• Je suis Samuel, je suis Dominique, je suis le prochain...

    Je suis Samuel, je suis Dominique, je suis le prochain... 

    C’est la question que nous avons tous à l’esprit :

    Comment une famille étrangère, déboutée à plusieurs reprises du droit d'asile y compris en appel,  peut-elle, 10 ans plus tard, être toujours en France, occuper un logement HLM bien qu'étant en situation irrégulière et, malgré le fait que trois enfants (sur cinq) aient été condamnés, l’un pour terrorisme, deux autres, surveillés pour radicalisation (fichés S) ; le père ayant été expulsé en 2018 ?  

    Telle est la somme des questions, (sans réponses) que nous pose concrètement la famille de Mohamed Mogouchkov le tueur djihadiste de Dominique Bernard. 

    Examinons un instant le profil du meurtrier : Mohamed Mogouchkov, est arrivé, avec sa famille,  de Tchétchénie/ Ingouchie (Caucase russe), en France en 2008. Depuis 9 ans, cette famille est parfaitement identifiée par les services de police, pour islamisme radical et divers autres délits. Le meurtrier est né à Moscou en 2003, il est âgé de 20 ans. Son frère a fait 18 mois de prison pour avoir relayé des propos de Daech. Cette famille de délinquants a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion en 2014. Ce sont les actions coordonnées de plusieurs associations qui ont poussé M. Valls ministre de l’Intérieur (PS) de François Hollande, à annuler la rétention en prison et l’arrêté d’expulsion sous l’action concertée de la CIMADE, du MRAP,  de RESF et… du parti communiste français…

    Le meurtrier de Samuel Paty était aussi d’origine tchétchène…  

     L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) estime à "15.000 environ" le nombre de réfugiés russes vivant en France, dont, majoritairement, de nombreux Tchétchènes." Source : Le Point, 14/05/2018. Avant que W. Poutine ne rétablisse l’ordre dans ce pays au prix d’un guerre sanglante, la Tchétchénie était devenue l'un des nombreux théâtres des opérations du groupe terroriste État islamique qui y avait instauré un ancrage territorial fort… Aujourd’hui, la stabilité du pays est assurée, mais le gouvernement Russe en 2005, déclarait que les terroristes islamistes qui avaient pu s’échapper, avaient vraisemblablement trouvé refuge en Europe… 

    Examinons maintenant, le rôle l’écosystème associatif à l’origine de l’annulation des expulsions :

    C’est par ordonnance du 2 novembre 1945 (Chapitre V) signée par le général de Gaulle qu’a été crée l'Office national d'immigration, l'ONI, chargé à titre exclusif, « du recrutement pour la France et de l'introduction en France des immigrants étrangers ».

    Dans l’immédiat après-guerre, l’urgence était de reconstruire la France, ceci expliquant cela…

    Par la suite, plusieurs associations créées, en 1939 pour la CIMADE (entraide protestante) - 1949 pour le MRPA (à l’initiative d’anciens résistants et déportés) - 1971 pour France Terre d’asile) - 1984 pour SOS Racisme - 2004 pour RESF (syndicats d’enseignants et associations de parents d’élèves) - ont pris place dans l’univers de l’aide aux réfugiés/immigrés, financées majoritairement par leurs adhérents et des dons. C’est dans les années 1980 de l’ère Mitterrand, que l’Etat a commencé à se défausser de ses prérogatives sur les associations précitées, et sur d’autres moins connues. Discrètement, la galaxie associative a pris de l’ampleur à un point inimaginable puisque en 2021, le ministère de l’Intérieur précisait que, « près de 1 350 associations avaient été subventionnées ou rémunérées pour plus de 750 millions d’euros, au titre des crédits de la « Mission Immigration , Asile et Intégration ». Pour autant, le ministère précise que leur action est strictement encadrée par l’État. En effet, ces associations de soutien aux migrants sont sélectionnées « dans le cadre d’appels à projets annuels au niveau national mais aussi et surtout au niveau régional et local, ou par le biais de contrats territoriaux passés avec les collectivités ».

    Ainsi, quand elles ne sont pas directement mandatées par l’État, les associations qui s’occupent de migrants bénéficient de subventions locales ou nationales versées par les collectivités. En 2022, plus de 80 millions d’euros de subventions « ont été allouées à des porteurs de projets associatifs […] dont 85 % attribués par les préfets », précise le ministère de l’Intérieur.

    Les CRA (centres de rétention administrative) sont financés à hauteur de 57 millions d'euros alors que les associations touchent globalement plus de 8 900 millions d'euros par an… 

    En 2022, la CIMADE (cette association qui s’est particulièrement investie pour la famille Mogouchkov) a touché plus de 6 millions d’euros… La famille Mogouchkov était parfaitement identifiée comme salafiste avant même son arrivée sur notre territoire ; et les associations ne pouvaient pas l’ignorer. Considérons aujourd’hui, leur part indéniable de responsabilité quant à l’assassinat de Dominique Bernard : elles ont du sang sur les mains et devraient répondre de leurs méfaits devant la justice…

     Vous l’avez compris, à ce stade pour ces associations, ce n’est plus de la philanthropie, c’est devenu un vrai business…

    Toutes ces associations ont un point commun : elles militent pour l'accueil inconditionnel des migrants et mettent systématiquement en accusation l'État qui les finance extrêmement généreusement sur des fonds publics, « dans le cadre d’actions strictement encadrées », mais contre l’avis très majoritaire des Français… Ça laisse perplexe !

     L’État rémunère des associations qui en réalité œuvrent à détruire voire démanteler la politique migratoire française, laquelle vise à accueillir les demandeurs d’asile, mais aussi, à reconduire ou extrader ceux qui ont été déboutés. Pour que le système soit cohérent, il devrait être efficace dans les deux sens, et c’est tout le contraire…

    Par ailleurs, force est de constater que l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’Histoire,  n’a rien changé au « business associatif » qui continue de prospérer, parce que l’Etat en a décidé ainsi. La sœur de Samuel Paty a déclaré lors de son audition au Sénat : « Si la mort de mon frère avait servi à quelque chose Dominique Bernard serait encore là. »     Et il y a fort à parier que la mort tout aussi tragique de Dominique Bernard, professeur de littérature, n’y change rien non plus… Pourquoi ?

    Le meurtre de Dominique BERNARD, commis à Arras, souligne le scandale des expulsions non exécutées, suite à l’intervention d’associations se jugeant au-dessus des lois. Les obligations de quitter le territoire (OQTF). Depuis une dizaine d'années on était en dessous de 20 % d’OQTF exécutées. En 2022, on était autour de 7 % ! Le ministère de l’Intérieur ne donne (surtout) pas les chiffres en temps réel… Pour 2023, il faudra attendre le début de l’année 2024…

    Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a récemment reconnu que « 500 étrangers en situation irrégulière sont fichés S, qu’on les connaît, et qu’on va re(examiner) la situation de 200 d’entre eux »…  Il a expliqué, en même temps, qu'il ne pouvait pas expulser ces fichés S à cause des structures supranationales (comme la CEDH) qui ont autorité sur notre droit national. Mais lui, son parti Renaissance, et même certains souverainistes, continuent de vouloir rester dans l'Europe et affirment en même temps que nous avons les moyens de notre souveraineté, alors qu’en matière d’immigration, nous l’avons abandonnée en 1997 en ratifiant le traité d’Amsterdam… 

     

    Quelle est l'autorité de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) en comparaison à celle de la loi française ? 

    En France, la CEDH est un traité international, intégré comme tel dans la hiérarchie des normes. L'article 55 de la Constitution lui confère une autorité supérieure à celle des lois, dès lors qu'elle a été ratifiée et publiée. Le Conseil d'État et la Cour de cassation sont tenus de se conformer à la jurisprudence de Strasbourg, sous peine de voir leurs décisions désavouées et la France condamnée pour violation de la Convention. Le Conseil constitutionnel, s'il veut garantir l'unité de l'ordre juridique français et la sécurité juridique qui en découle pour les justiciables, est donc tenu de s'inspirer, lui aussi, étroitement de la jurisprudence de la Cour de Strasbourg.

    Le président de la République a prononcé, avant de se rendre aux obsèques de Dominique Bernard,  une phrase lourde de sens, un peu passée inaperçue :  « Jamais, il ne sera possible dans un état de droit, d'avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement c'est pourquoi nous devons vivre dans une société de vigilance… »

    En une phrase, M. Macron a avoué l’impuissance de l’Etat chargé constitutionnellement de la protection des citoyens.

    Pourquoi ?

    A cause de « l’état de droit », à cause des lois, à cause des juges, à cause de la hiérarchie des normes qui fait que la jurisprudence européenne supplante nos propres lois…

    Pourquoi ?

    Parce que depuis 40 ans, depuis le traité de Maastricht( 1992),  les gouvernements successifs, de droite et gauche, et le peuple amorphe, insouciant et distrait, ont consenti à des amputations de souveraineté majeures,  qui rendent la tâche de n’importe quel président impossible :  

    1) l’amputation de nos frontières avec la convention de Schengen, qui fait que lorsqu’un terroriste arrive à Lampedusa,  il est de fait,  en France et en Belgique où ailleurs, légitimement…  Il peut aller et venir librement puisqu’il n’y a plus de contrôles intérieurs car le TFUE (traité de fonctionnement de l’Union européennes) nous l’interdit formellement…   

    Par conséquent, quand M. Darmanin déclare sur C News,  « Je rétablis la frontière entre la France et la Belgique » c'est un mensonge destiné à rassurer la population mais c'est impossible !

    2) Tout ce qui touche au regroupement familial,  à la liberté d'aller à venir des migrants,  est garanti par une directive européenne de 2003 : https://euaa.europa.eu/sites/default/files/public/Family-Reunification-FR.pdf  

    Quand bien même un Etat tenterait de désobéir, la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) et la CJE (Cour de justice de l'Europe) viendraient y mettre bon ordre. Pourtant, cela n’a pas empêché M. Darmanin de dire une chose extravagante :  « On va donner suite aux OQTF et tant pis si on est condamnés,  on paiera, j'assume »   

    Oui,  la France devra payer 3000 €/personne expulsée. Il s’agit avant tout de l’argent des contribuables. Mais, c’est un aveu du ministre qui consiste à dire que pour assurer la sécurité des Français, il faudra désobéir à l’Europe en l’occurrence la CEDH. Que dire des rodomontades de M. Macron lorsqu’il déclare que « l’Etat sera impitoyable », M. Dupont-MorettI : « La justice, intraitable » et M. Darmanin : « Personne ne touchera à un cheveu d’un seul Juif sans s’attendre à une réponse foudroyante de l’Etat »… Ils nous prennent vraiment pour ces demeurés.

     

    Je suis Samuel, je suis Dominique, je suis le prochain...Après tant d’années de renoncement, de lâcheté, de compromission et de soumission à un dogme qui consiste à faire de la France un espace d’expérimentation : le laboratoire universel  (au pays des droits de l’homme) d’un paradis multiculturaliste, mondialiste. La France est un symbole du fait de son histoire mouvementée, de la Révolution à nos jours, et lorsqu’elle tombera, «ILS » comptent sur l’effet domino : les autres suivront, selon eux, quasi automatiquement. 

    La propagande européenne de Madame Van der Leyen, porte-voix des chefs d’Etats européens, consiste à dire que l'immigration est une chance pour la France, une chance pour l'Europe, une chance pour le patronat, une chance pour la vitalité démographique…  car,  le basculement démographique est intimement souhaité par les « Zélites » qui nous gouvernent.  

    Pour preuve de cela, pendant qu’ils jouent leur rôle de représentants de « l'État impitoyable », ils ont édité un guide   pratique pour « la relocalisation des migrants dans les campagnes ». Tout récemment, Emmanuel Maron Macron était à Bruxelles où il a approuvé la relocalisation des migrants au niveau européen, avec des quotas par pays… 

     

    MAIS, si un pays devait refuser d’accepter tel ou tel migrant, il lui faudra payer 20 000 € par personne refusée/refoulée.  Les Polonais et les Hongrois s'y opposent ; ce sont la France et l’Allemagne qui poussent derrière Mme Van der Leyen…  D’ailleurs, le chancelier Scholz a récemment déclaré qu’il faudrait en finir avec les votes à l’unanimité qui freinent l’adoption de textes majeurs, tel celui-ci, et qu’il fallait en venir au vote à la majorité : exit l’avis des récalcitrants ; le 4e Reich est en marche !

    En réalité, il y a deux discours : celui que l’on tient aux citoyens français crédules qui demandent à être rassurés, et celui qui se tient à Bruxelles quand on pense que personne ne peut entendre.

    Depuis 40 ans, nous avons des élus qui exercent le pouvoir contre le peuple : réveillez-vous ! 

    Si la démission de l’Etat vous paraissait encore incompréhensible, vous venez, peut-être, de comprendre que la France n’est plus la France souveraine que vous avez connue.   Que les marionnettes, qui prétendent gouverner ce pays dans une théâtralité grand-guignolesque,  l’exercent à nos dépens.

    Pour mémoire, le Grand-Guignol, c'est le théâtre des situations extrêmes qui entassent, pêle-mêle, dans un bric-à-brac scénique, les lieux communs de la peur, de la brutalité et du malaise.

     

     

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    1
    nadege
    Mercredi 25 Octobre 2023 à 06:56
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