• Un peu partout dans le monde, des experts et des politiques s'insurgent contre les manœuvres de l'OMS. Les "traités pandémiques" pourraient faire du directeur de l'OMS le maître du monde.

    En France, le sujet est rarement abordé par "l'opposition" excepté par François Asselineau, Florient Philippot, et Nicolas Dupont-Aignan

    Ce qui nous laisse perplexe... Pas vous ? 

    L'OMS vise les pleins pouvoirs sur la santé dès 2024 grâce à la Fondation Bill et Mélinda Gates

    M. Tedros, le président de l'OMS qui vient d'être réélu pour 5 ans. L'homme qui voudrait, à tout moment, pourvoir déclarer une crise sanitaire de sa propre (enfin presque) initiative.

    En bleu clair, dans le texte, les références indispensables à la traçabilité de ces informations. Pour ouvrir le lien : Ctrl + clic.

     

    Une révolution est en cours dans les coulisses feutrées de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les quelques 300 amendements qui concernent le Règlement Sanitaire International et un futur traité pandémique, s’ils sont adoptés en mai prochain, conféreraient à l’OMS un pouvoir absolu en cas de déclaration d’urgence sanitaire par  son directeur. 

    “Un outil juridique contraignant” 

    Les 6 au 10 novembre et 4 au 6 décembre derniers se sont tenues à Genève plusieurs réunions préparatoires des pays membres de l’OMS en vue de la 77e assemblée générale de l’organisation qui aura lieu en mai 2024.

    Lors de la séance introductive, la délégation du Mexique, s’exprimant au nom de la région “Amériques”, dont les États-Unis, le Canada et le Brésil, a mis fin à des spéculations en confirmant l’aspect juridiquement contraignant des futurs outils à disposition de l’OMS (dès la minute 39) :

    D’une façon générale, nous pensons que cette nouvelle structure et le texte proposé est conforme à l’idée que nous nous faisons d’un outil juridiquement contraignant que nous pourrions adopter en mai 2024. […] Ce ne sera pas seulement un texte de bonnes intentions.

    “Ces réformes changeront la nature de l’OMS” 

    Selon James Roguski, un expert des réformes de l’OMS, le comité de l’OMS chargé d’évaluer  les propositions du groupe de travail sur la  révision du règlement sanitaire international a clairement affirmé dans un rapport (page 26) daté de février 2023 que les propositions en cours allaient complètement changer la nature de l’organisation. Celle-ci n’émettait jusque-là que des recommandations non contraignantes.

    Il est également question de nouvelles contraintes financières pour les Etats membres puisque les réformes prévoient l’alimentation d’un fonds permanent pour la recherche et la veille pandémique, argent dont les bénéficiaires seront les différents acteurs du complexe sanitaire.

    Ces déclarations mettent à mal celle du directeur même de l’OMS. En mars 2023, Tedros Ghebreyesus affirmait l’inverse dans un communiqué dénonçant de fausses informations circulant sur les réseaux sociaux :

    "L’affirmation selon laquelle l’accord cédera du pouvoir à l’OMS est tout simplement fausse. C’est une fake news. Aucun pays ne cédera de souveraineté à l’OMS".

    Des négociations sans voix critiques 

    James Roguski décrit ainsi l’état d’esprit qui entoure ces négociations et le manque flagrant de diversité des opinions représentées:

    "Les membres des délégations sont persuadés que les vaccins Covid sont une bonne chose, ils n’ont jamais été en contact avec des informations critiques. Leur seul but est de faire en sorte qu’à l’avenir, chaque pays reçoive sa part de doses et que la logistique soit centralisée par le directeur général, pour que chaque humain puisse être vacciné".

    Quid des prises d’influence illégitimes ? 

    L'OMS vise les pleins pouvoirs sur la santé dès 2024 grâce à la Fondation Bill et Mélinda GatesS’exprimant dans un documentaire diffusé sur France24 concernant le business autour de la malaria, German Velasquez, un ancien directeur à l’OMS, ne mâche pas ses mots :

    "Il y a exactement 25 ans, plus de 50% du budget de l’OMS venait des contributions publiques obligatoires des pays membres de l’OMS. Aujourd’hui, ces contributions publiques obligatoires ne représentent plus que 18 à 20%. Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation".

    Les 80% de contributions volontaires se partagent entre privé et public mais sont affectées de manière orientée par les donateurs. Ceux-ci influencent grandement les projets menés par l’organisation.

    Ceci expliquerait-il pourquoi aucun des amendements proposés ne traite justement de la question brûlante des conflits d’intérêts ? Ce manquement est d’autant plus troublant à une époque où l’industrie pharmaceutique cumule les amendes records, à l’instar du groupe Pfizer condamné régulièrement pour ses pratiques illégales et trompeuses.

    Plus loin dans ce même documentaire, l’ancien directeur parle d’une réorientation inquiétante au sein même de l’industrie pharmaceutique, passée inaperçue du grand public :

    "Pendant les 50 premières années de son existence, l’industrie pharmaceutique fabriquait des médicaments qui guérissaient des maladies. Depuis une vingtaine d’années, elle produit des médicaments qui traitent les maladies, peut-être parce que c’est plus rentable d’avoir un malade qui devient un client. L’objectif est d’abord le profit, avant l’intérêt public"

    À la lumière de ces informations, peut-on toujours considérer l’OMS comme une organisation internationale orientée vers le bien commun ? Selon les voix critiques, cette question est essentielle à élucider avant de lui donner plus de pouvoir.

    Plus puissant que tous.

     L’assemblée générale de 2024 fera date dans l’histoire car les modifications proposées, si acceptées, donneront des super-pouvoirs à son directeur, un poste actuellement occupé par Tedros Ghebreyesus, lui-même un proche de l’industrie pharmaceutique et un ancien cadre de l’Alliance du Vaccin (GAVI) créée par Bill Gates et également située à Genève. 

    En l’état, les réformes de l’OMS, si acceptées, permettront à l’ancien ministre de la santé d’Éthiopie de faire basculer toute la planète en état de crise, sans aucun droit de recours possible.

    Le directeur de l’OMS, malgré le fait qu’il n’a reçu aucun mandat démocratique, deviendrait alors de facto plus puissant que tous les chefs d’Etats réunis.

    Un précédent inquiétant avec la variole du singe… 

    On se souvient qu’en 2022, Tedros Ghebreyesus avait unilatéralement déclaré la variole du singe comme une ‘urgence de santé publique de portée internationale’, contre l’avis même de son propre groupe d’experts au sein de l’OMS.

    Suivant le bon sens, aucun pays membre de l’OMS n’avait suivi son appel à l’époque, mais sa seule déclaration avait ouvert les vannes de financements conséquents en faveur de l’industrie pharmaceutique.

    … et la “maladie X”.

    L'OMS vise les pleins pouvoirs sur la santé dès 2024 grâce à la Fondation Bill et Mélinda GatesSession “Se préparer à la maladie X” | WEF (World Economic Forum) Davos 2024

    Une année avant l’apparition du SARS-CoV-2, en 2018, le grand public découvrait la “maladie X” grâce à un article du Telegraph.

    Ce concept tiré du jargon militaire désigne “une maladie déclenchée par une mutation biologique, ou peut-être par un accident ou un attentat terroriste, qui prend le monde par surprise et se propage rapidement”. Une “inconnue connue”.

    Cette menace semble encore plus présente que jamais en 2024 puisque ce 17 janvier, une session du Forum Économique Mondial, le fameux WEF, intitulée “Se préparer à la maladie X” met à l’affiche Tedros Ghebreyesus en compagnie du président du conseil d’administration d’AstraZeneca.

    En voici la description :

    "Alors que l’Organisation mondiale de la santé vient d’annoncer qu’une “maladie X” inconnue pourrait entraîner 20 fois plus de décès que la pandémie de coronavirus, quels sont les nouveaux efforts nécessaires pour préparer les systèmes de santé aux multiples défis qui les attendent "?

    Le journaliste italien à la retraite Maurizio Blondet a rédigé un billet à ce sujet sur son blog, dans lequel il rappelle qu’une grande épidémie ne se produit en général que tous les 100 à 150 ans et que ce serait la première fois dans l’histoire de l’humanité que deux événements de cette ampleur se produiraient consécutivement.

     

    Le détail le plus troublant étant certainement la certitude que le taux de mortalité de cette future maladie inconnue imminente, soit 20 fois plus élevé que pour le SARS-CoV-2.

     

    Sachant qu’aujourd’hui la fuite de laboratoire (avec une tentative de dissimulation de preuves par la CIA) est l’origine la plus probable du virus du Covid selon le Département américain de l’énergie et le FBI, l’affaire a de quoi rappeler le scénario de certains films catastrophe...

    Une définition très large de la notion de “crise”

     Aujourd’hui, l’OMS édicte ses recommandations sur les urgences sanitaires uniquement dans le cadre de déclaration de crises sanitaires et dans le domaine de la santé.

    Si les réformes proposées sont acceptées, les situations lors desquelles l’OMS aura un rôle d’autorité s’étendront aussi à d’autres domaines grâce à l’introduction du concept “One-Health” ou “Une seule santé“. Celui-ci recouvre aussi bien l’environnement que la santé animale, le climat et même la santé psychologique.

    Le directeur de l’OMS pourra dans toutes ces situations, imaginées ou avérées, contraindre les Etats-membres à mettre en place les mesures qu’il dictera et qui impacteront tous les aspects de la société. 

     

    Liberté de la presse en danger 

    Des outils de censure sont également prévus pour que seules les informations “officielles” puissent circuler : les États devront prendre des mesures pour identifier et museler les citoyens, les lanceurs d’alerte et les journalistes qui diffuseraient des informations “fausses ou trompeuses” ou qui se livreraient à de la “désinformation”.

    Ceci est bien entendu contraire aux principes de nombreuses constitutions qui mettent en avant le droit d’être informé et la liberté d’expression.

    Opacité des négociations 

    Bien que les discussions en plénière soient disponibles au public, de nombreux documents et réunions qui jalonnent les négociations ne sont pas accessibles, freinant ainsi le démarrage d’un véritable débat démocratique dans les 190 pays concernés par ces réformes.

    Le manque de transparence est ressenti par les délégations elles-mêmes. Lors de la séance d’ouverture du 6 novembre dernier, nous apprenions par la délégation du Mexique qu’une partie des négociations se sont déroulées lors de “réunions informelles très constructives” (dès la minute 41) .

    Cette même délégation a sollicité les délégués pour qu’à l’avenir, vu leur importance, ces échanges informels soient… formalisés, “pour plus de transparence et éviter que certaines délégations trop restreintes soient exclues de ces discussions importantes”.

    Délais raccourcis

    Des réformes inquiétantes, il y en a déjà eu en 2022, comme le relevait le parlementaire anglais Mark Francois lors d’une intervention à la chambre des Lords le 18 décembre 2023 :

    "Parmi les cinq amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) proposés fin mai 2022 – et qui devraient être acceptés tacitement 24 mois plus tard en l’absence d’opposition – il y en a un qui est particulièrement problématique. Il s’agit de la modification de l’article 59, dans lequel le temps disponible pour s’opposer à un amendement passe de 18 à 10 mois".

    Selon le député, cela diminuera la possibilité pour les élus de rejeter de futures modifications du RSI par les voies démocratiques usuelles. 

    James Roguski affirme que ces amendements de 2022 n’ont pas été adoptés de manière réglementaire. Ceux-ci auraient dû être soumis aux délégations 4 mois avant le vote.

     Le 28 mai 2022, les délégations des USA, du Royaume-Uni et de plusieurs pays de l’Union européenne avaient déposé leur paquet de treize amendements devant l’assemblée de l’OMS pour votation en certifiant que ces amendements avaient été présentés lors de la plénière précédente. Or, on ne retrouve aucune trace de ces amendements dans les enregistrements de ces sessions. Douze parlementaires européens ont réagi le 28 novembre 2023 par une lettre à l’OMS demandant de prouver qu’un vote valable avait bien eu lieu. Sans quoi ces amendements pourraient être légalement invalidés.

    Le risque que ce même scénario se reproduise en 2024 pour forcer l’adoption des 300 amendements sans respecter ce délai de dépôt est bien réel, ajoute l’expert.

    En principe, les textes définitifs doivent être communiqués aux parties impliquées quatre mois avant le vote à l’Assemblée générale de la santé, en l’occurrence avant le 27 janvier 2024. Ce délai est nécessaire pour que les pays membres puissent réaliser une analyse juridique des réformes proposées.

    L’expert rappelle aussi qu’à l’origine, ce sont les États-Unis qui voulaient faire passer de dix-huit à six mois le délai d’opposition des Etats membres. Une demande pour le moins impromptue à l’aube de réformes majeures, mais qui s’explique peut-être par la volonté de l’administration Biden de mettre sous toit ces réformes, avant la fin du mandat présidentiel en cours, fin 2024.

    Référendum populaire en Suisse? 

    L’article 141 de la Constitution suisse prévoit que “les traités internationaux qui contiennent des dispositions importantes fixant des règles de droit ou dont la mise en œuvre exige l’adoption de lois fédérales” soient soumis à un référendum facultatif.

    Dans une analyse des enjeux du nouveau “traité pandémique” et des modifications du Règlement sanitaire international prévus pour 2024, l’avocat suisse Me Henri Gendre et le Dr Philippe Vallat, expert en santé publique, ont relevé l’existence d’un risque réel que ces accords soient acceptés sans aucun débat démocratique. Ce serait notamment le cas si les autorités venaient à considérer ces amendements comme des changements mineurs d’un traité existant.

    Contactée à ce sujet, la Chancellerie fédérale nous a renvoyé vers l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). En résumé,  l’OFSP décrit le processus en détail, mais sans pouvoir déterminer en l’état si oui ou non le peuple suisse sera amené à se prononcer sur l’adoption de ces réformes.

    L’OFSP admet que “le calendrier est très ambitieux et les sujets abordés dans ce processus sont cruciaux” et juge “difficile d’estimer sur un résultat qui sera disponible en mai 2024”. Ce ne sera qu’une fois les textes finalisés et adoptés par l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS) qu’il sera possible de déterminer quel sera le processus d’adoption en Suisse.

     

    Contestations 

    Alors que de nombreuses pétitions pour arrêter les réformes de l’OMS circulent sur Internet, comme celle de l’ONG CitizenGo qui a récolté presque un demi-million de paraphes, certains politiciens ont déjà pris les devants. 

     Le premier Ministre slovaque Robert Fico a déjà déclaré vouloir rejeter les deux instruments de l’OMS, estimant que les politiques Covid ont violé les droits humains fondamentaux et que les traités constituent une atteinte à la souveraineté des États.

    En Suisse, le Conseiller national de droite Franz Grüterinterpellé le Conseil fédéral en septembre 2023. Les autorités fédérales ont affirmé en réponse que le respect des droits fondamentaux était garanti par la loi et la Constitution et que la voie juridique est un garde-fou suffisant contre toute mesure disproportionnée. Une position qui semble chancelante au regard du déroulement de l’expérience du Covid,la justice n’aura été rapide que pour soutenir les décisions officielles. Les citoyens victimes du zèle des autorités n’ont pu faire que partiellement valoir leurs droits légitimes, souvent au terme de procédures légales longues et coûteuses, trouvant leur issue bien après la fin de la crise, sans compensation pour les dégâts causés.

    En Estonie, 11 parlementaires du Parti populaire conservateur ont écrit fin novembre également une lettre à l’OMS pour critiquer et appeler à rejeter les réformes en cours.

    La gauche, habituée pourtant à dénoncer l’influence des lobbys sur la marche du monde, est étonnement absente du front des critiques.

    Affaire à suivre.

     

    L'OMS vise les pleins pouvoirs sur la santé en 2024 grâce à la Fondation B. & M. Gates

     

     Pour conclure, le Dr. David Bell, médecin de santé publique au Brownstone Institute et ancien responsable de l’OMS a publié l’article « Pandemic Preparedness and the Road to International Fascism » dans l’American Journal of Economics and Sociology :

     

     « L’espoir de cet article et de cette conversation est de faire réfléchir la santé publique à ses actions, car elles ont causé à plusieurs reprises de grands dommages à la société au cours des derniers siècles, et encore, très récemment. Et il est clair qu’ils sont à nouveau sur cette voie », a-t-il écrit.   

     

    En attendant, réveillez les députés et sénateurs de vos circonscriptions respectives : demandez-leur de se positionner clairement sur ce dossier et de vous tenir informés de leurs actions...

     

     

    Lisez le livre de Christian Rouas  : L'Emprise du Mondialisme

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  • Un discours vrai et courageux prononcé dans la proverbiale « fosse aux lions ». Les plus grands et les plus puissants ennemis de la liberté aux idéaux néo-marxistes se réunissent chaque année à Davos pour une « réunion de meute ». Ce qu’ils présentent là-bas et chez eux comme un plan de sauvetage du monde est en réalité la catastrophe qu’ils prétendent éviter. Rafraîchissant ! Espérons qu’il a un bon service de sécurité car, après un tel discours, qui lui a valu beaucoup d’ennemis, le risque d’un « accident » n’est pas à écarter…

    Le discours du Président  argentin, Javier Milei à Davos : ça décoiffe !  

       par R. Werner 

       Le président argentin Javier Milei a prononcé un discours sur le programme libertaire, au       WEF.  

     

       « L’Occident est en danger à cause de l’infiltration socialiste de l’intérieur »

     

    Dans son discours au WEF, le président libertaire argentin Javier Milei a combiné une leçon économique avec un avertissement contre le collectivisme sous toutes ses formes. L'homme politique est arrivé sur un vol régulier, qu'il a payé en privé.

    Le jour de son arrivée au Forum économique mondial (FEM) de Davos, le président argentin Javier Milei, en poste depuis décembre 2023, a expliqué aux journalistes le but de sa visite. Interrogé à ce sujet, Milei a déclaré vouloir « implanter les idées de liberté dans un forum contaminé par l’Agenda socialiste 2030 ». Le mercredi 17 janvier, le fondateur du WEF, Klaus Schwab, l'a accueilli comme orateur - et Milei n'a pas fait preuve de retenue diplomatique dans son discours.

    « L’État n’est pas la solution, mais le problème ».

    Milei a averti les participants au forum que le monde occidental courait un énorme danger. Cela est principalement dû à une négligence personnelle.

    Les dirigeants occidentaux ont « abandonné le modèle de liberté au profit de diverses versions de ce qu’on appelle le collectivisme ». Selon lui, c’est devenu un phénomène répandu au cours des dernières décennies. Certains des acteurs concernés étaient peut-être motivés par le désir d’aider les autres, d’autres souhaitaient peut-être appartenir à une classe privilégiée.

    Il a expliqué  et  fait comprendre « que les expériences collectivistes ne pourront jamais être la solution aux problèmes qui affectent les citoyens du monde ». Ce sont   « plutôt leurs racines ». Une vision du monde basée sur cela « mène inévitablement au socialisme, et donc à la pauvreté ».

    Le capitalisme a réfuté le mythe de la « surpopulation », par ailleurs, grande obsession du WEF...

    Milei a ensuite utilisé les 20 minutes dont il disposait pour expliquer les avantages d'une économie de marché libre basée sur la propriété privée et l'entrepreneuriat. Il s’appuie pour cela sur des théories économiques, mais aussi sur des observations empiriques.

    "Le monde vit actuellement son meilleur moment", a souligné le Président. Cela est principalement dû aux pays libres, dont les dix pour cent les plus pauvres de la population sont encore plus riches que 90 pour cent des habitants des pays non libres. Dans les pays libres, les citoyens ont une espérance de vie 25 % plus longue.

    Depuis 1800, la population mondiale a été multipliée par huit, tandis que dans le même temps le PIB mondial a été multiplié par quinze. La proportion de personnes extrêmement pauvres est passée de 95 à 5 pour cent au cours de la même période.

    « L’Argentine connaît depuis des années l’échec de l’intervention de l’État »

    Milei a ensuite critiqué la théorie économique néoclassique et les écoles de pensée qui en découlent. « Ils se sont montrés incapables d'adapter leurs modèles dès que la réalité les contredisait ».

    L'économiste a également souligné que, selon lui, il n'y a pas de défaillance du marché, mais que les socialistes l'affirment généralement uniquement pour justifier l'intervention de l'État. Cependant, c’est l’intervention du gouvernement qui finirait par inhiber l’innovation, la création de valeur et les profits – et ainsi appauvrir la communauté dans son ensemble.

    Milei jugé inutile la lutte contre les structures monopolistiques parce qu'elles n'étaient de toute façon que temporaires et que les réglementer causerait plus de mal que de bien. Non seulement la théorie montre que les interventions de l’État sont néfastes, mais aussi les preuves empiriques. Cela se produit en Argentine depuis près de 100 ans.

    Critique claire de l’agenda féministe

    En effet, la politique d’intervention de l’État n’est pas un moyen pour parvenir à une fin, mais devient inévitablement une fin en soi :

    « Ce que recherchent les collectivistes, ce n’est pas plus de liberté, mais plus de réglementation. Cela crée une spirale descendante, au terme de laquelle tout le monde devient plus pauvre et nos vies dépendent de bureaucrates dans des bureaux luxueux.»

    « Entre-temps, les socialistes ont renoncé à la lutte des classes et l’ont remplacée par d’autres conflits sociaux mis en scène qui, en fin de compte, nuisent de la même manière à la communauté et à la prospérité » .

    Le premier d’entre eux était ce « combat ridicule et contre nature entre hommes et femmes », a-t-il dit pour décrire le féminisme. Il a développé son raisonnement en précisant que, non seulement cela n’a apporté aucun progrès, mais au mieux cela a créé des postes de suppléance pour des bureaucrates qui n’ont rien apporté de productif à la société. On peut les trouver, par exemple, dans les ministères des femmes ou dans les « organisations internationales qui promeuvent ce programme ».

    Milei rejette également les idées malthusiennes sur la « protection du climat ».

    Un autre conflit présenté par les socialistes est celui entre les humains et la nature. Cela présente les humains comme des nuisibles sur une planète qui doit être protégée à tout prix. Cela va « jusqu’à l’exigence d’un contrôle de la population ou à l’agenda sanglant de l’avortement ».

    Avant son apparition à Davos, Milei avait déjà expliqué à plusieurs reprises pourquoi les idées malthusiennes, également communes aux cercles de pensée d'élite comme le « Club de Rome », n'étaient pas adaptées pour expliquer les liens réels.

    Un coup porté sans ménagement à Klaus Schwab..

    Selon Milei, ces « idées néfastes » ont trouvé un fort soutien dans nos sociétés :

    « Les néo-marxistes ont réussi à s’ancrer dans l’esprit communautaire du monde occidental. Ils l’ont fait en s’appropriant les médias, la culture, les universités et les organisations internationales ».

    Dans son discours, le président argentin a également pris soin de s'en prendre à son hôte, le WEF :

    « L’exemple le plus récent est peut-être celui-ci, car ce sont des institutions qui ont une énorme influence sur les décisions politiques et économiques des pays qui appartiennent à des organisations multilatérales. »

    En effet, ces dernières années, les principaux représentants du WEF ont présenté à plusieurs reprises des concepts sous le signe de la durabilité, que les critiques ont qualifié d'élitiste et incapable de recueillir une majorité au niveau de l'État.

    Les entrepreneurs ne doivent « pas se laisser intimider par la classe politique »

    Heureusement, nous sommes « de plus en plus nombreux à faire entendre notre voix ». Si ce n’était pas le cas, il en résulterait inévitablement plus de réglementation, plus de socialisme, plus de pauvreté et moins de liberté.

    Milei a qualifié de « héros » les entrepreneurs actuels qui ont contribué à accroître la prospérité en produisant des produits adéquats à des prix raisonnables. Vers la fin de son discours, il s'est adressé à eux en ces termes :

    « Ne vous laissez pas intimider par la classe politique ou par les parasites qui vivent aux dépens de l’État. Ne cédez pas à une classe politique qui veut juste rester au pouvoir et conserver ses privilèges.»

    Milei a terminé son discours par ces mots :

    « Vive la liberté, bon sang ! ».

    Milei ne peut pas tenir ses promesses électorales pour le moment, c'est encore trop tôt.

    Outre son discours, Milei était également à Davos pour des discussions officielles. Mercredi, il a rencontré la chef du FMI, Kristalina Georgieva, pour discuter d'un programme d'aide de 44 milliards de dollars. L'objectif était de contribuer à lutter contre la profonde crise économique en Argentine, dont Milei a pris la relève lors de son entrée en fonction. 

    Georgieva a déclaré à US News :

    « Nous avons parlé des profonds défis économiques et sociaux de l'Argentine et des mesures cruciales prises pour réduire l'inflation, promouvoir une croissance tirée par le secteur privé et utiliser les rares fonds publics pour aider les personnes les plus vulnérables. »

    Milei, confronté au problème de ne pas disposer de sa propre majorité au Congrès, se retrouve contraint de prendre des décisions au début de son mandat qui contredisent ses convictions.

    Cela implique d’augmenter les impôts pour générer des revenus à court terme afin de financer les programmes sociaux destinés aux plus vulnérables. Ces mesures ont particulièrement irrité les producteurs de soja et de maïs en Argentine. Milei vise à limiter cette durée à un an maximum.

    Les conditions de la dollarisation souhaitée ne sont pas encore réunies. Premièrement, dit Javier Milei, « nous devons stabiliser l’économie et traverser une dure phase d’austérité ».

    Milei s'est également présenté avec le projet de « supprimer le ministère de la Santé et la Banque centrale argentine». En décembre, il n'a remplacé le chef de la banque centrale .

    Le retrait annoncé de l'Accord de Paris sur le climat n'aura probablement pas lieu.

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  • Le Forum Economique Mondial et ses larbins :  les "Global Young Leaders"  - 1ère partie. 

    Il suffit de cliquer sur les mots en bleu dans le texte pour accéder aux sources...

    Introduction

    A l’heure où se presse à Davos le Gotha de l’économie mondiale, c’est-à-dire, chefs d’Etat, ministres, ambassadeurs… mais aussi, patrons des plus grandes entreprises mondiales, personnalités du monde de la tech, économistes de renom, journalistes influents, et même quelques célébrités du showbiz, (tous venus en jets privés), il nous a paru important de consacrer un dossier (en deux parties) sur ce qu’est vraiment le WEF (World Economic Forum), comment il a été créé, et surtout, qui sont ses serviteurs les plus zélés, dans quels buts….  Les années précédentes ont par exemple vu participer des influenceurs, des acteurs et des chanteurs…

    Le dénominateur commun de tous les participants, c'est leur influence dans leurs domaines respectifs, et comment l'utiliser au profit de la machine mondialiste.

    Tous vont se pencher (officiellement) sur un enjeu majeur : la quête de la paix dans le monde. En réalité, ils ne sont pas vraiment venus pour cela : le réchauffement climatique, les biotechnologies, la transformation numérique mondiale : identité et monnaies numériques =  menottes numériques, l’intelligence artificielle, la santé (plan mondial sous l’égide de l’ONU), l’économie, l’éducation, l'agriculture industrielle mondialisée, l'alimentation du futur, la sécurité, l’espace

    Le thème de cette 54ᵉ édition du Worl Economic Forum (WEF) est "Rebuilding trust", soit "Rétablir la confiance" en français. Et le 1er thème de l’ordre du jour : les enjeux de l’information - comment lutter contre la désinformation… (vaste chantier). L'inquiétude au sein du WEF tient aussi aux échéances électorales importantes : 2024 sera un année de transition : les élections européennes en Europe et les élections américaines pour la présidentielle. Face à de tels risques de "bascule" selon Ursula, "il faut maîtriser la communication, ne pas laisser dire n'importe quoi, et corriger au besoin"... En un mot : censurer !

    Qui a créé le WEF ?

    Le Forum économique mondial (WEF) n’est pas simplement une idée originale de Klaus Schwab. Il est né en réalité d’un programme de Harvard, sous l’égide du  Council on Foreign Relations (CFR) dirigé à l’époque par Henry Kissinger, financé par la CIA et mené à bien par John Kenneth Galbraith et le « vrai » Dr Folamour : Herman KahnCe sont eux qui ont recruté Klaus Schwab, qui l’ont aidé à créer le Forum économique mondial. 

    L'histoire du Forum économique mondial a été fabriquée pour donner l'impression, au départ,  que l'organisation était une création strictement européenne, mais ce n'est pas le cas. En fait, Klaus Schwab disposait d’une équipe politique américaine d’élite travaillant dans l’ombre qui l’a aidé à créer une organisation mondialiste basée en Europe. 

    Si vous connaissez un peu  l'histoire de Klaus Schwab , vous saurez qu'il a fréquenté Harvard dans les années 1960, où il a rencontré le professeur Henry A. Kissinger, un homme avec qui Schwab nouera une amitié pour la vie. Mais, comme pour la plupart des informations tirées des annales des livres d’histoire du Forum économique mondial, ce qu’on vous a raconté ne représente pas toute l’histoire. En fait, Kissinger a recruté Schwab lors du séminaire international de Harvard, financé par la Central Intelligence Agency des États-Unis. Bien que ce financement ait été révélé l’année où Klaus Schwab a quitté Harvard, le lien est passé largement inaperçu, jusqu’à présent. 

    Le Forum économique mondial de Davos (WEF) est un forum de premier plan pour les gouvernements, les entreprises mondiales et les entrepreneurs internationaux. Fondé en 1971 par l'ingénieur et économiste allemand Klaus Schwab, le WEF décrit sa mission comme « façonner les agendas mondiaux, régionaux et industriels » et « améliorer l'état du monde ». Selon son site Internet, « l'intégrité morale et intellectuelle est au cœur de tout ce qu'elle fait » (!).

    LE VRAI BUT DU WORLD ECONOMIC FORUM 

    Permettre aux élites impérialistes anglo-américaines de façonner les politiques européennes selon les intérêts américains (ce que le Général de Gaulle n’a jamais accepté).

    COMMENT ? 

    En asservissant, depuis plus de 25 ans, le personnel politique européen, notamment français, allemand, belge, italien, espagnol, qui forme le premier socle de l’Europe.

    Ce qui implique une sélection rigoureuse des candidats aux élections les plus importantes (présidentielles, législatives, régionales notamment). Et d’écarter de toutes les manières possibles, les candidats qui ne remplissent pas les critères attendus, en faisant en sorte que les médias ne les invitent pas à s’exprimer, n’évoquent même pas leur existence, les privent des parrainages nécessaires pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles… En un mot :  il faut invisibiliser ceux qui ne rentrent pas dans le moule idéologique.

     

    Les Young Global Leaders

    Le WEF  gère depuis 1993 un programme intitulé "Global Leaders for Tomorrow", rebaptisé en 2005 "Young Global Leaders" . 

    Ce programme vise à identifier, sélectionner et promouvoir les futurs dirigeants du monde dans les domaines des affaires et de la politique. Et effectivement, un certain nombre de jeunes dirigeants mondiaux ont réussi à devenir présidents, premiers ministres ou PDG (voir ci-dessous). Dans un discours prononcé en 2017, le fondateur du WEF, Klaus Schwab, avait qualifié ce processus de « pénétration des cabinets » (cabinets politiques, juridiques, d’affaires, de magistrats) ...

    On sait parfaitement aujourd’hui,  que la création du WEF en 1971 a été une initiative de guerre froide dirigées par la CIA, inspirée par Henry Kissinger, pour coordonner et éduquer les dirigeants occidentaux à la manière du « Congrès pour la Liberté Culturelle » de gauche, qui s'est révélé  plus tard, être une plateforme tactique de la CIA . 

    Ce monde oligarchique constitue une « aristocratie » dont tous les membres (plusieurs milliers) se connaissent. De nombreuses ramifications sous forme d’instituts, d’associations, de clubs, d’élus, de dirigeants économiques… œuvrent dans le cadre du mondialisme.

     En 1984, le forum crée une sorte de « club » réunissant tous ces dirigeants afin d’accélérer ce processus globaliste. Ce fut l’Informal Gathering of World Economic Leaders (IGWEL) : c’est dans ce cadre à Davos que fut lancé l’Accord de libre-échange Nord-américain (NAFTA).

    C’est à partir de cette époque que les dirigeants politiques occidentaux ont commencé à gouverner, ouvertement, à l’encontre des intérêts de leurs peuples, voire contre leurs peuples… 

    Dans la liste des 21 membres de ces représentants au sein d’IGWEL on trouve Raymond Barre, Premier ministre français ; Pieter Dankert, Président du Parlement européen ; Leslie Fielding, Directeur général des relations extérieures de la Commission des communautés européennes ; Pieter Korteweg, ministre des Finances des Pays-Bas ; Otto Graf Lambsdorf, Ministre de l’Economie d’Allemagne.  

    C’est un panel de personnes qui révèle déjà la force de frappe de ce milieu, aux compétences diverses rendant possible le fonctionnement de la machinerie mondialiste. Un livre célébrant les 50 ans du forum de Davos, rédigé par ses dirigeants, : A partner in shaping history – The first 50 years, contient beaucoup de révélations sur le fonctionnement du Forum.

    Apprécions la perspicacité de l’équipe dirigeante de Davos mettant sur pied une « communauté » de futurs dirigeants appelés, pour la plupart d’entre eux, à tenir un rôle certain au service de la cause mondialiste…

    En 1992, la création du Global Leaders for Tomorrow (GLTs) prouve leur sagacité dans la sélection de certaines personnes (Tony Blair, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Martine Aubry, Anne Lauvergeon, José Manuel Barroso, Jean-Claude Junker, entre autres… 

    En ce qui concerne les années 1994 et 1995 : Yitzhak Rabin et Yasser Arafat ont aimablement répondu à l’invitation de Klaus Schwab. Et à la suite des « Accords d’Oslo », ils seront tous les deux Prix Nobel de la Paix en 1994… 

    Télécharger « 1994 11 27 Courriers Y. Rabin et 1995 09 14 Y. Arafat.pdf »

    En 1995, c’est le Cardinal Etchegaray, représentant de l’Eglise conciliaire qui est l’invité de Schwab qu’il remerciera ensuite par une lette dithyrambique (1er mars 1995) : l’Eglise conciliaire a fait officiellement allégeance au mondialisme, mais les fidèles de l’Eglise l’ignoreront encore quelques années… 

    Télécharger « 1995 03 01 Lettre Cardinal Etchegaray à Klaus Schwab.pdf »

    En 2002, Klaus Schwab a lancé à New-York le principe d’un dialogue religieux. Il a véritablement pris forme en 2004 avec le Conseil réunissant près de 100 religieux acquis au dialogue entre l’Occident et l’Islam : "Council of 100 Leaders for West-Islam Dialogue".

    Dans un précédent article, nous avions évoqué cette phase évolutive récente qui a vu l’adhésion aux thèses du Forum de Davos des principaux chefs religieux. (http://www.renitens85.fr/les-chefs-religieux-nouvelle-valetaille-du-forum-economique-mondial-kl-a215183755).

    Le Pape François a participé au "Council for Inclusive Capitalism", en décembre 2020.

    Télécharger « 2020 12 Le Pape François au Council for Inclusive Capitalism.pdf »

    2007 – La promotion du mondialisme exige l’indispensable contrôle du monde universitaire afin de repérer et de sélectionner les étudiants prometteurs pour la cause. Ainsi fut créé un forum réunissant de nombreux présidents à la tête d’universités prestigieuses, notamment la très fameuse London School of Economics (LSE) : c’est le Global University Leaders Forum (GULF). Aucun représentant français n’y figure.

    Outre de nombreux instituts et organismes financiers ayant accepté de servir les ambitions schwabiennes, on peut retenir les noms, entre autres, de : Cabinet McKinsey ; EDF ; l’établissement financier J.P. Morgan.

    Sur ce dernier nom, ouvrons une parenthèse : L’un des banquiers de J.P. Morgan, Jonathan Nadler a pris un congé sabbatique de six mois pour soutenir la campagne électorale d’Éric Zemmour pour la présidentielle de 2022. Un candidat « souverainiste » au service d’une faction oligarchique qui œuvre aux dépens de la civilisation française, qu’il dit défendre… Le système, qui ne fait rien gratuitement, est singulièrement habile pour mettre un leurre en scène  et tromper ainsi les patriotes français… et bien d’autres).

    Télécharger « 2021 12 02 E Zemmour et le banquier de JP Morgan.pdf »

     Il y a aussi la pratique du recrutement consistant à « anoblir » des personnes pleines d’avenir dans le cadre des Young Global Leaders : Bill Gates (1993), Jeff Bezos (1998), Mark Zuckerberg (Facebook), promotion 2004 ; Jimmy Wales , co-fondateur de Wikipédia (2007) ; Stéphane Bancel (Moderna, vaccin ARN), promotion 2009 ; Emmanuel Macron, promotion 2016, élu président de la République en 2017 ; Gabriel Attal, promotion 2020, porte-parole à l’époque du gouvernement Castex. Entre 2013 et 2021 :  Edouard Philippe, Chantal Jouanno, Jérôme Guedj (député PS), Bruno Bouygues, David Barroux (Les Echos), Mathieu Vérillaud (Axa, CFO) Franck Riester, Laurent Vallée (Carrefour), Mathieu Gallet, Arnaud Danjean (député européen), Arnaud Favry (BioMérieux), Matthieu Quyollet (SNCF), Coralie Dubost (Député), Guillaume Debré (TF1), Jean-Baptiste Djebari (ministre), Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat) … Et, dans le désordre : Christine Lagarde, Kristialina Giorgieva qui lui a succédé à la tête du FMI, Al Gore grand promoteur du réchauffement climatique et ancien président des Etats-Unis, Ursula von der Leyen, le chancelier autrichien Sebastian Kurz , l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi (2014-2016, sélectionné en 2012), les anciens Premiers ministres espagnols José Maria Aznar (1996-2004 , sélectionné en 1993) et José Luis Zapatero ( 2004-2011, sélectionné en 2001), Klaus Regling (PDG du Mécanisme européen de stabilité financière), Mabel van Oranje (princesse des Pays-Bas), le Premier ministre belge Alexander de Croo ( depuis 2020, sélectionné en 2015), Guy Verhofstadt (ancien Premier ministre belge Ministre, président du groupe de pilotage du Brexit), la ministre danoise de l'environnement Lea Wermelin , la Première ministre finlandaise, Sanna Marin , les anciens Premiers ministres finlandais, Alexander Stubb et Jyrki Katainen et Mark Leonard (directeur fondateur du Conseil européen des relations étrangères financé par Soros), et beaucoup d’autres qu’il est impossible de nommer ici par manque de place…

    Sources : Young Global Leaders et Global Leaders for Tomorrow sur WikiSpooks et le site officiel du WEF Young Global Leaders. 

     https://odysee.com/@swprs:3/wef-young-global-leaders-cabinets-2017:0?src=embed&t=81.619689

    Canada

    Dans un discours prononcé en 2017 , le fondateur du WEF, Klaus Schwab, a cité le Canada comme un exemple de la façon dont le WEF « a pénétré dans les cabinets » et a déclaré que le Premier ministre canadien Justin Trudeau et « plus de la moitié de son cabinet » étaient de jeunes leaders mondiaux.

    Justin Trudeau a été directeur de conférence du WEF , mais il n'a pas été confirmé comme un jeune leader mondial. Parmi les jeunes dirigeants mondiaux confirmés dans six cabinets depuis 2015 figurent la vice-première ministre Chrystia Freeland (sélectionnée en 2001 ; ancienne directrice générale de Reuters et membre du conseil d'administration du WEF), la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly (2016), la présidente du Conseil du Trésor. . Scott Brison (2005), le ministre de l'Immigration Sean Fraser (2022) et la ministre de la Famille Karina Gould (2020).

    D'autres membres du cabinet ont pris la parole lors de la réunion annuelle du WEF à Davos. Mark Carney , ancien gouverneur de la Banque du Canada, est membre du conseil d'administration du WEF. Dominique Anglade , députée du Parlement du Québec, est également Young Global Leader (2014).

    Membres de diverses royautés

    La princesse héritière Victoria de Suède, le prince héritier Haakon de Norvège , le prince héritier Fredrik de Danemark , le roi Willem-Alexander Ferdinand des Pays-Bas , le prince Jaime de Bourbon-Parme ( Pays-Bas ), la reine Rania de Jordanie , la princesse Reema Bint Bandar Al-Saud , Reine Lalla Salma du Maroc , roi Wangchuck du Bhoutan . 

    EXCEPTIONS 

     RUSSIE

    Dans un discours prononcé en 2017 , le fondateur du WEF, Klaus Schwab, a mentionné le président russe Vladimir Poutine comme un jeune leader mondial, mais Poutine ne figure sur aucune des listes de membres archivéesPoutine a assisté à une réunion du WEF en 1992 à Saint-Pétersbourg, où il était à l'époque chef de la commission des relations extérieures de la mairie. S’il a été approché, il est évident aujourd’hui qu’il n’a pas donné suite à ces démarches.

    L'entrepreneur russe Pavel Durov , fondateur des plateformes de médias sociaux VKontakte et Telegram, a été mentionné sur le site Web du WEF en 2017 comme Young Global Leader , mais il n’est plus dans le répertoire officiel des membres des Young Global Leaders : il a rejeté l’invitation.

    USA

     La députée américaine Tulsi Gabbard et l'entrepreneur américain Elon Musk ont ​​été nommés Young Global Leaders par le WEF mais n'ont apparemment jamais participé au programme (voir ici et ici ).

     

    MENTIONS PARTICULIERES :

    Le WEF a été impliqué de plusieurs manières dans la pandémie de coronavirus :

    1.  le WEF a été, avec la Fondation Gates, un sponsor de l’exercice prémonitoire de simulation de pandémie de coronavirus « Event 201 » , qui s’est tenu à New York le 18 octobre 2019 – le même jour que l’ouverture des Jeux mondiaux militaires de Wuhan, considérés par certains comme un possible « point zéro » de la pandémie mondiale ;
    2. le WEF est l’un des principaux partisans des systèmes d’identités biométriques numériques, affirmant qu’ils rendront les sociétés et les industries plus efficaces, plus productives et plus sûres. En juillet 2019, le WEF a lancé un projet visant à « façonner l'avenir du voyage grâce à la gestion numérique de l'identité des voyageurs par biométrie ». En outre, le WEF collabore avec l'alliance ID2020, financée par les fondations Gates et Rockefeller et qui gère un programme visant à « fournir une identification numérique avec les vaccins ». Le programme ID2020 considère notamment la vaccination des enfants comme « un point d’entrée pour l’identité numérique ».

    Pendant la pandémie de coronavirus (2020-2022), plusieurs jeunes dirigeants mondiaux du WEF ont joué un rôle de premier plan, promouvant, avec ardeur, des stratégies zéro Covid, des confinements sévères, des ports de masques et des « passeports vaccinaux » numériques. La liste suivante nous révèle qui sont ces jeunes leaders mondiaux.

    Jeffrey Zients (coordinateur américain de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche), Stéphane Bancel (PDG de Moderna), Nathan Wolfe (EcoHealth, Global Viral, Metabiota), Jeremy Howard (fondateur de l'influent groupe de pression « Masks for All »), Leana Wen (zéro-covid CNN), Eric Feigl-Ding (personnalité Twitter zéro covid), Gavin Newsom (gouverneur de Californie, sélectionné en 2005), Devi Sridhar (professeur anglo-américain zéro covid),  le président français Emanuel Macron, le chancelier autrichien Sebastian Kurz, la chancelière allemande Angela Merkel (sélectionnée en 1993), le ministre allemand de la Santé Jens Spahn , l'ancien Premier ministre le britannique Tony Blair (éminent partisan des « passeports vaccinaux mondiaux»), Jeffrey Sachs (président de la Commission Lancet Covid).

    AUSTRALIE – NOUVELLE ZELANDE

    La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern (Première ministre depuis 2017, sélectionnée en 2014) et le ministre australien de la Santé Greg Hunt (sélectionné en 2003 ; ancien directeur de la stratégie du WEF ). Ces deux personnalités ont déployé un zèle extraordinaire pendant la période de confinement et de vaccination contre le Covid 19 n’hésitant pas à employer des mesures coercitives pour vacciner leur population et pour maintenir un confinement extrêmement dur, allant jusqu’à faire interner les personnes non vaccinées…

    Le Forum économique mondial de Davos a effectivement été impliqué dans la gestion stratégique de la pandémie de coronavirus, en mettant l’accent sur l’utilisation de la pandémie comme catalyseur de la transformation numérique et de l’introduction mondiale de systèmes d’identités numériques.

     La vision 2018 du WEF :  Identité numérique biométrique :

    Le WEF est l’un des principaux partisans des systèmes d’identité numérique biométrique, affirmant qu’ils rendent les sociétés et les industries plus efficaces, plus productives et plus sûres. En juillet 2019, le WEF a lancé un projet visant à « façonner le futur du voyage" grâce à « une gestion numérique de l'identité des voyageurs basée sur la biométrie ». Par ailleurs, le WEF collabore avec l'alliance ID2020, financée par les fondations Gates et Rockefeller et qui gère un programme visant à « fournir une identification numérique avec les vaccins ».

     Le Forum Economique Mondial et ses larbins :  les "Global Young Leaders"  - 1ère partie.

     https://odysee.com/@swprs:3/wef-young-global-leaders-cabinets-2017:0?src=embed&t=81.619689

    En prenant en considération la création du WEF comme étant une initiative du CFR/CIA pendant la guerre froide (semblable à celle du « Congrès pour la liberté culturelle » de la gauche, exposé plus tard comme plateforme financée également par la CIA), les Young Global Leaders, au service du WEF/CFR/CIA,  devraient être considérés comme du personnel politique et économique  sélectionné par la CIA mais également, à son service...

     

     

     

     

    Le cauchemar dystopique est à notre porte. De nombreux films de science fiction ont annoncé le monde dans lequel nous allons basculer : le film "Time out" (2011) en est un bon exemple.

    L'affaire du Covid 19 n'a été que l'outil pour allumer la mèche, lançant ainsi le processus mondialiste. Nous vous révèlerons les détails de ce plan diabolique (non, le mot n'est pas trop fort), dans la 2e partie à venir de ce dossier...

     

     

     

     

     

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    2 commentaires
  • Quand les projets de Davos et de l'ONU se rejoignent...

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubileAu cours des huit dernières années, Il y a eu plusieurs approches discrètes de différents responsables religieux successivement invités au forum de Davos à l’initiative de Klaus Schwab et à la Conférence de Paris pour le climat en 2015 où les groupes bouddhistes, hindous, musulmans et chrétiens ont publié des déclarations sur le changement climatique, marquant un tournant dans le soutien des responsables religieux au programme climatique mondial, amplement évoqué dans la presse anglo-saxonne.

    C’est un revirement complet pour les adeptes de Davos et de l’ONU puisqu’ils s’agit maintenant de reconnaître que « la religion peut être un outil puissant lorsqu'elle est appliquée à la vente du discours sur le réchauffement de la planète ».

    Cette nouvelle stratégie a gagné du terrain au sein de l'ONU et du Forum économique mondial (WEF), où la foi religieuse était traditionnellement considérée comme une grande rivale voire une ennemie, par les principaux responsables économiques et politiques de la planète qui siègent à Davos, depuis plus de trente ans.

    Les agences mondialistes accueillent maintenant l'aide des chefs religieux luttant contre le changement climatique, comme l’un des 17 objectifs de développement durable de l'ONU dans le cadre du fameux « Agenda 2030 ». On peut légitimement se demander quelle sera la contrepartie du "deal" ?

    L'objectif climatique de l'ONU à l'horizon 2030 appelle à une réduction « profonde, rapide et durable » des émissions de gaz à effet de serre de 42%, et l'ONU vise des émissions nettes nulles d'ici 2050 ; elle prévoit que les températures mondiales augmenteront de plus de 1,5 degré Celsius d'ici 2035.

    La fin justifie les moyens... Ce ne sont pas d’avis scientifiques dont ils ont besoin mais de croyants. Et, par affinités, soit des croyants écologistes soit des croyants religieux.

    Parce que du côté des scientifiques, l’heure est à la dissidence qui grandit et s’organise depuis 2021 : 

    1 100 scientifiques et professionnels déclarent : "Il n'y a pas d'urgence climatique"

     Et cette dissidence contrarie beaucoup les plans de Klaus Schwab qui pense avoir trouvé la parade en instrumentalisant les différentes religions.

    Néanmoins, certains chefs religieux s’alarment de l'implication de leurs collègues dans le débat sur le climat.

    "Je pense que c'est un programme dangereux car il détourne l'église de sa principale vocation qui est de gagner les gens à la foi en Jésus-Christ. Nous devrions être beaucoup plus préoccupés par ce que Dieu pense », a déclaré Robert Jeffress, pasteur de la Première Église baptiste de Dallas, à la presse.

    De son côté, l'ONU annonce Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubilela nouvelle de la lettre papale du pape François, sur le changement climatique, adressée à tous les évêques catholiques, intitulée Laudato Si.

    Le chef spirituel de 1,36 milliard de catholiques fait la course en tête pour ce nouvel apostolat. Il a joué de son influence considérable pour « participer au sauvetage la planète », arguant « que la dégradation de l'environnement nuit aux citoyens les plus pauvres du monde ».

    « J'en appelle donc d'urgence à un nouveau dialogue sur la façon dont nous façonnons l'avenir de notre planète », a écrit le pape François.

     Photo : Le pape François prononce un discours comme d'autres chefs religieux et scientifiques écoutent lors de la réunion « La foi et la science : vers la COP26 », au Vatican le 4 oct.2021.

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubile

    Et bien que le Pape n'ait pas pu assister au sommet de la COP28 de l'ONU sur le climat à Dubai, aux Émirats arabes unis, il a envoyé un message pour l'inauguration du tout premier pavillon de la foi lors de l'événement, soulignant la responsabilité des chefs religieux de prendre soin de la planète.

    Photo : Une femme entre dans le « pavillon religieux » lors du sommet des Nations unies sur le climat de la COP28 à Dubai, dans les Émirats arabes unis, le 6 décembre 2023.

    A cette occasion, de nombreux chefs religieux se sont ainsi joints aux responsables de l'ONU pour exiger que les institutions financières cessent de financer des projets de combustibles fossiles.

    Les dirigeants du Conseil œcuménique des Églises, du Conseil musulman des anciens et du New York Board of Rabbis ont publié des déclarations en 2021 et 2022 disant que les banques, les fonds de pension et les compagnies d'assurance avaient un « impératif moral » pour arrêter d'investir dans les combustibles fossiles.

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubileDe son côté, Michael O'Fallon, fondateur de Sovereign Nations, un site médiatique consacré à la préservation de la souveraineté nationale, s’est largement exprimé dans la presse anglo-saxonne au sujet de ce qu’il considère comme un « développement inquiétant » des religions.

    « L'agenda pour le changement climatique fait partie de la quête de l'ONU et du Forum mondial pour gouverner l'énergie et la richesse du monde, et mettre en place une gouvernance mondiale au détriment des Etats. Cela va tout changer si nous ne les arrêtons pas complètement », a-t-il déclaré.

    Michael O'Fallon lors d'une conférence à Londres.en 2022.

    En tant que preuve du nouvel ordre mondial, il a évoqué la Terra Carta, un document sur « les droits des personnes et des planètes », calqué sur le modèle de la Magna Carta datant de 808 ans.

     

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubile

    La Terra Carta 2021 fait partie du plan de marché durable lancé par le roi britannique Charles, qui est à la tête de l'Église d'Angleterre et qui entend bien jouer un rôle prépondérant dans la nouvelle stratégie du Forum Economique Mondial.

    « Conformément à son mandat, la "nature" doit se voir accorder des "droits fondamentaux et une valeur" pour garantir un héritage durable et tangible pour cette génération » a-t-il déclaré.  

    Le Roi Charles III prononce un discours à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du Sommet mondial pour l'action pour le climat qui s'est tenue à la COP28 à Djouba (Émirats arabes unis) le mois de 1er décembre 2023.  

     

    Par ailleurs, des groupes chrétiens conservateurs, comme l'Association nationale des évangéliques (NAE), se sont joints au mouvement environnemental en pensant « suivre les traces de Jésus en aidant les pauvres et les vulnérables » qui, selon les mondialistes, souffriront le plus du changement climatique.

    De son côté, Robert Jeffress confirme que « L’église n’est pas à vendre » :

    « Que les églises souscrivent à la déclaration et aux objectifs des Nations unies, équivaudrait à la prostitution des cultes en permettant leur instrumentalisation par une organisation extérieure. Le concept de nations est biblique, ce qui signifie qu'un gouvernement mondial ne fait pas partie du plan de Dieu » a-t-il dit.

    Dans son nouveau livre, "Are We Living in the End Times ?" publié ce mois-ci, Robert Jeffress déclare « que les gens devaient être politiquement et spirituellement conscients de ce qui se trame contre eux ». Le pasteur baptiste du Sud est connu comme étant un conseiller spirituel de l'ancien président Donald Trump.

    Une partie de l’argumentaire de ce « club mondial » mobilisé pour mettre fin aux variations climatiques, repose sur  l'idée principale que les pauvres du monde entier souffriront de plus en plus de la sécheresse et des inondations généralisées.

    Pourtant, les esprits critiques disent que « le remède mondialiste est bien pire qu'un scénario de changement climatique que beaucoup de scientifiques contestent maintenant », ajoutant « qu'ils ne sont pas surpris que l'ONU intègre la religion dans sa stratégie de communication ». 

    La fondation indépendante Climate Intelligence (CLINTEL) a publié cet été un communiqué déclarant « qu'il n'y avait pas d'urgence climatique ». Le document a été signé par près de 2 000 scientifiques et professionnels d'une soixantaine de pays au 1er décembre 2023. 

    Selon l'ONU, « la portée et l'influence considérables des groupes religieux et spirituels en font un groupe important et naturel » pour atteindre ses objectifs ambitieux.

    Une réunion similaire à la Convention-cadre sur les changements climatiques de 2022 a appelé les pays riches tels que les États-Unis à verser aux pays les plus pauvres des réparations pour la perte et les dommages causés par le changement climatique.

    De même, le Forum économique mondial a publié en 2016 un rapport intitulé « Le rôle de la foi dans les défis globaux systémiques », qui comprend une section qui déclare que le changement climatique ne peut être résolu sans religion.

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubile Le chancelier allemand Olaf Scholz s'adresse à l'assemblée aux côtés du fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial qui s'est tenue à Davos, en Suisse, le 26 mai 2022.

    « La religion offre une position morale qui peut aider à « légitimer la cause.  Il est nécessaire de formuler des récits d'espoir et de possibilités" a-t-il ajouté. " Les traditions religieuses ont une vaste expérience de la combinaison de perspectives à court terme avec une perspective à long terme et des récits convaincants".

     

     

    Diana Furchtgott-Roth, directrice de la Heritage Foundation pour l'énergie, le climat et l'environnement,  est professeure d'économie auxiliaire à l'Université George Washington. 

    Les chefs religieux, nouvelle valetaille du forum économique mondial : Klaus Schwab jubileMme Furchtgott-Roth a déclaré à la presse, à plusieurs reprises, qu’elle n'était pas surprise que les organisations internationales utilisent la religion, avant tout pour persuader les gens de la classe ouvrière qu'elles doivent faire des sacrifices pour protéger la planète.

    "Je pense que les écologistes utilisent n'importe quelle méthode pour faire avancer leur programme parce que leur programme entraîne des prix de l'électricité plus chers et des prix de transport plus élevés", a-t-elle déclaré.

     

    « Les disciples du programme climatique ne semblent pas comprendre que l'énergie renouvelable est moins fiable et plus chère, ce qui signifie qu'elle abaissera à terme, le niveau de vie de la classe moyenne », selon Mme Furchtgott-Roth.

    « Il y a moins d'énergie disponible en Amérique latine et en Afrique, ce qui signifie que la vie est déjà plus difficile pour les pauvres » .../... « Et la limitation des énergies fossiles, dans ces pays, comme restreindre l'usage de l’eau disponible, et celui des feux de bois pour cuire la nourriture, va provoquer d’énormes pénuries alimentaires, des famines, que les chefs religieux attribueront sans doute comme étant le résultat du changement climatique », a-t-elle ajouté.

    Parallèlement à cela, la hausse des coûts des carburants affecte déjà les prix des denrées alimentaires dans tous les pays.

    L'Independent Commodity Intelligence Services, qui analyse les marchés, a annoncé en septembre que les prix des denrées alimentaires continueraient d'augmenter à mesure que les coûts de l'énergie et des engrais augmenteraient.

    Mme Furchtgott-Roth a souligné l'interdiction soudaine au Sri Lanka en avril 2021, de l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides dans la production alimentaire, et la pénurie qui a suivi. À l'ONU, lors de la Conférence de 2021 sur le changement climatique, le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa avait fièrement souligné l'évolution de son pays vers l'agriculture biologique. Un an plus tard, les cultures ont été décimées et des milliers de Sri-Lankais, confrontés à la famine, ont pris d'assaut la résidence présidentielle, forçant le Président Rajapaksa à démissionner.

    "Nous avons donc des expériences réelles pour essayer de développer l'agriculture sans combustibles fossiles. Les chefs religieux qui craignent que le changement climatique nuise aux nécessiteux devraient comprendre que l'électricité et les transports coûteux font également très mal aux pauvres… Il est regrettable que chez certaines personnes, l'environnementalisme soit devenu une religion en soi destinée à contrôler les populations pour les mettre en esclavage », a conclu Mme Furchtgott-Roth.

     

    Croisade sans croix

    Force est de constater que, chez les responsables religieux, certains sont plus modérés que d’autres :

    D’un côté, au cœur d'une forêt primaire cambodgienne, des « moines écologistes » bouddhistes enveloppent les arbres dans des robes cléricales safran avant de les ordonner dans la foi bouddhiste. Cette pratique est un exemple de « l'activisme forestier » qui s'est répandu au Cambodge après que des moines thaïlandais dans les années 1990 ont commencé à ordonner des arbres comme ils le feraient pour un nouveau moine.  Les arbres ainsi ordonnés, deviennent sacrés et protégés de l'exploitation forestière illégale, car nuire à un moine ordonné est tabou chez les bouddhistes.

    A l’autre extrémité de ce groupe religieux, le plus actif est sans aucun doute le Pape François qui adhère sans restriction aucune et sans tabou, à la doctrine de Davos. Un pape plus inféodé aux puissances terrestres qu’à Dieu, relayant tous les mots d’ordre de la machine mondialiste dont il fait visiblement partie : réchauffement climatique, consignes sanitaires dégradantes, discrimination sociale institutionnelle, immigration sans contrainte, contrôle numérique des individus (pour leur sécurité, bien sûr) qui se répand d’un pays développé à l’autre… Un pape qui préconise à ses fidèles, une infinie soumission devant les « gens qui savent » et de ne pas croire qu’il convient d’interroger sa conscience et son instinct à tout propos… En résumé, de s’en remettre à ceux qui savent même s’ils se trompent…

    De fait, c’est tout à fait contraire à la ligne directrice dans laquelle s'inscrit la religion chrétienne, c’est-à-dire une invitation au mystère, à la transcendance, au miracle permanent : une philosophie qui consiste à déceler la présence de Dieu partout dans la nature et dans le cœur des gens, mais aussi la présence du mal jusque dans le cœur de ceux qui font semblant d’honorer Dieu…

    Choisir le parti des propagandistes qui profitent de la crédulité des gens, rejoindre les soldats du mensonge au cœur des officines qui inventent sans arrêt de nouveaux outils de manipulation des masses populaires, c’est partir pour une croisade d’où le Pape François et ses acolytes ne reviendront pas vainqueurs…

     En ce 27 décembre 2023, nous voici déjà bien loin de l'esprit de Noël, de sa joie, de sa magie, de sa lumière...

     

     

     

     

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