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PREVENIR LE CANCER - LA NOUVELLE STRATEGIE AMERICAINE
Dr Paul Marik : Stratégies clés qu'on ne vous dit pas pour aider à prévenir le cancer
« En fin de compte, 30 à 40 % des cancers sont évitables. … Et il y a des choses simples que les gens peuvent faire pour réduire leur risque de cancer », déclare le Dr Paul Marik, membre fondateur de la Frontline COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC) et ancien chef de la médecine pulmonaire et des soins intensifs à École de médecine de Virginie orientale.
« Le cancer est une grosse affaire. C'est très rentable. Le coût moyen de la chimiothérapie pour un patient est probablement de 120 000 $ et pas pour les molécules les plus récentes », explique le Dr Marik.
En France, une chimiothérapie coûte entre 5200 et 31200 € ; une immunothérapie, entre 80 000 et 116 000 €.
Paul Marik est l'auteur de « Soins contre le cancer : le rôle des médicaments réutilisés et des interventions métaboliques dans le traitement du cancer ». Dans cet entretien, accordé à un grand média californien, il détaille ses principales conclusions sur la prévention et le traitement du cancer.
Journaliste Jan Jekielek : Dr Paul Marik, c'est un tel plaisir de vous compter parmi les leaders d'opinion américains.
Dr Paul Marik : Merci, Jan. Merci de m'avoir invité à nouveau.
Journaliste Jan Jekielek : Lorsque nous avons parlé il y a quelques mois des leaders d'opinion américains, vous parliez du traitement et de la prévention du cancer. Vous êtes un professionnel de la santé bien publié, mais vous avez découvert qu’il existe tout un corpus de littérature scientifique bien établie dont vous ignoriez tout simplement l’existence. Nous disions à quel point c’était étonnant. Depuis, vous en avez fait une monographie et ce que vous avez révélé est absolument étonnant. S'il vous plaît dites-nous ce que vous avez découvert.
Dr Marik : Oui, tout cela était par accident. Je ne connaissais certainement pas cette information il y a trois ou quatre ans. De toute évidence, l’affaire du Covid nous a ouvert les yeux et a lancé cette quête de médicaments réutilisés et de thérapies alternatives. En fin de compte, 30 à 40 pour cent des cancers sont évitables.
Grâce à de simples changements dans votre mode de vie et grâce à des suppléments, vous pouvez réduire votre risque de développer un cancer. C’est vraiment important, car environ 10 millions de personnes sur la planète meurent chaque année du cancer. Environ 600 000 Américains meurent chaque année du cancer, et le cancer deviendra la principale cause de décès.
Cela va toucher un homme sur deux et une femme sur trois, c’est donc une maladie très courante. Il existe des mesures simples que les gens peuvent prendre pour réduire leur risque de développer un cancer. C'est bien publié, et cela a simplement été caché dans la littérature. C'est vraiment important.
De même, il existe des mesures très simples et efficaces que les personnes atteintes de cancer peuvent prendre pour améliorer leur qualité de vie et augmenter leurs chances d’entrer en rémission. Il s’agit de simples changements de mode de vie, de changements alimentaires et de l’utilisation de nombreux suppléments en vente libre.
Journaliste JAN Jekielek : J'ai regardé un jour un documentaire très intéressant sur le Dr Burzynski du Texas, qui exerce depuis des décennies. Il a découvert l'antinéoplaston, un moyen de traiter le cancer. Il a développé une clinique qui a connu du succès. Les gens de l’industrie et du gouvernement essayaient de le faire taire depuis des décennies, mais ils n’y parvenaient pas.
Il a continué et sa clinique est devenue un endroit où les cas jugés incurables pouvaient peut-être être traités là-bas, car cela avait aidé quelques personnes. Le message du documentaire était également que l'industrie ne voulait pas valider ses découvertes parce qu'il était seul détenteur des brevets. À l’époque, je me suis dit : « Cela semble très convaincant », puis j’en suis resté là.
Mais maintenant, avec tout ce que vous dites, toute cette image prend un nouveau sens. Nous avons parlé du diabète et il existe des traitements contre le diabète de type II qui ont très peu d’effets secondaires. Ils fonctionnent en fait très bien, mais encore une fois, ils sont largement méconnus de la communauté médicale au sens large. Dans combien de domaines est-ce réellement le cas ? Vous avez creusé le cancer. Combien de méthodes existe-t-il qui pourraient réellement fonctionner et dont on nous a dit qu'elles étaient dangereuses ou problématiques ?
Dr Marik : De toute évidence, le cancer est une grosse affaire et elle est très rentable. Le coût moyen d'une chimiothérapie pour un patient est d'environ 120 000 $. Les grandes sociétés pharmaceutiques gagnent beaucoup d’argent, et les oncologues de ce pays gagnent beaucoup d’argent. Alors que les médicaments dont nous parlons sont des médicaments bon marché et non brevetés, vous pouvez donc comprendre ce qui pose problème...
Cela va à l’encontre des grandes sociétés pharmaceutiques et de la médecine traditionnelle. C'est une tragédie car ce sont des thérapies très efficaces qui peuvent réellement améliorer l'état de santé du patient. Certains d’entre eux peuvent être utilisés en conjonction avec une chimiothérapie standard.
Nous ne disons pas qu’il faut abandonner la thérapie standard. Ceux-ci peuvent être utilisés comme compléments à la chimiothérapie standard, si les patients le souhaitent. J'ai été stupéfait récemment de découvrir que le MD Anderson Cancer Center, qui est probablement l'un des plus grands hôpitaux de cancérologie au monde, dispose effectivement d'un programme d'oncologie intégrative.
Là, ils conseillent, recommandent et accompagnent les patients dans des changements complets de leur mode de vie. Ces changements de mode de vie, qui incluent les thérapies de relaxation, le sommeil, une meilleure alimentation, de meilleures relations et l'exercice physique, peuvent réduire considérablement le risque de décès des patients par cancer. C'est une découverte étonnante.
Journaliste Jan Jekielek : Ils semblent l'appliquer dans des cas isolés. Mais cela n’est pas encore intégré dans la compréhension collective concernant la manière dont la maladie doit être traitée.
Dr Marik : Non. Vous pouvez consulter un oncologue traditionnel et lui demander : « Quels conseils diététiques me donneriez-vous ? L’oncologue dira : « L’alimentation n’a rien à voir là-dedans. Tu peux manger ce que tu veux. » Nous savons que c’est tout simplement faux. Il existe de nombreuses données scientifiques selon lesquelles des interventions alimentaires spécifiques peuvent avoir un effet profond sur le cancer, ce qui remet en question le récit standard.
Journaliste Jan Jekielek : Avec la méthode du Dr Burzynski, est-ce une véritable thérapie ?
Dr Marik : Oui, je pense que c'est réel. Cela a fait l'objet d'un examen minutieux et je pense que nous devrions être transparents et ouverts. D’après ma compréhension, cela semble être un traitement efficace contre le cancer. Je ne comprends pas toute la biochimie, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas l'étudier. Cela ne signifie pas que la FDA devrait l’interdire. Il faut enquêter.
Journaliste Jan Jekielek : De nombreux traitements contre le cancer entraînent des effets secondaires extrêmes. La radiothérapie et la chimiothérapie posent de sérieux problèmes de qualité de vie. D’un autre côté, ces antinéoplastons et la vitamine D ne constituent peut-être pas une panacée, mais ils ne sont pas associés à ce type de réductions spectaculaires de la qualité de vie, ce qui devrait donc faire partie de l’équation.
Dr Marik : Absolument. Pour de nombreux patients, le traitement de la maladie est pire que la maladie. On connaît l’extrême toxicité de la chimiothérapie et de la radiothérapie, mais ces antinéoplastons semblent plutôt bénins. Tous les médicaments réutilisés que nous recommandons sont extrêmement sûrs et efficaces. Qu’est-ce que le patient a à perdre ? Lorsque vous disposez d’une intervention peu coûteuse, sûre et susceptible de changer complètement la trajectoire de la maladie du patient, qu’avez-vous à perdre ?
Journaliste Jan Jekielek : Lorsque nous parlions du Covid dans le passé, nous parlions de la vitamine D. La vitamine D semble être une vitamine miracle qui affecte de manière significative le système immunitaire en conjonction avec certains autres suppléments. Mais d’après ce que vous dites, cela a aussi un impact positif sur le cancer, pas seulement sur le Covid.
Dr Marik : Oui. La vitamine D est vraiment une vitamine étonnante, et on devrait presque l’appeler une hormone. Comme nous le savons, c’est très efficace pour le Covid, c’est efficace pour la dépression, c’est efficace pour la maladie d’Alzheimer et c’est efficace pour le diabète. Il se trouve qu’elle est très efficace tant dans la prévention que dans le traitement du cancer. Il existe des données accablantes selon lesquelles les patients présentant une carence en vitamine D courent un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer.
À mesure que vous vous éloignez de l'équateur et que vous consommez moins d'ultraviolets B et moins de vitamine D, votre risque de cancer augmente et votre risque de maladie d'Alzheimer augmente. Il existe de très bonnes données selon lesquelles si vous donnez de la vitamine D aux patients, vous pouvez réduire leur risque de cancer. Chez les patients atteints de cancer, si vous leur donnez une dose élevée de vitamine D, cela améliore considérablement leurs chances d’entrer en rémission. Il s’agit d’un simple médicament en vente libre.
Journaliste Jan Jekielek : Vraisemblablement, certaines de ces choses pourraient également être utilisées en combinaison. Vous pouvez changer de régime alimentaire, vous pouvez prendre de la vitamine D et vous pouvez également faire de la chimio en même temps. Est-ce que ça devrait nous aider ?
Dr Marik : Absolument. Ce que vous dites est vrai, ces choses fonctionnent bien mieux en synergie lorsqu’elles sont faites ensemble. Par exemple, l’une des choses que nous recommandons est le jeûne intermittent ou une alimentation limitée dans le temps. Il a été démontré dans la littérature sur l’oncologie que si vous donnez une alimentation limitée dans le temps en même temps que vous suivez une chimiothérapie, vous obtenez une bien meilleure réponse.
Pour les patients subissant une chimiothérapie standard, il n’y a absolument aucune raison pour qu’elle ne soit pas associée à ces techniques supplémentaires ou complémentaires qui ne peuvent qu’améliorer la réponse du patient au traitement.
Journaliste Jan Jekielek : L’une des principales conclusions de votre monographie est que vous croyez essentiellement que le cancer est une maladie métabolique. Cela ne va pas dans le sens de la « sagesse conventionnelle ».
Dr Marik : Ce que vous dites est vrai, et cela est basé sur les travaux du Dr Seyfried. C'est son domaine d'expertise et il a rédigé des centaines d'articles. Il a écrit un livre sur le cancer en tant que maladie métabolique, qui remet en cause l'idée reçue selon laquelle le cancer est dû à une mutation chromosomique. Cela a de profondes implications. S’il s’agit effectivement d’une maladie chromosomique, alors la chimiothérapie actuelle correspond à ce récit.
Mais si le cancer est une maladie métabolique, alors l’approche standard ne fonctionnera pas. Il existe des preuves indiscutables rapportées dans la littérature spécialisée selon lesquelles il ne s’agit pas d’une maladie chromosomique, mais d’une maladie métabolique. En fait, l'une des personnes qui a découvert l'ADN, le Dr Watson, a déclaré dans un article d'opinion qu'il ne pensait pas que le cancer était une maladie chromosomique et que nous devrions examiner les changements métaboliques qui se produisent lorsque le cancer est déclaré.
Journaliste Jan Jekielek : La question est la suivante : pourrait-il s'agir des deux ? Peut-il y avoir des mutations génétiques ? Nous savons que les mutations peuvent provoquer le cancer, mais la question est de savoir comment cela se produit. Les deux mécanismes ne pourraient-ils coexister lorsque la maladie survient ?
Dr Marik : Oui, vous avez raison. Il existe une interaction complexe entre le métabolisme et la génétique. Nous savons qu'il existe certaines prédispositions génétiques. Par exemple, nous savons que les femmes porteuses du gène BRCA courent un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer. Mais ce qui est intéressant, c'est que le risque de développer un cancer du sein est aujourd'hui d'environ 60 à 70 pour cent, alors qu'il y a 30 ou 40 ans, il était de 40 pour cent.
Cela illustre qu'il s'agit d'une interaction entre les changements environnementaux et de mode de vie et la génétique. L’opinion la plus courante est que peut-être 5 pour cent des cancers sont dus à des anomalies chromosomiques ou génétiques. Il semble que la plupart des cancers ne soient pas déterminés génétiquement.
Journaliste Jan Jekielek : Il y a une augmentation significative de diverses maladies métaboliques. En Amérique, il existe une épidémie d’obésité qui a un impact significatif sur le métabolisme. Selon vous, quelles sont les principales causes ?
Dr Marik : Il existe un lien étroit entre l'obésité, la résistance à l'insuline et le cancer. Probablement 30 à 40 pour cent des cancers sont dus à l’obésité et à la résistance à l’insuline. Il existe une association très forte. Il existe un lien entre la consommation d'aliments à indice glycémique élevé et de boissons sucrées et le cancer en raison de son effet sur la résistance à l'insuline.
Les données sont abondantes et l’incidence de l’obésité augmente. Parallèlement, il semble que l’incidence du cancer augmente. Ensuite, il y a évidemment l’impact des cancérogènes environnementaux, qui s’ajoute à ce problème.
Journaliste Jan Jekielek : J'ai remarqué dans la littérature et dans le discours médiatique sur la santé que l'obésité serait davantage une maladie génétique qu'une maladie liée au mode de vie.
Dr Marik : Je ne pense pas que ce soit vrai, car les gènes des gens n'ont pas beaucoup changé au cours des 30 ou 40 dernières années. Mais l’incidence de l’obésité, en particulier aux États-Unis, a augmenté de façon exponentielle. Il s’agit donc d’une maladie liée au mode de vie. Comme pour la plupart des choses, il peut y avoir une prédisposition génétique, mais l’obésité est sans aucun doute un problème de mode de vie.
Nous mangeons des aliments transformés et des aliments riches en glucides et en glucose, et nous grignotons tout le temps. Les Occidentaux ont tendance à manger tout le temps, plutôt que de faire comme nos ancêtres, soit un ou deux repas par jour. Ils mangent des aliments transformés riches en glucides et en glucose. Essentiellement, nous sommes devenus accros aux aliments transformés.
Journaliste Jan Jekielek : Est-il logique de dire que si l'on se concentrait uniquement sur le problème de l'obésité, on s'attaquerait à toute une série d'autres problèmes, y compris peut-être même le cancer ?
Dr Marik : Oui. Avec un changement de mode de vie, qui commencerait par un régime alimentaire, de l’exercice et du sommeil, on pourrait éliminer presque toutes les maladies chroniques de la société occidentale. Cela inclut le cancer, les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer. Toutes ces maladies chroniques sont liées à de mauvais choix et habitudes de vie.
Journaliste Jan Jekielek : Vous ne pensez pas que cela soit dû à une augmentation des radiations ? C'est une des choses qu'on entend souvent.
Dr Marik : De toute évidence, les cancérogènes environnementaux sont importants, et les personnes qui vivent à proximité des lignes électriques courent un risque accru de certains types de cancer. Le problème est que les pesticides et les toxines sont si omniprésents qu’il est très difficile pour quiconque de les éliminer complètement.
Cependant, il existe de bonnes données montrant que les personnes qui consomment des aliments biologiques ont un risque plus faible de cancer. Il existe des données montrant que si vous mangez des aliments biologiques, votre risque de cancer est moindre. Il y a des choses que l'on peut faire, mais il est assez difficile de ne pas respirer l'air auquel nous sommes exposés ou de ne pas boire de l'eau. Mais il ne fait aucun doute que les cancérogènes environnementaux jouent aussi un rôle important.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez trouvé une série de décisions en matière de style de vie et peut-être de suppléments. Passons en revue cela par ordre d'importance en fonction de votre étude de la littérature. Il y a peut-être certaines choses que les gens qui nous lisent pourraient mettre en œuvre dès maintenant et qui les aideraient.
Dr Marik : Je peux citer un essai contrôlé randomisé, qui constitue « l’étalon-or » utilisé par les autorités de santé. Ils ont fait une démonstration simple, en termes de prévention, avec trois choses pour voir ce qui arriverait au risque de cancer. C'était de la vitamine D3, des acides gras oméga-3 et un programme d'exercices. Ils ont démontré que la combinaison des trois réduisait le risque de cancer de 60 pour cent. Ce sont des choses très simples que les gens peuvent faire. Il s'agit de faire de l'exercice, de prendre de la vitamine D3 et de modifier votre alimentation, ce qui peut réduire considérablement votre risque de cancer.
Journaliste Jan Jekielek : Je vais simplement répéter cela. La combinaison de vitamine D3, d'acides gras oméga-3 et d'exercice a réduit le cancer de 60 % ?
Dr Marik : C'est exact. Cela a fait l'objet d’articles de presse restés confidentiels, parce que vous ne pouvez pas gagner beaucoup argent avec cela. En fait, c'est contre-productif pour l'industrie pharmaceutique et le complexe médical si les gens ne contractent pas le cancer. Ceci a été publié dans un article évalué par des pairs dans une revue à comité de lecture. C'est une très bonne étude qui est soutenue et confirmée par d'autres études.
En effet, de nombreuses études montrent que l’exercice réduit le risque de cancer. Il existe des données montrant que des techniques de relaxation simples, notamment la méditation et le yoga, améliorent vos résultats en cas de cancer. Il existe des interventions très simples liées au mode de vie qui peuvent réduire votre risque de développer un cancer. Et, si vous souffrez d’un cancer, ces interventions peuvent améliorer les résultats.
Journaliste Jan Jekielek : Le risque de cancer est élevé pour chaque personne dans cette société. Si vous parvenez à réduire ce chiffre de 60 pour cent, nous devrions tous nous précipiter et commencer ce régime.
Dr Marik : Cela ne reçoit pas l’attention qu’il devrait recevoir. Les données sur la vitamine D dans la prévention du cancer, de la maladie d'Alzheimer et de la dépression sont maintenant irréfutables. Il s'agit d'une intervention sûre et peu coûteuse qui n’entraîne pas d'effets indésirables. De mon point de vue, il n’y a aucune raison pour que tout le monde ne prenne pas de vitamine D3.
Journaliste Jan Jekielek : Parlons davantage de vitamine D. Peut-on faire une surdose de vitamine D ?
Dr Marik : Il est possible, si vous prenez des méga doses de vitamine D, que cela puisse entraîner des taux élevés de calcium dans le sang, ce qui peut provoquer des calculs rénaux, mais vous devez en prendre des niveaux extrêmement élevés. Nous recommandons 10 000 unités par jour, ce qui semble être une dose très sûre. Selon toutes les normes, il s'agit d'une dose élevée, mais les données suggèrent que 10 000 unités par jour sont sans danger et ne provoquent pas d’effets secondaires.
Journaliste Jan Jekielek : Vous sentez-vous à l'aise de recommander cela à un large groupe de personnes, en fonction de votre compréhension des études connues ?
Dr Marik : Oui. Entre cinq et 10 000 unités par jour de vitamine D3, selon votre scénario particulier, est tout à fait logique, et il existe de très bonnes données à ce sujet. Pour les patients atteints de cancer et de dépression, nous recommandons 10 000 unités. En prophylaxie pour les humains, 5 000 unités par jour constituent une dose très sûre.
Journaliste Jan Jekielek : C'est aussi pour la prévention du Covid. Même dans une situation où les gens ont été trop « boostés » (injectés) et donc plus susceptibles d’avoir des effets secondaires, cela serait toujours utile. Il n’y aurait aucun problème à prendre de la vitamine D3 pour se protéger ?
Dr Marik : Oui. La vitamine D3 a d’énormes effets immunologiques et affecte l’expression des gènes. Il existe des centaines de gènes qui sont affectés par la vitamine D en général. Il existe d’excellentes données montrant que la vitamine D3 réduit votre risque de contracter le Covid. Si vous contractez le Covid, cela réduit la gravité de la maladie. Vos chances d’être hospitalisé ou de mourir sont bien moindres.
Pendant la pandémie de Covid, si c'était une pandémie, nous aurions dû augmenter les niveaux de vitamine D3 des gens, en particulier des personnes âgées vivant dans des maisons de retraite. Ils ne reçoivent pas beaucoup de soleil et sont systématiquement déficients en vitamine D. Au lieu de les vacciner, nous aurions rendu un bien plus grand service à la population si nous avions simplement donné de la vitamine D3.
Journaliste Jan Jekielek : Les personnes à la peau plus foncée vivant dans les climats nordiques ne la synthétisent pas autant, elles peuvent donc avoir des carences importantes en vitamine D et ne pas s'en rendre compte. C'est un autre cas d'utilisation très précieux ?
Dr Marik : Oui. Les personnes âgées ont une production insuffisante de vitamine D, tout comme les personnes obèses, et les personnes à la peau foncée. Pour certains groupes, il est encore plus important de se supplémenter en vitamine D.
Journaliste Jan Jekielek : Y a-t-il autre chose pour laquelle la vitamine D serait bénéfique ?
Dr Marik : Il n’y a vraiment rien de mauvais. La seule chose pour laquelle cela peut être mauvais, c'est si vous avez un taux élevé de calcium dans le sang. Si vous souffrez d'hypercalcémie, vous ne devez pas prendre de vitamine D, mais sinon, c'est très sûr. La vitamine D a une action sur le système immunitaire inné : elle stimule les macrophages et les cellules dendritiques, qui sont les « soldats de première ligne » du système immunitaire. Notre organisme réagit ainsi rapidement en cas d'agression.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez mentionné quelque chose au sujet de la dépendance à la nourriture. Récemment, j’ai entendu parler d’une personne travaillant dans l’industrie alimentaire qui a démissionné parce qu’elle réalisait que son travail consistait essentiellement à rendre la nourriture plus addictive.
Dr Marik : Il ne fait aucun doute qu'il existe une dépendance omniprésente aux aliments transformés. Le sucre et le fructose provoquent un effet qui stimule ensuite l'appétit. Plus vous mangez, plus vous avez envie de manger. Ensuite, votre glycémie augmente et vous développez une résistance à l’insuline, vous devenez donc dépendant. Des données animales montrent que le glucose crée plus de dépendance chez les souris que la cocaïne ou l'héroïne.
Journaliste Jan Jekielek : Répétez-le, c’est important !
Dr Marik : Les données animales suggèrent que le glucose-
Journaliste Jan Jekielek : Comme le sucre ?
Dr Marik : Comme le sucre et les boissons sucrées, créent plus de dépendance aux animaux de laboratoire que la cocaïne.
Journaliste Jan Jekielek : Bien entendu, nous ne sommes pas autorisés à mener ces expériences sur des humains.
Dr Marik : Il ne fait aucun doute qu’une grande partie de la population occidentale est dépendante des aliments transformés. Vous pouvez améliorer significativement votre santé en passant à de la vraie nourriture que vous aurez cuisinée. S’il s’agit de nourriture emballée dans un carton ou dans un quelconque emballage, avec une étiquette les ingrédients, conservateurs et colorants, exhausteurs de goût, épaississants… alors ce ne sont pas de vrais aliments. En remplaçant simplement votre alimentation par de vrais aliments, vous pouvez faire une énorme différence.
Journaliste Jan Jekielek : Dès que vous commencez à suivre un régime sain, il suffit de surmonter l'envie initiale de manger des choses sucrées, mais après un certain temps, ce n'est plus un problème du tout.
Dr Marik : Une fois que vous êtes habitué à manger de la vraie nourriture, manger des aliments transformés devient très difficile, voire écœurant et n'a plus le même attrait. Il s’agit d’abord d’un changement de style de vie et non d’un changement de régime. Une fois que vous commencez à manger de la vraie nourriture, les aliments transformés deviennent peu appétissants.
Journaliste JAN Jekielek : C'est toujours agréable de manger un hamburger de temps en temps.
Dr Marik : Oui, je triche de temps en temps.
Journaliste JAN Jekielek : Je fais beaucoup de méditation et cela m'a été très utile. En même temps, je ne dors pas beaucoup. Vous avez mentionné le sommeil comme quelque chose d’important.
Dr Marik : Le sommeil est vraiment important pour la restauration du cerveau. Il existe ce qu'on appelle le système glymphatique, qui est la façon dont le cerveau se détoxifie pendant le sommeil. C'est comme le système lymphatique du cerveau, mais il n'est actif que pendant le sommeil. Nous savons que le manque de sommeil réduit votre espérance de vie et augmente votre risque de cancer.
Il n’est pas vrai que les gens peuvent dormir cinq ou six heures sans que cela n’affecte leur santé. Les données montrent clairement qu’un adulte a besoin d’au moins sept heures de sommeil. Les interférences avec le sommeil augmentent le risque de nombreuses maladies, dont la démence. Il existe des données montrant que les personnes atteintes d’un cancer et souffrant de troubles du sommeil courent un risque beaucoup plus élevé de décès.
Journaliste JAN Jekielek : Vous avez mentionné également, certains médicaments réutilisés pour lutter contre le cancer qui ne sont généralement pas connus.
Dr Marik : Il existe un groupe appelé ReDo Project, qui étudie les médicaments réutilisés pour le traitement du cancer. Ils répertorient environ 250 médicaments différents qui se sont révélés actifs contre les cellules cancéreuses dans des modèles expérimentaux. Dans la monographie que j’ai rédigée, je les ai réduits aux 30 médicaments que je pensais être les plus efficaces. Il existe déjà de bonnes études montrant que dans une éprouvette, chez un modèle animal, ainsi que chez des patients, ces médicaments ont une activité anticancéreuse. Il y a une liste de ces 30 médicaments dans ma monographie.
La vitamine D3 est numéro un, mais nous avons aussi la mélatonine. Le médicament antidiabétique Metformine est en fait un médicament anticancéreux très puissant. Ensuite, nous avons les médicaments antiparasitaires comme le mébendazole et l’ivermectine qui ont une activité avérée contre les cellules cancéreuses.
Journaliste JAN Jekielek : Certaines personnes disent que l’ivermectine est un vermifuge pour chevaux.
Dr Marik : Croyez-le ou non, ce soi-disant vermifuge pour chevaux est très efficace contre certains cancers. Certains patients atteints de tumeurs solides ont reçu ce « vermifuge pour chevaux » ainsi que d'autres médicaments. Comme je l'ai dit, ce n'est pas une drogue magique. Il s'agit d'une approche combinée. Ces patients ont reçu un régime comprenant, entre autres, de l’ivermectine et le cancer a régressé.
Journaliste JAN Jekielek : Chaque jour, vous pourriez consommer votre vitamine D3, du thé vert concentré et de la mélatonine. Ces choses sont donc inoffensives ?
Dr Marik : Oui. En fin de compte, certains patients pourraient choisir cette approche, en particulier pour les cancers qui ne répondent pas à la chimiothérapie. Mais vous pouvez également les utiliser en complément de la chimiothérapie, de sorte qu’au final, vous aurez moins besoin de chimiothérapie. Les données montrent clairement que l’association est plus efficace que la chimiothérapie seule.
Journaliste JAN Jekielek : Le fait est qu’il faut aborder tout régime de traitement avec scepticisme. Vous devez vraiment faire vos propres recherches. C’était devenu quelque chose qu’on n’avait pas le droit de dire ces dernières années.
Dr Marik : Absolument. L’essentiel est que les patients doivent être responsabilisés. Ils doivent être renforcés par la vérité et faire leurs propres recherches. L’époque où l’on pouvait se fier implicitement à ce que dit le médecin, en particulier les oncologues de ce pays, est révolue.
Dans certains pays européens, les oncologues sont des oncologues intégrateurs. Ils utiliseront une combinaison de thérapies standard associée à ce qui serait considéré comme un traitement non conventionnel, mais cela se déroulera dans le même hôpital. Ici, aux Etats-Unis, presque tous les oncologues se contentent de suivre une chimiothérapie.
Journaliste Jan Jekielek : Combien d’articles avez-vous consulté pour cette monographie ?
Dr Marik : J'ai examiné plus de 1 400 articles différents évalués par des pairs et j'ai une assez bonne compréhension de la littérature. Ces données existent et elles sont publiées. Il existe de très bonnes données montrant que si vous subissez une intervention chirurgicale pour un cancer colorectal, puis que vous contrôlez ensuite votre alimentation pour contrôler votre glycémie, votre risque de développer une métastase et de mourir d'une métastase est bien moindre.
C'est dans la littérature sur l'oncologie, donc les données sont disponibles. C'est pourquoi les patients doivent faire leurs propres recherches. Dans mon livre, je rassemble toutes les données disponibles en un seul endroit où les patients peuvent les lire et ensuite décider ce qui correspondrait à leur style de vie.
Journaliste Jan Jekielek : Vous avez commencé par diriger un grand service de médecine d'urgence. Vous avez également développé le protocole Vitamin C Sepsis, qui a maintenant été validé. Vous avez publié plus de 500 articles, mais vous ne vous êtes pas seulement concentré sur le cancer. Pourquoi les gens devraient-ils vous suivre sur cette voie ?
Dr Marik : Oui. On m'a posé la question, et c'est une bonne question. Premièrement, il s’agissait de soins intensifs, pas de médecine d’urgence, même si ce n’est qu’un petit point. La raison est que je n’ai aucun intérêt dans le jeu et je n’ai aucun conflit d’intérêts. Je peux, par conséquent, objectivement regarder, apprécier, compiler et assimiler les données scientifiques afin d’en tirer quelques conclusions. C'est ce que j'ai fait pendant la majeure partie de ma carrière
Journaliste Jan Jekielek : J'ai mentionné le nombre d'articles que vous avez publiés. La septicémie est un énorme problème dans n'importe quel hôpital et constitue une cause importante de décès. Vous avez développé des protocoles qui sont meilleurs et moins chers et peuvent être appliqués presque partout dans le monde, y compris dans les endroits qui ne disposent pas d'excellentes installations hospitalières.
Vous avez beaucoup réfléchi à la manière de traiter les gens et de les aider à aller mieux, y compris pendant la Covid. En fait, c’est ce qui vous a coûté votre carrière à la tête de l’unité de soins intensifs, parce que vous avez refusé d’utiliser leurs protocoles, dont nous savons maintenant qu’ils étaient terribles. Vous avez essayé de faire quelque chose de mieux, qui a effectivement très bien fonctionné, et ça, on ne vous l’a pas été pardonné…
Dr Marik : Pour être honnête, le Covid m’a ouvert les yeux. J'ai suivi le « récit », puis j'ai réalisé qu'il y avait une autre histoire. Le diabète et le traitement du cancer illustrent bien le fait qu’il existe un autre aspect. Les données existent, il suffit de les remonter à la surface.
Journaliste JAN Jekielek : Où les gens peuvent-ils trouver votre monographie sur le cancer ?
Dr Marik : À deux endroits. Ils peuvent se rendre sur le site Web de la FLCCC [Front Line COVID-19 Critical Care Alliance]. C'est flccc.net, et ils peuvent le télécharger gratuitement. Vous pouvez acheter la monographie sur Amazon.coJan
Jan Jekielek : Parfait. Une dernière réflexion alors que nous terminons ?
Dr Marik : Les gens doivent être habilités à améliorer leur propre santé. Le cancer est en grande partie une maladie évitable et les gens devraient faire ce qu’ils peuvent pour ne pas contracter le cancer. C'est aussi simple que ça.
Et merci, Jan. C'est toujours un plaisir de venir sur votre plateau.
Journaliste Jan Jekielek : Merci à tous de votre amitié pour le Dr Paul Marik et moi-même dans ce nouvel épisode d'American Thought Leaders.
N.B. : Un peu partout aux Etats-Unis, des centres de prévention du cancer ont été ouverts qui prennent en charge les personnes qui n'ont pas la volonté ou le courage de mettre en œuvre les principes plutôt simples énoncés dans cet article. Une prise en charge complète tant au plan physique que psychologique leur est proposée : des prestations particulièrement onéreuses qui, de facto, conditionnent l'accès à ces centres aux personnes les plus fortunées, of course...
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