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Par Athena85 le 23 Septembre 2024 à 20:00
Préambule -: L’euphémisme, ici, apparaît bien comme l’effacement de voix dissonantes destinées à pacifier un discours idéologique dont Marivaux, par la bouche des valets, aimait à souligner l’incongruité qui, ordinairement, passe inaperçue :
M. Orgon. –… C’est qu’il faudrait, pour nous disculper de ce qui arrivera, que tu lui dises un peu qui tu es.
Lisette. – Mais si je le lui dis un peu, il le saura tout à fait !
(Marivaux, Le Jeu de l’Amour et du Hasard, Acte III, sc. 5)L’euphémisme élude, par la suppression de mots déplaisants, la représentation franche d’une réalité brutale, et crée une distorsion lexicale destinée à embellir la représentation de réalités déplaisantes… Car avec la formule « l’aide à mourir « Il s’agit surtout, d’amortir, de gazer ou de noyer ce qu’une représentation peut avoir d’inquiétant ou d’inconvenant, dans un échange entre gens de bonne compagnie, soucieux d’éviter toute agression dans le discours.
L’euphémisme n’est qu’une infraction à une réflexion de qualité, une distorsion destinée à embellir la représentation de réalités déplaisantes, à éviter le débat voire à le minorer : « l’aide à mourir » n’est ni plus ni moins qu’une « euthanasie » déguisée, un véritable basculement civilisationnel…
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" Aide à mourir » : une euthanasie qui ne veut pas dire son nom
Par LUDOVIC GENIN
Ludovic Genin a fait des études en Histoire et philosophie des sciences et en Science de l'information. Il rédige des articles sur l'actualité française et internationale.
Le chef de l’État est venu en personne annoncer le futur projet de loi sur la fin de vie dans un entretien accordé à La Croix et Libération. Après une présentation au Conseil des ministres en avril, le sujet sera débattu en mai à l’Assemblée, quelques semaines avant les élections européennes.
Pour ne pas parler « d’euthanasie » ou de « suicide assisté », Emmanuel Macron joue sur la sémantique et l’utilisation appuyée des mots « fraternité » et « dignité ». Malgré tout, il s’agira bien de demander aux médecins de prendre la vie d’un patient ou de l’assister dans son suicide, ce qui est contraire au code de déontologie de la médecine.
Avec le recul, la loi sur l’euthanasie promulguée en 2002 en Belgique a provoqué des cassures profondes entre les générations et dans la prise en charge par la société des personnes les plus faibles. Le nombre d’euthanasies ne cesse d’augmenter chaque année et l’on autorise maintenant le suicide assisté de mineurs.
Emmanuel Macron dit vouloir « regarder la mort en face ».
Tout d’abord, dans l’entretien à La Croix et Libération, Emmanuel Macron insiste pour ne pas parler d’euthanasie ni de suicide assisté mais plutôt d’une « loi de fraternité », car il faut, selon lui, « bien nommer le réel sans ambiguïté ». Pour trouver ce chemin entre les mots et les maux, le président dit s’être appuyé sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et les travaux de la Convention citoyenne.
Dans une tribune du Figaro publiée en 2023, treize organisations professionnelles et sociétés savantes, représentant 800.000 soignants avaient pourtant déclaré que l’euthanasie est une pratique « incompatible» avec le métier du soin et critiquaient le fait de n’avoir pas été associées à la Convention citoyenne.
Peu importe, le terme qui sera utilisé dans la loi sera « l’ aide à mourir » car, selon le président, le terme d’euthanasie « désigne le fait de mettre fin aux jours de quelqu’un ». Cependant, si la proposition de loi veut effacer le terme, elle n’effacera pas l’acte. Il reviendra bien au médecin de donner la mort à un patient, ce qui est contraire à son serment d’Hippocrate. Tout médecin en France a fait le serment d’Hippocrate affirmant tout faire pour « soulager les souffrances, ne pas prolonger abusivement les agonies et ne jamais provoquer la mort délibérément ».
Pour le président, il ne s’agit pas non plus d’un suicide assisté, même si, finalement, ce sera le patient ou un proche qui administrera la substance létale. Selon Emmanuel Macron, la future loi stipulera que « l’administration de la substance létale sera effectuée par la personne elle-même […] soit par une personne volontaire qu’elle désigne […] soit par le médecin ou l’infirmier qui l’accompagne. » Mais pas de suicide assisté ni d’euthanasie, les mots à ce stade semblent ne plus avoir grande importance.
Selon le président, qui déclare vouloir « regarder la mort en face », « l’aide à mourir » sera réservée aux personnes majeures « capables d’un discernement plein et entier ». Il faudra avoir une maladie incurable et un pronostic vital engagé, mais seront « exclus » les patients atteints de « maladies psychiatriques ou de maladies neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer ».
Une loi encadre déjà la fin de vie
Selon Claude Grange, praticien hospitalier en douleurs chroniques et soins palliatifs depuis 25 ans, le public n’est pas assez informé sur les soins palliatifs et sur la proportionnalité des protocoles de soins et de sédation déjà existants dans loi Claeys-Leonetti.
Aujourd’hui, la loi Claeys-Leonetti, dite « loi Leonetti », encadre la fin de vie des malades incurables. Adoptée à l’unanimité (fait rare) en 2005 et renforcée en 2016, elle interdit l’euthanasie et le suicide assisté, mais permet une « sédation profonde et continue jusqu’au décès » pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance.
Selon Claude Grange, les patients ont besoin de mieux connaître les différents moyens thérapeutiques existants pour soulager la douleur, car les protocoles de sédation ont déjà une diversité de solutions possibles, en fonction de la durée et de la profondeur de la sédation et du consentement de la personne.
Avec son expérience prolongée dans des unités de soins palliatifs, le praticien se dit défavorable à l’aide active à mourir : « Personnellement, je ne suis pas pour la modification de la loi actuelle. Commençons déjà par appliquer celle qui existe.»
La question de l’accès aux soins palliatifs
Le problème principal de la fin de vie est surtout celui de l’accès aux soins et des moyens donnés aux soins palliatifs. Selon la Cour des comptes, la moitié des patients qui auraient pu avoir droit aux soins palliatifs, en 2022, n’a pu y accéder.
Selon Claire Fourcade, présidente de la Société Française des Soins Palliatifs (SFAP), interviewée par le Figaro, «aujourd’hui, 500 personnes par jour n’ont pas accès aux soins palliatifs en France. Toutes les 3 minutes, une personne meurt sans cet accompagnement.».
Dans ses annonces, le président affirme la mise en place d’une unité de soins palliatifs dans chaque département, alors que les unités actuelles ont déjà du mal à survivre. Selon Claire Fourcade, « avec ce projet de loi, il semble évident qu’il sera plus facile d’accéder à l’euthanasie qu’aux soins palliatifs pour un grand nombre de patients. » Une euthanasie ou un suicide assisté coûteront moins chers à l’État qu’une prise en charge plus longue par des soins palliatifs, le cynisme de cette loi sera sans appel.
Selon la présidente de la SFAP, reprenant le terme de « loi de fraternité » utilisé par le président, la fraternité serait « d’abord de proposer aux gens d’avoir accès aux soins dont ils ont besoin. » Cette fraternité étant actuellement portée à bout de bras et avec peu de moyens, par les professionnels et bénévoles des soins palliatifs, médecins et infirmières.
Le modèle de l’euthanasie belge
La Belgique a autorisé l’euthanasie en 2002 et est devenue en 2014 le premier pays européen à permettre aux enfants atteints de maladie incurable de choisir l’euthanasie, balayant les doutes sur le discernement de l’enfant. Depuis, le nombre d’euthanasies pratiquées en Belgique n’a cessé d’augmenter. Il était de 2.699 en 2021, 2.966 en 2022 pour atteindre 3.423 euthanasies en 2023, selon les données de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Un chiffre en hausse de 15% par rapport à l’année précédente.
Dans Marianne, le journaliste Pierre Jova, qui a enquêté sur le modèle de l’euthanasie en Belgique, constate qu’avoir mis l’euthanasie et le suicide assisté dans la loi a eu pour conséquence de l’appliquer à toute la société et d’obliger chaque citoyen à l’envisager.
Avec le recul sur la question, il est important, selon lui, de voir les « drames et la casse humaine » qu’a engendrés la loi belge: « Des personnes âgées obtiennent l’euthanasie et ne préviennent pas leur famille […] sans parler des euthanasies pour souffrances psychiques, qui sont rares et spectaculaires, mais immorales. » Comment une société peut-elle proposer l’euthanasie pour des cas d’autisme, de dépression ou de schizophrénie, interroge-t-il.
Pour lui, la généralisation de l’euthanasie dans la loi a été un signal envoyé aux personnes âgées et aux plus vulnérables pensant être un poids pour leur famille ou pour la société.
Cela va à l’encontre du tissu moral de la société et la nature de notre humanité à prendre soin des autres et plus particulièrement des personnes les plus âgées et les plus faibles. « En réalité, on ne meurt jamais seul, c’est toujours un événement social, un événement familial, un événement culturel qui a été codifié par les civilisations à travers les âges » conclut le journaliste.
Au début de son premier mandat, Emmanuel Macron avait dit vouloir s'inspirer du "modèle belge" en matière d'euthanasie...
Inquiétez-vous !
Réagissez !
Tout d’abord, dans l’entretien à La Croix et Libération, Emmanuel Macron insiste pour ne pas parler d’euthanasie ni de suicide assisté mais plutôt d’une « loi de fraternité », car il faut, selon lui, « bien nommer le réel sans ambiguïté ». Pour trouver ce chemin entre les mots et les maux, le président dit s’être appuyé sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et les travaux de la Convention citoyenne.
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Par Athena85 le 26 Juillet 2024 à 14:30
Rodolphe Bacquet – diplômé de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon - Directeur éditorial, chroniqueur, auteur de nombreux dossiers scientifiques et de 11 livres spécialisés dans le domaine de la santé naturelle. Il est aussi à l’origine de la pétition qui dénonçait « le passe vaccinal » comme « une atteinte majeure à l’Etat de droit » et, qui a réuni plus d’un million de signatures. Pétition qu’il a lui-même déposé à l’Assemblée nationale.
J’ai, imprimé sur mon bureau, un arrêt du tribunal de la cinquième chambre de la Cour de justice de l’Union européenne, rendu mercredi dernier, le 17 juillet 2024[1] :
Ce document a une importance capitale dans l’affaire des contrats vaccinaux passés entre la Commission européenne et les grands laboratoires pharmaceutiques, en particulier Pfizer.
Pourtant, vous n’avez probablement rien lu à ce sujet dans la presse, ni rien entendu à la radio ou à la télé.
En revanche vous avez entendu parler de cette affaire des « SMS cachés d’Ursula von der Leyen ». La présidente de la Commission, Mme von der Leyen, a en effet négocié en direct avec le PDG de Pfizer, M. Albert Bourla, l’achat de millions de doses de vaccins Covid.
Et ce, au mépris de toutes les règles et procédures de la Commission européenne. Au prétexte, bien commode, de l’urgence de la situation.
Pis encore, Mme von der Leyen n’a toujours pas, à ce jour, rendu publics lesdits SMS.
Autrement dit le plus grand contrat d’achat public réalisé par l’Union européenne s’est réalisé dans des conditions totalement opaques.
Deux ans et demi de procédure, et un décès suspect
L'affaire commence avec la demande initiale de Michèle Rivasi, avec quatre autres eurodéputées (Margrete Auken, Tilly Metz, Jutta Paulus et Kimberly van Sparrentak) en janvier 2021 pour accéder aux contrats conclus avec AstraZeneca, Sanofi-GSK, Johnson & Johnson, BioNTech-Pfizer, CureVac et Moderna, en vertu du droit d’accès aux documents prévu par les traités de l’Union européenne et la législation relative aux obligations de transparence des institutions européennes.
Ce parcours judiciaire fut semé d’embuches – car la Commission européenne, et à travers elle Mme von der Leyen, sortent les griffes : la Commission avait alors tout mis en œuvre pour prolonger les délais administratifs de réponse.
… Tandis que la présidente Ursula von der Leyen gardait ses SMS secrets.
Cette démarche faillit ne pas être mené à son terme du fait du décès prématuré et suspect de Michèle Rivasi, porte-drapeau de cette cause, au moment-même où elle s’apprêtait à remettre les résultats de son enquête à la cour de justice.
J'avais écrit, au moment de sa disparition, un article à ce sujet[2].
2] https://alternatif-bien-etre.com/societe/ce-qui-aurait-du-se-produire-aujourdhui-15-decembre-2023/ –
C’est sa fille et héritière, Émilie Mosnier, qui a courageusement continué le combat et mené la procédure à son terme.
Et celui-ci a abouti à un jugement sans équivoque prononcé par la Cour de justice européenne.
Condamnation sans équivoque
La Cour de justice de l’Union européenne reconnaît en effet les infractions commises par la Commission européenne présidée par Ursula Von der Leyen :
- La Commission européenne est coupable de n'avoir pas donné au public un accès suffisamment large aux contrats d’achat de vaccins contre le Covid-19 ;
- Elle est également coupable des dérogations accordées aux entreprises pharmaceutiques concernant l’indemnisation d’éventuels dommages et intérêts qu’elles devraient payer en cas de défauts de leurs vaccins. La Cour de justice souligne en effet que le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit et que sa responsabilité à l’égard de la victime ne peut être ni limitée ni écartée.
- « L’intérêt public de la divulgation de ces informations » est en jeu dans le refus par la Commission de donner accès aux documents pouvant attester de l’absence de conflits d’intérêts chez les membres de l’équipe de négociation pour l’achat des vaccins.
C’est une victoire cruciale remportée, d’outre-tombe, par Michèle Rivasi, au nom du droit fondamental des citoyens européens à la transparence et à l'information.
D'abord, elle réaffirme le droit des citoyens européens à une transparence totale sur les accords qui impactent directement leur santé et leur sécurité.
Ensuite, elle met en lumière les pressions exercées par les grandes entreprises pharmaceutiques pour fuir leurs responsabilités et empocher l’argent public sans rendre de comptes, et ce avec la complicité des plus hautes instances européennes !!
Voilà pour le papier.
Et en acte ?
U. von der Leyen, condamnée le 17, réélue le 18...
On peut se féliciter de cette décision du tribunal européen, qui semble dénoter une indépendance salutaire de la justice.
Mais quel poids cette décision de justice a-t-elle face à une Commission dont la présidente condamnée, a été réélue à sa tête… le lendemain-même de sa condamnation, à une très large majorité[3] ?!
[3] https://www.tdg.ch/ursula-von-der-leyen-reelue-a-la-tete-de-la-commission-europeenne-839342705174 – AFP, « Ursula von der Leyen réélue à la tête de la Commission européenne », in. Tribune de Genève, 18 juillet 2024
Dans une démocratie efficiente, cette décision de justice aurait dû signer, sinon la fin de la carrière politique européenne de Mme von der Leyen, du moins sa mise en retrait de ce poste, où elle a agi de façon notoirement opaque et coupable.
Au lieu de ça, elle est réélue avec un score de maréchal, par 401 voix contre 285 !
Soit nous sommes, au niveau européen, gouvernés par des idiots, soit par des corrompus.
Peut-être les deux.
Autant vous dire que, malgré cette condamnation officielle et accablante, nous ne risquons jamais ni de voir les fameux SMS suspects échangés entre Albert Bourla et Ursula von der Leyen, ni de voir cette dernière reconnaitre avoir trahi les principes de l’institution qu’elle est censée défendre, puis présenter ses excuses.
Et pour cause !
Nous vivons toujours, aujourd’hui, sous le régime des contrats de vaccins Covid passés avec l’industrie pharmaceutique, qui court jusqu’en 2027 !!
Racket de 158,84 euros de chaque citoyen de l’UE (même les enfants)
En novembre 2021, la Commission européenne avait signé, au nom des États membres, des contrats à concurrence de 71 milliards d'euros pour acheter jusqu'à 4,6 milliards de doses de vaccins contre le Covid-19[4].
[4] https://www.eca.europa.eu/lists/ecadocuments/sr22_19/sr_eu_covid_vaccine_procurement_fr.pdf – « L’UE et l’acquisition de vaccins contre la Covid-19 », rapport spécial de la Cour des comptes européennes, 2022.
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Par Athena85 le 29 Avril 2024 à 18:13
Dr Paul Marik : Stratégies clés qu'on ne vous dit pas pour aider à prévenir le cancer
« En fin de compte, 30 à 40 % des cancers sont évitables. … Et il y a des choses simples que les gens peuvent faire pour réduire leur risque de cancer », déclare le Dr Paul Marik, membre fondateur de la Frontline COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC) et ancien chef de la médecine pulmonaire et des soins intensifs à École de médecine de Virginie orientale.
« Le cancer est une grosse affaire. C'est très rentable. Le coût moyen de la chimiothérapie pour un patient est probablement de 120 000 $ et pas pour les molécules les plus récentes », explique le Dr Marik.
En France, une chimiothérapie coûte entre 5200 et 31200 € ; une immunothérapie, entre 80 000 et 116 000 €.
Paul Marik est l'auteur de « Soins contre le cancer : le rôle des médicaments réutilisés et des interventions métaboliques dans le traitement du cancer ». Dans cet entretien, accordé à un grand média californien, il détaille ses principales conclusions sur la prévention et le traitement du cancer.
Journaliste Jan Jekielek : Dr Paul Marik, c'est un tel plaisir de vous compter parmi les leaders d'opinion américains.
Dr Paul Marik : Merci, Jan. Merci de m'avoir invité à nouveau.
Journaliste Jan Jekielek : Lorsque nous avons parlé il y a quelques mois des leaders d'opinion américains, vous parliez du traitement et de la prévention du cancer. Vous êtes un professionnel de la santé bien publié, mais vous avez découvert qu’il existe tout un corpus de littérature scientifique bien établie dont vous ignoriez tout simplement l’existence. Nous disions à quel point c’était étonnant. Depuis, vous en avez fait une monographie et ce que vous avez révélé est absolument étonnant. S'il vous plaît dites-nous ce que vous avez découvert.
Dr Marik : Oui, tout cela était par accident. Je ne connaissais certainement pas cette information il y a trois ou quatre ans. De toute évidence, l’affaire du Covid nous a ouvert les yeux et a lancé cette quête de médicaments réutilisés et de thérapies alternatives. En fin de compte, 30 à 40 pour cent des cancers sont évitables.
Grâce à de simples changements dans votre mode de vie et grâce à des suppléments, vous pouvez réduire votre risque de développer un cancer. C’est vraiment important, car environ 10 millions de personnes sur la planète meurent chaque année du cancer. Environ 600 000 Américains meurent chaque année du cancer, et le cancer deviendra la principale cause de décès.
Cela va toucher un homme sur deux et une femme sur trois, c’est donc une maladie très courante. Il existe des mesures simples que les gens peuvent prendre pour réduire leur risque de développer un cancer. C'est bien publié, et cela a simplement été caché dans la littérature. C'est vraiment important.
De même, il existe des mesures très simples et efficaces que les personnes atteintes de cancer peuvent prendre pour améliorer leur qualité de vie et augmenter leurs chances d’entrer en rémission. Il s’agit de simples changements de mode de vie, de changements alimentaires et de l’utilisation de nombreux suppléments en vente libre.
Journaliste JAN Jekielek : J'ai regardé un jour un documentaire très intéressant sur le Dr Burzynski du Texas, qui exerce depuis des décennies. Il a découvert l'antinéoplaston, un moyen de traiter le cancer. Il a développé une clinique qui a connu du succès. Les gens de l’industrie et du gouvernement essayaient de le faire taire depuis des décennies, mais ils n’y parvenaient pas.
Il a continué et sa clinique est devenue un endroit où les cas jugés incurables pouvaient peut-être être traités là-bas, car cela avait aidé quelques personnes. Le message du documentaire était également que l'industrie ne voulait pas valider ses découvertes parce qu'il était seul détenteur des brevets. À l’époque, je me suis dit : « Cela semble très convaincant », puis j’en suis resté là.
Mais maintenant, avec tout ce que vous dites, toute cette image prend un nouveau sens. Nous avons parlé du diabète et il existe des traitements contre le diabète de type II qui ont très peu d’effets secondaires. Ils fonctionnent en fait très bien, mais encore une fois, ils sont largement méconnus de la communauté médicale au sens large. Dans combien de domaines est-ce réellement le cas ? Vous avez creusé le cancer. Combien de méthodes existe-t-il qui pourraient réellement fonctionner et dont on nous a dit qu'elles étaient dangereuses ou problématiques ?
Dr Marik : De toute évidence, le cancer est une grosse affaire et elle est très rentable. Le coût moyen d'une chimiothérapie pour un patient est d'environ 120 000 $. Les grandes sociétés pharmaceutiques gagnent beaucoup d’argent, et les oncologues de ce pays gagnent beaucoup d’argent. Alors que les médicaments dont nous parlons sont des médicaments bon marché et non brevetés, vous pouvez donc comprendre ce qui pose problème...
Cela va à l’encontre des grandes sociétés pharmaceutiques et de la médecine traditionnelle. C'est une tragédie car ce sont des thérapies très efficaces qui peuvent réellement améliorer l'état de santé du patient. Certains d’entre eux peuvent être utilisés en conjonction avec une chimiothérapie standard.
Nous ne disons pas qu’il faut abandonner la thérapie standard. Ceux-ci peuvent être utilisés comme compléments à la chimiothérapie standard, si les patients le souhaitent. J'ai été stupéfait récemment de découvrir que le MD Anderson Cancer Center, qui est probablement l'un des plus grands hôpitaux de cancérologie au monde, dispose effectivement d'un programme d'oncologie intégrative.
Là, ils conseillent, recommandent et accompagnent les patients dans des changements complets de leur mode de vie. Ces changements de mode de vie, qui incluent les thérapies de relaxation, le sommeil, une meilleure alimentation, de meilleures relations et l'exercice physique, peuvent réduire considérablement le risque de décès des patients par cancer. C'est une découverte étonnante.
Journaliste Jan Jekielek : Ils semblent l'appliquer dans des cas isolés. Mais cela n’est pas encore intégré dans la compréhension collective concernant la manière dont la maladie doit être traitée.
Dr Marik : Non. Vous pouvez consulter un oncologue traditionnel et lui demander : « Quels conseils diététiques me donneriez-vous ? L’oncologue dira : « L’alimentation n’a rien à voir là-dedans. Tu peux manger ce que tu veux. » Nous savons que c’est tout simplement faux. Il existe de nombreuses données scientifiques selon lesquelles des interventions alimentaires spécifiques peuvent avoir un effet profond sur le cancer, ce qui remet en question le récit standard.
Journaliste Jan Jekielek : Avec la méthode du Dr Burzynski, est-ce une véritable thérapie ?
Dr Marik : Oui, je pense que c'est réel. Cela a fait l'objet d'un examen minutieux et je pense que nous devrions être transparents et ouverts. D’après ma compréhension, cela semble être un traitement efficace contre le cancer. Je ne comprends pas toute la biochimie, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas l'étudier. Cela ne signifie pas que la FDA devrait l’interdire. Il faut enquêter.
Journaliste Jan Jekielek : De nombreux traitements contre le cancer entraînent des effets secondaires extrêmes. La radiothérapie et la chimiothérapie posent de sérieux problèmes de qualité de vie. D’un autre côté, ces antinéoplastons et la vitamine D ne constituent peut-être pas une panacée, mais ils ne sont pas associés à ce type de réductions spectaculaires de la qualité de vie, ce qui devrait donc faire partie de l’équation.
Dr Marik : Absolument. Pour de nombreux patients, le traitement de la maladie est pire que la maladie. On connaît l’extrême toxicité de la chimiothérapie et de la radiothérapie, mais ces antinéoplastons semblent plutôt bénins. Tous les médicaments réutilisés que nous recommandons sont extrêmement sûrs et efficaces. Qu’est-ce que le patient a à perdre ? Lorsque vous disposez d’une intervention peu coûteuse, sûre et susceptible de changer complètement la trajectoire de la maladie du patient, qu’avez-vous à perdre ?
Journaliste Jan Jekielek : Lorsque nous parlions du Covid dans le passé, nous parlions de la vitamine D. La vitamine D semble être une vitamine miracle qui affecte de manière significative le système immunitaire en conjonction avec certains autres suppléments. Mais d’après ce que vous dites, cela a aussi un impact positif sur le cancer, pas seulement sur le Covid.
Dr Marik : Oui. La vitamine D est vraiment une vitamine étonnante, et on devrait presque l’appeler une hormone. Comme nous le savons, c’est très efficace pour le Covid, c’est efficace pour la dépression, c’est efficace pour la maladie d’Alzheimer et c’est efficace pour le diabète. Il se trouve qu’elle est très efficace tant dans la prévention que dans le traitement du cancer. Il existe des données accablantes selon lesquelles les patients présentant une carence en vitamine D courent un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer.
À mesure que vous vous éloignez de l'équateur et que vous consommez moins d'ultraviolets B et moins de vitamine D, votre risque de cancer augmente et votre risque de maladie d'Alzheimer augmente. Il existe de très bonnes données selon lesquelles si vous donnez de la vitamine D aux patients, vous pouvez réduire leur risque de cancer. Chez les patients atteints de cancer, si vous leur donnez une dose élevée de vitamine D, cela améliore considérablement leurs chances d’entrer en rémission. Il s’agit d’un simple médicament en vente libre.
Journaliste Jan Jekielek : Vraisemblablement, certaines de ces choses pourraient également être utilisées en combinaison. Vous pouvez changer de régime alimentaire, vous pouvez prendre de la vitamine D et vous pouvez également faire de la chimio en même temps. Est-ce que ça devrait nous aider ?
Dr Marik : Absolument. Ce que vous dites est vrai, ces choses fonctionnent bien mieux en synergie lorsqu’elles sont faites ensemble. Par exemple, l’une des choses que nous recommandons est le jeûne intermittent ou une alimentation limitée dans le temps. Il a été démontré dans la littérature sur l’oncologie que si vous donnez une alimentation limitée dans le temps en même temps que vous suivez une chimiothérapie, vous obtenez une bien meilleure réponse.
Pour les patients subissant une chimiothérapie standard, il n’y a absolument aucune raison pour qu’elle ne soit pas associée à ces techniques supplémentaires ou complémentaires qui ne peuvent qu’améliorer la réponse du patient au traitement.
Journaliste Jan Jekielek : L’une des principales conclusions de votre monographie est que vous croyez essentiellement que le cancer est une maladie métabolique. Cela ne va pas dans le sens de la « sagesse conventionnelle ».
Dr Marik : Ce que vous dites est vrai, et cela est basé sur les travaux du Dr Seyfried. C'est son domaine d'expertise et il a rédigé des centaines d'articles. Il a écrit un livre sur le cancer en tant que maladie métabolique, qui remet en cause l'idée reçue selon laquelle le cancer est dû à une mutation chromosomique. Cela a de profondes implications. S’il s’agit effectivement d’une maladie chromosomique, alors la chimiothérapie actuelle correspond à ce récit.
Mais si le cancer est une maladie métabolique, alors l’approche standard ne fonctionnera pas. Il existe des preuves indiscutables rapportées dans la littérature spécialisée selon lesquelles il ne s’agit pas d’une maladie chromosomique, mais d’une maladie métabolique. En fait, l'une des personnes qui a découvert l'ADN, le Dr Watson, a déclaré dans un article d'opinion qu'il ne pensait pas que le cancer était une maladie chromosomique et que nous devrions examiner les changements métaboliques qui se produisent lorsque le cancer est déclaré.
Journaliste Jan Jekielek : La question est la suivante : pourrait-il s'agir des deux ? Peut-il y avoir des mutations génétiques ? Nous savons que les mutations peuvent provoquer le cancer, mais la question est de savoir comment cela se produit. Les deux mécanismes ne pourraient-ils coexister lorsque la maladie survient ?
Dr Marik : Oui, vous avez raison. Il existe une interaction complexe entre le métabolisme et la génétique. Nous savons qu'il existe certaines prédispositions génétiques. Par exemple, nous savons que les femmes porteuses du gène BRCA courent un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer. Mais ce qui est intéressant, c'est que le risque de développer un cancer du sein est aujourd'hui d'environ 60 à 70 pour cent, alors qu'il y a 30 ou 40 ans, il était de 40 pour cent.
Cela illustre qu'il s'agit d'une interaction entre les changements environnementaux et de mode de vie et la génétique. L’opinion la plus courante est que peut-être 5 pour cent des cancers sont dus à des anomalies chromosomiques ou génétiques. Il semble que la plupart des cancers ne soient pas déterminés génétiquement.
Journaliste Jan Jekielek : Il y a une augmentation significative de diverses maladies métaboliques. En Amérique, il existe une épidémie d’obésité qui a un impact significatif sur le métabolisme. Selon vous, quelles sont les principales causes ?
Dr Marik : Il existe un lien étroit entre l'obésité, la résistance à l'insuline et le cancer. Probablement 30 à 40 pour cent des cancers sont dus à l’obésité et à la résistance à l’insuline. Il existe une association très forte. Il existe un lien entre la consommation d'aliments à indice glycémique élevé et de boissons sucrées et le cancer en raison de son effet sur la résistance à l'insuline.
Les données sont abondantes et l’incidence de l’obésité augmente. Parallèlement, il semble que l’incidence du cancer augmente. Ensuite, il y a évidemment l’impact des cancérogènes environnementaux, qui s’ajoute à ce problème.
Journaliste Jan Jekielek : J'ai remarqué dans la littérature et dans le discours médiatique sur la santé que l'obésité serait davantage une maladie génétique qu'une maladie liée au mode de vie.
Dr Marik : Je ne pense pas que ce soit vrai, car les gènes des gens n'ont pas beaucoup changé au cours des 30 ou 40 dernières années. Mais l’incidence de l’obésité, en particulier aux États-Unis, a augmenté de façon exponentielle. Il s’agit donc d’une maladie liée au mode de vie. Comme pour la plupart des choses, il peut y avoir une prédisposition génétique, mais l’obésité est sans aucun doute un problème de mode de vie.
Nous mangeons des aliments transformés et des aliments riches en glucides et en glucose, et nous grignotons tout le temps. Les Occidentaux ont tendance à manger tout le temps, plutôt que de faire comme nos ancêtres, soit un ou deux repas par jour. Ils mangent des aliments transformés riches en glucides et en glucose. Essentiellement, nous sommes devenus accros aux aliments transformés.
Journaliste Jan Jekielek : Est-il logique de dire que si l'on se concentrait uniquement sur le problème de l'obésité, on s'attaquerait à toute une série d'autres problèmes, y compris peut-être même le cancer ?
Dr Marik : Oui. Avec un changement de mode de vie, qui commencerait par un régime alimentaire, de l’exercice et du sommeil, on pourrait éliminer presque toutes les maladies chroniques de la société occidentale. Cela inclut le cancer, les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer. Toutes ces maladies chroniques sont liées à de mauvais choix et habitudes de vie.
Journaliste Jan Jekielek : Vous ne pensez pas que cela soit dû à une augmentation des radiations ? C'est une des choses qu'on entend souvent.
Dr Marik : De toute évidence, les cancérogènes environnementaux sont importants, et les personnes qui vivent à proximité des lignes électriques courent un risque accru de certains types de cancer. Le problème est que les pesticides et les toxines sont si omniprésents qu’il est très difficile pour quiconque de les éliminer complètement.
Cependant, il existe de bonnes données montrant que les personnes qui consomment des aliments biologiques ont un risque plus faible de cancer. Il existe des données montrant que si vous mangez des aliments biologiques, votre risque de cancer est moindre. Il y a des choses que l'on peut faire, mais il est assez difficile de ne pas respirer l'air auquel nous sommes exposés ou de ne pas boire de l'eau. Mais il ne fait aucun doute que les cancérogènes environnementaux jouent aussi un rôle important.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez trouvé une série de décisions en matière de style de vie et peut-être de suppléments. Passons en revue cela par ordre d'importance en fonction de votre étude de la littérature. Il y a peut-être certaines choses que les gens qui nous lisent pourraient mettre en œuvre dès maintenant et qui les aideraient.
Dr Marik : Je peux citer un essai contrôlé randomisé, qui constitue « l’étalon-or » utilisé par les autorités de santé. Ils ont fait une démonstration simple, en termes de prévention, avec trois choses pour voir ce qui arriverait au risque de cancer. C'était de la vitamine D3, des acides gras oméga-3 et un programme d'exercices. Ils ont démontré que la combinaison des trois réduisait le risque de cancer de 60 pour cent. Ce sont des choses très simples que les gens peuvent faire. Il s'agit de faire de l'exercice, de prendre de la vitamine D3 et de modifier votre alimentation, ce qui peut réduire considérablement votre risque de cancer.
Journaliste Jan Jekielek : Je vais simplement répéter cela. La combinaison de vitamine D3, d'acides gras oméga-3 et d'exercice a réduit le cancer de 60 % ?
Dr Marik : C'est exact. Cela a fait l'objet d’articles de presse restés confidentiels, parce que vous ne pouvez pas gagner beaucoup argent avec cela. En fait, c'est contre-productif pour l'industrie pharmaceutique et le complexe médical si les gens ne contractent pas le cancer. Ceci a été publié dans un article évalué par des pairs dans une revue à comité de lecture. C'est une très bonne étude qui est soutenue et confirmée par d'autres études.
En effet, de nombreuses études montrent que l’exercice réduit le risque de cancer. Il existe des données montrant que des techniques de relaxation simples, notamment la méditation et le yoga, améliorent vos résultats en cas de cancer. Il existe des interventions très simples liées au mode de vie qui peuvent réduire votre risque de développer un cancer. Et, si vous souffrez d’un cancer, ces interventions peuvent améliorer les résultats.
Journaliste Jan Jekielek : Le risque de cancer est élevé pour chaque personne dans cette société. Si vous parvenez à réduire ce chiffre de 60 pour cent, nous devrions tous nous précipiter et commencer ce régime.
Dr Marik : Cela ne reçoit pas l’attention qu’il devrait recevoir. Les données sur la vitamine D dans la prévention du cancer, de la maladie d'Alzheimer et de la dépression sont maintenant irréfutables. Il s'agit d'une intervention sûre et peu coûteuse qui n’entraîne pas d'effets indésirables. De mon point de vue, il n’y a aucune raison pour que tout le monde ne prenne pas de vitamine D3.
Journaliste Jan Jekielek : Parlons davantage de vitamine D. Peut-on faire une surdose de vitamine D ?
Dr Marik : Il est possible, si vous prenez des méga doses de vitamine D, que cela puisse entraîner des taux élevés de calcium dans le sang, ce qui peut provoquer des calculs rénaux, mais vous devez en prendre des niveaux extrêmement élevés. Nous recommandons 10 000 unités par jour, ce qui semble être une dose très sûre. Selon toutes les normes, il s'agit d'une dose élevée, mais les données suggèrent que 10 000 unités par jour sont sans danger et ne provoquent pas d’effets secondaires.
Journaliste Jan Jekielek : Vous sentez-vous à l'aise de recommander cela à un large groupe de personnes, en fonction de votre compréhension des études connues ?
Dr Marik : Oui. Entre cinq et 10 000 unités par jour de vitamine D3, selon votre scénario particulier, est tout à fait logique, et il existe de très bonnes données à ce sujet. Pour les patients atteints de cancer et de dépression, nous recommandons 10 000 unités. En prophylaxie pour les humains, 5 000 unités par jour constituent une dose très sûre.
Journaliste Jan Jekielek : C'est aussi pour la prévention du Covid. Même dans une situation où les gens ont été trop « boostés » (injectés) et donc plus susceptibles d’avoir des effets secondaires, cela serait toujours utile. Il n’y aurait aucun problème à prendre de la vitamine D3 pour se protéger ?
Dr Marik : Oui. La vitamine D3 a d’énormes effets immunologiques et affecte l’expression des gènes. Il existe des centaines de gènes qui sont affectés par la vitamine D en général. Il existe d’excellentes données montrant que la vitamine D3 réduit votre risque de contracter le Covid. Si vous contractez le Covid, cela réduit la gravité de la maladie. Vos chances d’être hospitalisé ou de mourir sont bien moindres.
Pendant la pandémie de Covid, si c'était une pandémie, nous aurions dû augmenter les niveaux de vitamine D3 des gens, en particulier des personnes âgées vivant dans des maisons de retraite. Ils ne reçoivent pas beaucoup de soleil et sont systématiquement déficients en vitamine D. Au lieu de les vacciner, nous aurions rendu un bien plus grand service à la population si nous avions simplement donné de la vitamine D3.
Journaliste Jan Jekielek : Les personnes à la peau plus foncée vivant dans les climats nordiques ne la synthétisent pas autant, elles peuvent donc avoir des carences importantes en vitamine D et ne pas s'en rendre compte. C'est un autre cas d'utilisation très précieux ?
Dr Marik : Oui. Les personnes âgées ont une production insuffisante de vitamine D, tout comme les personnes obèses, et les personnes à la peau foncée. Pour certains groupes, il est encore plus important de se supplémenter en vitamine D.
Journaliste Jan Jekielek : Y a-t-il autre chose pour laquelle la vitamine D serait bénéfique ?
Dr Marik : Il n’y a vraiment rien de mauvais. La seule chose pour laquelle cela peut être mauvais, c'est si vous avez un taux élevé de calcium dans le sang. Si vous souffrez d'hypercalcémie, vous ne devez pas prendre de vitamine D, mais sinon, c'est très sûr. La vitamine D a une action sur le système immunitaire inné : elle stimule les macrophages et les cellules dendritiques, qui sont les « soldats de première ligne » du système immunitaire. Notre organisme réagit ainsi rapidement en cas d'agression.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez mentionné quelque chose au sujet de la dépendance à la nourriture. Récemment, j’ai entendu parler d’une personne travaillant dans l’industrie alimentaire qui a démissionné parce qu’elle réalisait que son travail consistait essentiellement à rendre la nourriture plus addictive.
Dr Marik : Il ne fait aucun doute qu'il existe une dépendance omniprésente aux aliments transformés. Le sucre et le fructose provoquent un effet qui stimule ensuite l'appétit. Plus vous mangez, plus vous avez envie de manger. Ensuite, votre glycémie augmente et vous développez une résistance à l’insuline, vous devenez donc dépendant. Des données animales montrent que le glucose crée plus de dépendance chez les souris que la cocaïne ou l'héroïne.
Journaliste Jan Jekielek : Répétez-le, c’est important !
Dr Marik : Les données animales suggèrent que le glucose-
Journaliste Jan Jekielek : Comme le sucre ?
Dr Marik : Comme le sucre et les boissons sucrées, créent plus de dépendance aux animaux de laboratoire que la cocaïne.
Journaliste Jan Jekielek : Bien entendu, nous ne sommes pas autorisés à mener ces expériences sur des humains.
Dr Marik : Il ne fait aucun doute qu’une grande partie de la population occidentale est dépendante des aliments transformés. Vous pouvez améliorer significativement votre santé en passant à de la vraie nourriture que vous aurez cuisinée. S’il s’agit de nourriture emballée dans un carton ou dans un quelconque emballage, avec une étiquette les ingrédients, conservateurs et colorants, exhausteurs de goût, épaississants… alors ce ne sont pas de vrais aliments. En remplaçant simplement votre alimentation par de vrais aliments, vous pouvez faire une énorme différence.
Journaliste Jan Jekielek : Dès que vous commencez à suivre un régime sain, il suffit de surmonter l'envie initiale de manger des choses sucrées, mais après un certain temps, ce n'est plus un problème du tout.
Dr Marik : Une fois que vous êtes habitué à manger de la vraie nourriture, manger des aliments transformés devient très difficile, voire écœurant et n'a plus le même attrait. Il s’agit d’abord d’un changement de style de vie et non d’un changement de régime. Une fois que vous commencez à manger de la vraie nourriture, les aliments transformés deviennent peu appétissants.
Journaliste JAN Jekielek : C'est toujours agréable de manger un hamburger de temps en temps.
Dr Marik : Oui, je triche de temps en temps.
Journaliste JAN Jekielek : Je fais beaucoup de méditation et cela m'a été très utile. En même temps, je ne dors pas beaucoup. Vous avez mentionné le sommeil comme quelque chose d’important.
Dr Marik : Le sommeil est vraiment important pour la restauration du cerveau. Il existe ce qu'on appelle le système glymphatique, qui est la façon dont le cerveau se détoxifie pendant le sommeil. C'est comme le système lymphatique du cerveau, mais il n'est actif que pendant le sommeil. Nous savons que le manque de sommeil réduit votre espérance de vie et augmente votre risque de cancer.
Il n’est pas vrai que les gens peuvent dormir cinq ou six heures sans que cela n’affecte leur santé. Les données montrent clairement qu’un adulte a besoin d’au moins sept heures de sommeil. Les interférences avec le sommeil augmentent le risque de nombreuses maladies, dont la démence. Il existe des données montrant que les personnes atteintes d’un cancer et souffrant de troubles du sommeil courent un risque beaucoup plus élevé de décès.
Journaliste JAN Jekielek : Vous avez mentionné également, certains médicaments réutilisés pour lutter contre le cancer qui ne sont généralement pas connus.
Dr Marik : Il existe un groupe appelé ReDo Project, qui étudie les médicaments réutilisés pour le traitement du cancer. Ils répertorient environ 250 médicaments différents qui se sont révélés actifs contre les cellules cancéreuses dans des modèles expérimentaux. Dans la monographie que j’ai rédigée, je les ai réduits aux 30 médicaments que je pensais être les plus efficaces. Il existe déjà de bonnes études montrant que dans une éprouvette, chez un modèle animal, ainsi que chez des patients, ces médicaments ont une activité anticancéreuse. Il y a une liste de ces 30 médicaments dans ma monographie.
La vitamine D3 est numéro un, mais nous avons aussi la mélatonine. Le médicament antidiabétique Metformine est en fait un médicament anticancéreux très puissant. Ensuite, nous avons les médicaments antiparasitaires comme le mébendazole et l’ivermectine qui ont une activité avérée contre les cellules cancéreuses.
Journaliste JAN Jekielek : Certaines personnes disent que l’ivermectine est un vermifuge pour chevaux.
Dr Marik : Croyez-le ou non, ce soi-disant vermifuge pour chevaux est très efficace contre certains cancers. Certains patients atteints de tumeurs solides ont reçu ce « vermifuge pour chevaux » ainsi que d'autres médicaments. Comme je l'ai dit, ce n'est pas une drogue magique. Il s'agit d'une approche combinée. Ces patients ont reçu un régime comprenant, entre autres, de l’ivermectine et le cancer a régressé.
Journaliste JAN Jekielek : Chaque jour, vous pourriez consommer votre vitamine D3, du thé vert concentré et de la mélatonine. Ces choses sont donc inoffensives ?
Dr Marik : Oui. En fin de compte, certains patients pourraient choisir cette approche, en particulier pour les cancers qui ne répondent pas à la chimiothérapie. Mais vous pouvez également les utiliser en complément de la chimiothérapie, de sorte qu’au final, vous aurez moins besoin de chimiothérapie. Les données montrent clairement que l’association est plus efficace que la chimiothérapie seule.
Journaliste JAN Jekielek : Le fait est qu’il faut aborder tout régime de traitement avec scepticisme. Vous devez vraiment faire vos propres recherches. C’était devenu quelque chose qu’on n’avait pas le droit de dire ces dernières années.
Dr Marik : Absolument. L’essentiel est que les patients doivent être responsabilisés. Ils doivent être renforcés par la vérité et faire leurs propres recherches. L’époque où l’on pouvait se fier implicitement à ce que dit le médecin, en particulier les oncologues de ce pays, est révolue.
Dans certains pays européens, les oncologues sont des oncologues intégrateurs. Ils utiliseront une combinaison de thérapies standard associée à ce qui serait considéré comme un traitement non conventionnel, mais cela se déroulera dans le même hôpital. Ici, aux Etats-Unis, presque tous les oncologues se contentent de suivre une chimiothérapie.
Journaliste Jan Jekielek : Combien d’articles avez-vous consulté pour cette monographie ?
Dr Marik : J'ai examiné plus de 1 400 articles différents évalués par des pairs et j'ai une assez bonne compréhension de la littérature. Ces données existent et elles sont publiées. Il existe de très bonnes données montrant que si vous subissez une intervention chirurgicale pour un cancer colorectal, puis que vous contrôlez ensuite votre alimentation pour contrôler votre glycémie, votre risque de développer une métastase et de mourir d'une métastase est bien moindre.
C'est dans la littérature sur l'oncologie, donc les données sont disponibles. C'est pourquoi les patients doivent faire leurs propres recherches. Dans mon livre, je rassemble toutes les données disponibles en un seul endroit où les patients peuvent les lire et ensuite décider ce qui correspondrait à leur style de vie.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez commencé par diriger un grand service de médecine d'urgence. Vous avez également développé le protocole Vitamin C Sepsis, qui a maintenant été validé. Vous avez publié plus de 500 articles, mais vous ne vous êtes pas seulement concentré sur le cancer. Pourquoi les gens devraient-ils vous suivre sur cette voie ?
Dr Marik : Oui. On m'a posé la question, et c'est une bonne question. Premièrement, il s’agissait de soins intensifs, pas de médecine d’urgence, même si ce n’est qu’un petit point. La raison est que je n’ai aucun intérêt dans le jeu et je n’ai aucun conflit d’intérêts. Je peux, par conséquent, objectivement regarder, apprécier, compiler et assimiler les données scientifiques afin d’en tirer quelques conclusions. C'est ce que j'ai fait pendant la majeure partie de ma carrière
Journaliste Jan Jekielek : J'ai mentionné le nombre d'articles que vous avez publiés. La septicémie est un énorme problème dans n'importe quel hôpital et constitue une cause importante de décès. Vous avez développé des protocoles qui sont meilleurs et moins chers et peuvent être appliqués presque partout dans le monde, y compris dans les endroits qui ne disposent pas d'excellentes installations hospitalières.
Vous avez beaucoup réfléchi à la manière de traiter les gens et de les aider à aller mieux, y compris pendant la Covid. En fait, c’est ce qui vous a coûté votre carrière à la tête de l’unité de soins intensifs, parce que vous avez refusé d’utiliser leurs protocoles, dont nous savons maintenant qu’ils étaient terribles. Vous avez essayé de faire quelque chose de mieux, qui a effectivement très bien fonctionné, et ça, on ne vous l’a pas été pardonné…
Dr Marik : Pour être honnête, le Covid m’a ouvert les yeux. J'ai suivi le « récit », puis j'ai réalisé qu'il y avait une autre histoire. Le diabète et le traitement du cancer illustrent bien le fait qu’il existe un autre aspect. Les données existent, il suffit de les remonter à la surface.
Journaliste JAN Jekielek : Où les gens peuvent-ils trouver votre monographie sur le cancer ?
Dr Marik : À deux endroits. Ils peuvent se rendre sur le site Web de la FLCCC [Front Line COVID-19 Critical Care Alliance]. C'est flccc.net, et ils peuvent le télécharger gratuitement. Vous pouvez acheter la monographie sur Amazon.coJan
Jan Jekielek : Parfait. Une dernière réflexion alors que nous terminons ?
Dr Marik : Les gens doivent être habilités à améliorer leur propre santé. Le cancer est en grande partie une maladie évitable et les gens devraient faire ce qu’ils peuvent pour ne pas contracter le cancer. C'est aussi simple que ça.
Et merci, Jan. C'est toujours un plaisir de venir sur votre plateau.
Journaliste Jan Jekielek : Merci à tous de votre amitié pour le Dr Paul Marik et moi-même dans ce nouvel épisode d'American Thought Leaders.
N.B. : Un peu partout aux Etats-Unis, des centres de prévention du cancer ont été ouverts qui prennent en charge les personnes qui n'ont pas la volonté ou le courage de mettre en œuvre les principes plutôt simples énoncés dans cet article. Une prise en charge complète tant au plan physique que psychologique leur est proposée : des prestations particulièrement onéreuses qui, de facto, conditionnent l'accès à ces centres aux personnes les plus fortunées, of course...
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Par Athena85 le 8 Mars 2024 à 17:30
Alors qu'en France, une nouvelle campagne de vaccination contre le VPH (papillomavirus) est prévue au printemps 2024, 10 à 13 % des collégiens et collégiennes sont actuellement vaccinés au 3 mars 2024.
Aux Etats-Unis et en Allemagne, les campagnes de vaccination contre le VPH (papillomavirus) connaissent un net ralentissement : des mères soulèvent des allégations d'homicide par négligence contre les géants pharmaceutiques.
Le géant pharmaceutique Merck, tout comme Sanofi, fait face à de graves poursuites judiciaires : deux mères accusent l'entreprise de ce que le vaccin contre le VPH (papillomavirus) Gardasil ait entraîné la mort de leurs filles. Ces poursuites font partie d'une affaire judiciaire interdistricts dans laquelle le fabricant est déjà confronté à plus de 150 allégations similaires sur les six derniers mois.
Les premières poursuites ont été déposées au nom de deux mères de famille qui « allèguent que le vaccin contre le VPH a provoqué de graves complications auto-immunes et neurologiques qui ont finalement conduit à la mort de leurs filles », selon un communiqué de presse du 16 février de Wisner Baum, le cabinet d'avocats qui a déposé le dossier, et représente les plaignantes.
Les accusations contre Merck comprennent un certain nombre d' allégations graves, notamment « la négligence, la négligence grave, le manque d’information des risques encourus, les défauts de fabrication, la violation de la garantie, la fraude générale et l'homicide par négligence voire intentionnel ».
Ces poursuites font désormais partie d'un vaste processus judiciaire dans lequel plus de 150 cas similaires contre le vaccin, contre le VPH Gardasil, sont déjà en cours d’instruction.
"La mort insensée de ces deux belles jeunes filles souligne la gravité des allégations portées contre Merck dans ces affaires - selon lesquelles la société aurait exagéré les avantages du Gardasil en tant que moyen préventif du cancer et ignoré les risques, y compris les risques mortels, le tout au seul profit de la société en fin de compte", a déclaré Monique Alarcon, avocate chez Wisner Baum.
Une publicité mensongère ?
Aux Etats-Unis aussi, les actions se multiplient. A titre d’exemple le procès intenté par la plaignante Kristine Zuggi de l'État américain de Caroline du Nord. Son enfant de 10 ans, Isabella Zuggi, a reçu la première dose de Gardasil le 26 août 2022. Elle a décidé de vacciner son enfant « après avoir été exposée à une publicité de Merck affirmant que le Gardasil est très sûr, que le Gardasil prévient le cancer et que les enfants doivent impérativement recevoir ce vaccin Gardasil ».
« Quelques jours après avoir reçu la vaccination, Isabella a commencé à développer des maux de tête, une léthargie, des courbatures et de la fièvre. Au fil du temps, les symptômes d'Isabella se sont aggravés. Elle a continué à souffrir de fortes courbatures et a développé des douleurs à l’estomac, de l’insomnie, des migraines, une fièvre de 38,3° qui a duré trois jours, de l’incontinence, des troubles du mouvement, des changements de comportement, une perte d’équilibre et des difficultés à prononcer des phrases complètes ».
Bien qu'elle ait consulté plusieurs spécialistes et subi divers tests et traitements, Isabella est décédée le 5 novembre 2022, après avoir été déclarée en état de mort cérébrale un jour plus tôt.
Isabella est décédée d'une encéphalite aiguë causée par une dérégulation de son système immunitaire. Avant la vaccination Gardasil, elle n’avait aucune maladie auto-immune.
"La plaignante allègue que l'injection de Gardasil faite à Isabella lui a causé de graves dommages débilitants dus à des réactions auto-immunes."
La deuxième plainte a été déposée par Lynne Guzman, de Pennsylvanie, au nom de sa fille de 12 ans, Sydney M. Figueroa. À 11 ans, Sydney a reçu sa première dose de Gardasil et en a pris une deuxième un an plus tard.
"La plaignante s'est appuyée sur les déclarations omniprésentes de Merck concernant la sécurité et l'efficacité du vaccin Gardasil lorsqu'elle a consenti aux vaccinations de Gardasil de sa fille", indique le procès-verbal.
"Après ses vaccinations Gardasil, Sydney a ressenti des maux de tête, un brouillard cérébral, de la fatigue, des étourdissements, des palpitations cardiaques, de l'épuisement, des douleurs dans les jambes, des bourdonnements d'oreilles, une sensibilité à la lumière, une faiblesse musculaire, des mouvements incontrôlés du cou, de la tête, des bras et des jambes, une incapacité à marcher normalement, trébuchements fréquents, incapacité à avaler (ce qui a finalement nécessité une sonde d'alimentation), problèmes de vision, difficultés respiratoires et douleurs nerveuses atroces ».
En raison de son incapacité à bouger, Sydney était confinée dans un fauteuil roulant et nécessitait des soins constants jour et nuit. Les médecins lui ont diagnostiqué un syndrome de tachycardie orthostatique posturale, un syndrome de Tourette et un trouble neurologique fonctionnel.
L'enfant est décédée d'une embolie pulmonaire, qui, selon le procès, était "directement imputable à l'immobilité continue due à ses maladies auto-immunes induites par le Gardasil". Une embolie pulmonaire est un caillot sanguin qui bloque un vaisseau sanguin dans les poumons, empêchant ainsi la circulation sanguine.
Le déni du risque vaccinal ?
Les plaignantes soutiennent que Merck n'a sciemment pas averti les prestataires médicaux et le public du risque d'effets secondaires ou de décès posé par Gardasil.
« Merck met régulièrement des vies en danger en pleine connaissance de l'efficacité très limitée et des graves dangers inhérents Gardasil », a déclaré l’avocat Wisner Baum.
Il affirme également que Merck a mené une « campagne de propagande incessante » visant à utiliser la culpabilité et la peur pour effrayer les parents et les inciter à vacciner leurs enfants ».
Les plaintes désavouent également les responsables des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ; en Allemagne, c’est l'Institut fédéral des médicaments et des dispositifs médicaux, qui est mis en cause…
Julie Gerberding, ancienne directrice de l'agence et, depuis 2014, vice-présidente de Merck, "a docilement guidé le vaccin Gardasil à travers le processus réglementaire du CDC, ignorant apparemment les preuves claires que l'efficacité du Gardasil n'était pas prouvée et que le vaccin pourrait être potentiellement dangereux", ont déclaré les avocats.
Les avocats affirment également « qu’il n’existe aucune étude prouvant que Gardasil prévient le cancer ».
"Parce qu'une infection persistante au VPH peut prendre des décennies pour conduire au développement d'un cancer du col de l'utérus ou de l'anus, et parce que les cancers du col de l'utérus et de l'anus sont si rares, une véritable étude d'efficacité nécessiterait des décennies et probablement des centaines de milliers, voire des millions, d'études qui devraient démontrer que l’élimination de certaines infections au VPH empêcherait réellement le développement du cancer du col de l’utérus et de l’anus ».
S'adressant aux médias en mars dernier, Bob Josephson, porte-parole de Merck, a défendu Gardasil contre les allégations de préjudice. « L’écrasante masse de preuves scientifiques – s’étalant sur plus de 20 ans de recherche et de développement – continue de soutenir le profil d’innocuité et d’efficacité de nos vaccins contre le VPH », a-t-il déclaré. « Nous défendrons vigoureusement ces cas. »
Aux Etats-Unis, selon le CDC, les vaccins contre le VPH sont considérés comme « très sûrs ». Avant son approbation, le vaccin Gardasil « a été étudié sur plus de 15 000 hommes et femmes et s’est révélé sûr et efficace », indique-t-il. L'agence recommande la vaccination systématique contre le VPH à l'âge de 11 ou 12 ans.
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Par Athena85 le 24 Février 2024 à 00:36
Un avocat allemand a publié les 45 numéros de lots les plus dangereux de la vaccination à ARNm...
Toute personne souffrant de dommages causés par la vaccination après l'injection d'ARNm peut et doit vérifier son numéro de lot. L'avocat Tobias Ulbrich, qui représente de nombreuses victimes du vaccin au sein du cabinet d'avocats Rogert & Ulbrich de Düsseldorf, a évalué ses données et publié les numéros de lots les plus dangereux.
Si, votre numéro de lot ne se trouve pas dans la liste ci-dessous, il vous sera possible de vérifier l’information en cliquant sur le lien d'accès à cette énorme base de données internationale intitulée : « À quel point mon lot est-il mauvais » (How bad is my batch).
Cela signifie que tout le monde y a maintenant accès, à condition d'en être informé, bien sûr… Cliquez sur le lien suivant :
Howbadismybatch.com (Utilisez 1 ordinateur car l’application n’est pas toujours fonctionnelle sur téléphone mobile. Ouvrez le lien avec Google. Tout en haut, à droite de l’écran, cliquez sur les 3 points verticaux : dans le menu déroulant, cliquez sur « Traduire ». Ensuite, allez directement au milieu de la page ainsi traduite : dans le paragraphe « Recherche par n° de lot, cliquez sur le lien en rouge : « Vérifiez le numéro de lot »).
Elle a été créée par des militants américains. Des gens attentifs ont remarqué très tôt que certains « lots » de Pfizer, BioNTech et Moderna étaient associés à un nombre particulièrement important d’effets secondaires.
Tobias Ulbrich veut prouver que les dégâts les plus importants sont causés par un nombre limité de lots. Une liste des numéros de lots les plus dangereux parmi les vaccins de BioNTech/Pfizer et Moderna, a été créée à partir de 3 357 ensembles de données enregistrées, et elle a ensuite été publiée.
"Les numéros de lots les plus dangereux (Pfizer) ":
Première injection : Deuxième injection :
EX8679 FE6975
1D020A SCUE19
FC3095 FE7011
EX35997 SCTN4
ABV3374 FE9174EW8904 FD7958
*********. EX8679
********* 1D020A
********* 1D015A
" Les numéros de lots les plus dangereux (Moderna) ":
Première injection : Deuxième injection : Troisième injection
3003603 214008 000086A
3004500 000114A 216C454
042G21A 000136 30049543003183 216044 000124A
214007 300423 000125A3002620 000124A 000128A
********** 000128A 045G21A********** 000077A 3004951
********** 2140121 000106A
********** 000132A 000114A
Le cabinet d'avocats Rogert & Ulbrich décrit ainsi son engagement :
« Le cabinet d'avocats Rogert & Ulbrich de Düsseldorf, spécialisé dans le traitement juridique des dommages massifs, traite actuellement plus de 1 500 mandats pour des personnes qui, de l'avis d'un médecin, ont subi des dommages à leur santé après avoir été vaccinés avec le vaccin à ARNm Covid-19. Dans ce contexte, plus de 5 000 premières consultations gratuites ont déjà été réalisées et des centaines de poursuites ont été intentées contre les fabricants de vaccins à ARNm ».
Des résultats confirmés par une étude danoise.
Selon l'évaluation actuelle d'Ulbrich, certains lots provoquent des dégâts particulièrement importants.
C’est exactement ce que dit une étude danoise qui a débuté en mars 2023, selon laquelle les dommages causés par la vaccination peuvent être attribués à des lots spécifiques du vaccin à ARNm. De même, après l’administration de vaccins issus de certains lots de BioNTech, on constate une augmentation des effets secondaires.
Cinq scientifiques ont donc écrit une lettre rendue publique à BioNTech et souhaitaient une explication possible du « fait que trois groupes différents de lots de vaccins avec des taux de déclaration très différents aient été observés ». L’étude souligne également « que les lots présentant des taux élevés de signalement d’effets secondaires étaient soit utilisés moins fréquemment, soit étaient de petite taille ».
La question se pose également de savoir en quoi « les lots correspondants diffèrent par leur composition ».
L'Institut Paul Ehrlich (PEI), responsable de la sécurité des médicaments et vers lequel les cinq chimistes se sont également tournés en raison de leurs inquiétudes quant à la sécurité du vaccin Pfizer-BioNTech, compte tenu des rapports croissants faisant état de dommages causés par le vaccin, est resté silencieux sur cette demande.
Des dégâts vaccinaux avec un nombre élevé de cas non signalés ?
Environ 9 000 personnes dans tout le pays ont déposé, dès le mois d’octobre 2023, une demande de reconnaissance des dommages causés par la vaccination contre le COVID . En juin 2023, le « Zeit Online » avait interrogé et évalué ces informations auprès des autorités des 16 Länder.
Après que le responsable d'une étude à l’hôpital de la Charité de Berlin, Harald Matthes, eut signalé que le nombre de complications graves était en réalité 40 fois supérieur à celui enregistré par l'Institut Paul Ehrlich (PEI), La Charité a rapidement pris ses distances avec Matthes et l'étude en question, devenue gênante.
Harald Matthes s'appuie sur une enquête qui étudie les effets secondaires des vaccins corona depuis environ un an.
Environ 40 000 personnes vaccinées ont participé à l’étude – huit personnes vaccinées sur 100 ont souffert d’effets secondaires graves. A titre de comparaison : l’Institut Paul Ehrlich arrive à 0,02 pour cent par dose de vaccin. Il faut préciser, que les chiffres officiels de l’Institut Paul Ehrlich ont été remis en question à plusieurs reprises par différents groupes de médecins.
Le directeur de l'étude exige, maintenant, des actions.
Harald Matthes, responsable de l'étude, déclare au MDR que ces chiffres ne sont « pas surprenants ». Il fait référence à des études menées à l’étranger avec des résultats similaires.
Étant donné qu’environ 179 millions de doses ont été injectées en Allemagne, cela signifierait qu’environ 500 000 personnes vaccinées seraient confrontées à de graves effets secondaires.
Matthes exige donc que « les médecins agissent » : « Nous devons aborder les propositions thérapeutiques et en discuter ouvertement lors de conférences et en public, sans être perçus comme des opposants à la vaccination ».
On ne peut pas encore dire avec certitude s’il y a des victimes du vaccin qui sont également «cachées » parmi environ un million de cas de longue durée de Covid, soit environ dix pour cent des personnes souffrant de Covid-19 . Les symptômes des Post Vacs et du Long COVID sont diffus et similaires.
Les enquêtes sur les cas de COVID longs, avec une distinction entre vaccinés et non vaccinés, ne sont pas poussées. Mais peut-être qu’un examen du certificat de vaccination et une comparaison des numéros de lots permettront de faire la lumière sur la question du Long COVID par rapport aux Post Vacs...
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Mais que doivent faire les personnes vaccinées si elles se retrouvent sur cette liste après l'avoir comparée à leur certificat de vaccination ?
Afin de fournir de plus amples informations à ceux qui ont été vaccinés, les avocats se sont entretenus avec le professeur Ulrike Kämmerer. Elle est biologiste, a rédigé son mémoire de diplôme en virologie, sa thèse et son « postdoc » sur le diagnostic des maladies virales du cœur et son habilitation en immunologie reproductive. Le professeur Kämmerer mène depuis des années des recherches sur le métabolisme, l'immunologie, le cancer et la nutrition.
Ulrike Kammerer. : "Les centres de vaccination se sont vu attribuer les lots de manière centralisée. je le sais grâce à un vaccinateur lui-même qui travaillait dans un grand centre de vaccination - où tout était centralisé. Et les livraisons ont été effectuées via ces grands centres logistiques qui, à ma connaissance, étaient aux mains de la Bundeswehr (armée allemande).Des commandes étaient souvent passées et le cabinet médical ne savait même pas s'il recevrait le nombre commandé. Les mauvaises langues disent qu’il s’agissait d’un principe de rareté pour rendre la vaccination plus attractive. Les médecins étaient heureux lorsqu’ils en avaient commandé 48 et en avaient reçu 24.
Cela, c’était au début. Mais on parle d’un grand centre de vaccination qui administrait plus de 1 000 injections par jour à son apogée, c’est-à-dire à l’hiver 2021. Cela signifie, par exemple, qu’un centre a simplement reçu dix mille doses en un seul lot et les a également toutes utilisées.
Et puis, bien sûr, il se pourrait que beaucoup de personnes aient officiellement reçu un lot et n'aient toujours subi aucun dommage parce qu'elles n'ont pas reçu l'injection, si certains employés faisaient des affaires supplémentaires en vendant des certificats de vaccination. Lors de séances de vaccination parfois chaotiques, personne ne pouvait contrôler ce qui se passait. Souvent x équipes vaccinaient en même temps, même sans médecins…
À l’inverse, cela signifierait que le pourcentage de ceux qui se retrouvent en difficulté augmenterait. Mais maintenant, pour être très précis : si quelqu'un a trouvé son numéro dans la liste, il n'y a pas matière à s'affoler inutilement. si la personne va bien, alors tout va bien.
Si aucun effet secondaire n’est encore apparu, restez calme. Pour la plupart des gens, cette campagne de vaccination remonte déjà à un an.
Ce que vous pourriez faire - les effets secondaires les plus courants sont en fait cardiaques, c'est-à-dire des problèmes cardiaques qui peuvent alors passer inaperçus - c'est de faire un ECG d'effort pour voir s'il est perceptible.
Les principaux problèmes, surtout chez les jeunes, sont l’inflammation du muscle cardiaque et même les crises cardiaques ou quelque chose de similaire. Vous pouvez les reconnaître grâce à un ECG et, également, grâce à des valeurs cardiaques spéciales dans le sérum. D'une part, c'est relativement peu coûteux, et si quelqu'un n'a pas de problèmes évidents, on peut vérifier d'abord si la personne a développé des anticorps contre les protéines de pointe (Spike).
Et, beaucoup plus simple : faire un test d'anticorps , disponible sous forme de service IGeL, ça coûte environ 17,50 euros. Parce que si aucun anticorps ne s’est formé, le corps n’a probablement pas déclenché beaucoup de pic et n’a pas répondu. Le risque est alors déjà très faible.
Il est possible que vous obteniez également ces anticorps parce que vous avez eu simplement le Covid. Effectuez ensuite un deuxième test pour ce qu'on appelle la nucléocapside. Si vous avez réellement eu une infection virale, et si vous n’aviez que le pic, alors vous n’auriez eu que la vaccination sans l’infection. S’il est écrit anticorps contre la nucléocapside, alors ce sont les anticorps N, c’est-à-dire simplement la première lettre du nom. Et si vous regardez l’anti-pic, il n’indique généralement que les anticorps S. Ce sont ces deux-là qu’il faut vérifier.
Mais si quelqu'un est atteint d’effets secondaires, il peut - une chose est sûre - faire un test sanguin immunologique.
Dans le pire des cas, si vous avez des anticorps anti Spike très élevés, alors je dirais que la prochaine étape pourrait être de faire les test D-dimères, ce qu'on appelle la coagulation sanguine, ou de les faire tester au préalable avant toute injection et après l’injection pour comparer les résultats.
Ensuite, c'est juste une prise de sang. Il faudrait regarder : si vous avez un pic très élevé et une coagulation sanguine peut-être perceptible, vous devrez probablement prendre des médicaments antithrombotiques prophylactiques afin qu'aucun infarctus ne se produise en premier lieu, bien sûr en fonction de ce que le médecin traitant décidera.
La vérité progresse enfin et nul ne pourra plus l'arrêter..."
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