RASSEMBLEMENT VENDEEN
Quand les projets de Davos et de l'ONU se rejoignent...
Au cours des huit dernières années, Il y a eu plusieurs approches discrètes de différents responsables religieux successivement invités au forum de Davos à l’initiative de Klaus Schwab et à la Conférence de Paris pour le climat en 2015 où les groupes bouddhistes, hindous, musulmans et chrétiens ont publié des déclarations sur le changement climatique, marquant un tournant dans le soutien des responsables religieux au programme climatique mondial, amplement évoqué dans la presse anglo-saxonne.
C’est un revirement complet pour les adeptes de Davos et de l’ONU puisqu’ils s’agit maintenant de reconnaître que « la religion peut être un outil puissant lorsqu'elle est appliquée à la vente du discours sur le réchauffement de la planète ».
Cette nouvelle stratégie a gagné du terrain au sein de l'ONU et du Forum économique mondial (WEF), où la foi religieuse était traditionnellement considérée comme une grande rivale voire une ennemie, par les principaux responsables économiques et politiques de la planète qui siègent à Davos, depuis plus de trente ans.
Les agences mondialistes accueillent maintenant l'aide des chefs religieux luttant contre le changement climatique, comme l’un des 17 objectifs de développement durable de l'ONU dans le cadre du fameux « Agenda 2030 ». On peut légitimement se demander quelle sera la contrepartie du "deal" ?
L'objectif climatique de l'ONU à l'horizon 2030 appelle à une réduction « profonde, rapide et durable » des émissions de gaz à effet de serre de 42%, et l'ONU vise des émissions nettes nulles d'ici 2050 ; elle prévoit que les températures mondiales augmenteront de plus de 1,5 degré Celsius d'ici 2035.
La fin justifie les moyens... Ce ne sont pas d’avis scientifiques dont ils ont besoin mais de croyants. Et, par affinités, soit des croyants écologistes soit des croyants religieux.
Parce que du côté des scientifiques, l’heure est à la dissidence qui grandit et s’organise depuis 2021 :
1 100 scientifiques et professionnels déclarent : "Il n'y a pas d'urgence climatique"
Et cette dissidence contrarie beaucoup les plans de Klaus Schwab qui pense avoir trouvé la parade en instrumentalisant les différentes religions.
Néanmoins, certains chefs religieux s’alarment de l'implication de leurs collègues dans le débat sur le climat.
"Je pense que c'est un programme dangereux car il détourne l'église de sa principale vocation qui est de gagner les gens à la foi en Jésus-Christ. Nous devrions être beaucoup plus préoccupés par ce que Dieu pense », a déclaré Robert Jeffress, pasteur de la Première Église baptiste de Dallas, à la presse.
De son côté, l'ONU annonce la nouvelle de la lettre papale du pape François, sur le changement climatique, adressée à tous les évêques catholiques, intitulée Laudato Si.
Le chef spirituel de 1,36 milliard de catholiques fait la course en tête pour ce nouvel apostolat. Il a joué de son influence considérable pour « participer au sauvetage la planète », arguant « que la dégradation de l'environnement nuit aux citoyens les plus pauvres du monde ».
« J'en appelle donc d'urgence à un nouveau dialogue sur la façon dont nous façonnons l'avenir de notre planète », a écrit le pape François.
Photo : Le pape François prononce un discours comme d'autres chefs religieux et scientifiques écoutent lors de la réunion « La foi et la science : vers la COP26 », au Vatican le 4 oct.2021.
Et bien que le Pape n'ait pas pu assister au sommet de la COP28 de l'ONU sur le climat à Dubai, aux Émirats arabes unis, il a envoyé un message pour l'inauguration du tout premier pavillon de la foi lors de l'événement, soulignant la responsabilité des chefs religieux de prendre soin de la planète.
Photo : Une femme entre dans le « pavillon religieux » lors du sommet des Nations unies sur le climat de la COP28 à Dubai, dans les Émirats arabes unis, le 6 décembre 2023.
A cette occasion, de nombreux chefs religieux se sont ainsi joints aux responsables de l'ONU pour exiger que les institutions financières cessent de financer des projets de combustibles fossiles.
Les dirigeants du Conseil œcuménique des Églises, du Conseil musulman des anciens et du New York Board of Rabbis ont publié des déclarations en 2021 et 2022 disant que les banques, les fonds de pension et les compagnies d'assurance avaient un « impératif moral » pour arrêter d'investir dans les combustibles fossiles.
De son côté, Michael O'Fallon, fondateur de Sovereign Nations, un site médiatique consacré à la préservation de la souveraineté nationale, s’est largement exprimé dans la presse anglo-saxonne au sujet de ce qu’il considère comme un « développement inquiétant » des religions.
« L'agenda pour le changement climatique fait partie de la quête de l'ONU et du Forum mondial pour gouverner l'énergie et la richesse du monde, et mettre en place une gouvernance mondiale au détriment des Etats. Cela va tout changer si nous ne les arrêtons pas complètement », a-t-il déclaré.
Michael O'Fallon lors d'une conférence à Londres.en 2022.
En tant que preuve du nouvel ordre mondial, il a évoqué la Terra Carta, un document sur « les droits des personnes et des planètes », calqué sur le modèle de la Magna Carta datant de 808 ans.
La Terra Carta 2021 fait partie du plan de marché durable lancé par le roi britannique Charles, qui est à la tête de l'Église d'Angleterre et qui entend bien jouer un rôle prépondérant dans la nouvelle stratégie du Forum Economique Mondial.
« Conformément à son mandat, la "nature" doit se voir accorder des "droits fondamentaux et une valeur" pour garantir un héritage durable et tangible pour cette génération » a-t-il déclaré.
Le Roi Charles III prononce un discours à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du Sommet mondial pour l'action pour le climat qui s'est tenue à la COP28 à Djouba (Émirats arabes unis) le mois de 1er décembre 2023.
Par ailleurs, des groupes chrétiens conservateurs, comme l'Association nationale des évangéliques (NAE), se sont joints au mouvement environnemental en pensant « suivre les traces de Jésus en aidant les pauvres et les vulnérables » qui, selon les mondialistes, souffriront le plus du changement climatique.
De son côté, Robert Jeffress confirme que « L’église n’est pas à vendre » :
« Que les églises souscrivent à la déclaration et aux objectifs des Nations unies, équivaudrait à la prostitution des cultes en permettant leur instrumentalisation par une organisation extérieure. Le concept de nations est biblique, ce qui signifie qu'un gouvernement mondial ne fait pas partie du plan de Dieu » a-t-il dit.
Dans son nouveau livre, "Are We Living in the End Times ?" publié ce mois-ci, Robert Jeffress déclare « que les gens devaient être politiquement et spirituellement conscients de ce qui se trame contre eux ». Le pasteur baptiste du Sud est connu comme étant un conseiller spirituel de l'ancien président Donald Trump.
Une partie de l’argumentaire de ce « club mondial » mobilisé pour mettre fin aux variations climatiques, repose sur l'idée principale que les pauvres du monde entier souffriront de plus en plus de la sécheresse et des inondations généralisées.
Pourtant, les esprits critiques disent que « le remède mondialiste est bien pire qu'un scénario de changement climatique que beaucoup de scientifiques contestent maintenant », ajoutant « qu'ils ne sont pas surpris que l'ONU intègre la religion dans sa stratégie de communication ».
La fondation indépendante Climate Intelligence (CLINTEL) a publié cet été un communiqué déclarant « qu'il n'y avait pas d'urgence climatique ». Le document a été signé par près de 2 000 scientifiques et professionnels d'une soixantaine de pays au 1er décembre 2023.
Selon l'ONU, « la portée et l'influence considérables des groupes religieux et spirituels en font un groupe important et naturel » pour atteindre ses objectifs ambitieux.
Une réunion similaire à la Convention-cadre sur les changements climatiques de 2022 a appelé les pays riches tels que les États-Unis à verser aux pays les plus pauvres des réparations pour la perte et les dommages causés par le changement climatique.
De même, le Forum économique mondial a publié en 2016 un rapport intitulé « Le rôle de la foi dans les défis globaux systémiques », qui comprend une section qui déclare que le changement climatique ne peut être résolu sans religion.
Le chancelier allemand Olaf Scholz s'adresse à l'assemblée aux côtés du fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial qui s'est tenue à Davos, en Suisse, le 26 mai 2022.
« La religion offre une position morale qui peut aider à « légitimer la cause. Il est nécessaire de formuler des récits d'espoir et de possibilités" a-t-il ajouté. " Les traditions religieuses ont une vaste expérience de la combinaison de perspectives à court terme avec une perspective à long terme et des récits convaincants".
Diana Furchtgott-Roth, directrice de la Heritage Foundation pour l'énergie, le climat et l'environnement, est professeure d'économie auxiliaire à l'Université George Washington.
Mme Furchtgott-Roth a déclaré à la presse, à plusieurs reprises, qu’elle n'était pas surprise que les organisations internationales utilisent la religion, avant tout pour persuader les gens de la classe ouvrière qu'elles doivent faire des sacrifices pour protéger la planète.
"Je pense que les écologistes utilisent n'importe quelle méthode pour faire avancer leur programme parce que leur programme entraîne des prix de l'électricité plus chers et des prix de transport plus élevés", a-t-elle déclaré.
« Les disciples du programme climatique ne semblent pas comprendre que l'énergie renouvelable est moins fiable et plus chère, ce qui signifie qu'elle abaissera à terme, le niveau de vie de la classe moyenne », selon Mme Furchtgott-Roth.
« Il y a moins d'énergie disponible en Amérique latine et en Afrique, ce qui signifie que la vie est déjà plus difficile pour les pauvres » .../... « Et la limitation des énergies fossiles, dans ces pays, comme restreindre l'usage de l’eau disponible, et celui des feux de bois pour cuire la nourriture, va provoquer d’énormes pénuries alimentaires, des famines, que les chefs religieux attribueront sans doute comme étant le résultat du changement climatique », a-t-elle ajouté.
Parallèlement à cela, la hausse des coûts des carburants affecte déjà les prix des denrées alimentaires dans tous les pays.
L'Independent Commodity Intelligence Services, qui analyse les marchés, a annoncé en septembre que les prix des denrées alimentaires continueraient d'augmenter à mesure que les coûts de l'énergie et des engrais augmenteraient.
Mme Furchtgott-Roth a souligné l'interdiction soudaine au Sri Lanka en avril 2021, de l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides dans la production alimentaire, et la pénurie qui a suivi. À l'ONU, lors de la Conférence de 2021 sur le changement climatique, le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa avait fièrement souligné l'évolution de son pays vers l'agriculture biologique. Un an plus tard, les cultures ont été décimées et des milliers de Sri-Lankais, confrontés à la famine, ont pris d'assaut la résidence présidentielle, forçant le Président Rajapaksa à démissionner.
"Nous avons donc des expériences réelles pour essayer de développer l'agriculture sans combustibles fossiles. Les chefs religieux qui craignent que le changement climatique nuise aux nécessiteux devraient comprendre que l'électricité et les transports coûteux font également très mal aux pauvres… Il est regrettable que chez certaines personnes, l'environnementalisme soit devenu une religion en soi destinée à contrôler les populations pour les mettre en esclavage », a conclu Mme Furchtgott-Roth.
Croisade sans croix
Force est de constater que, chez les responsables religieux, certains sont plus modérés que d’autres :
D’un côté, au cœur d'une forêt primaire cambodgienne, des « moines écologistes » bouddhistes enveloppent les arbres dans des robes cléricales safran avant de les ordonner dans la foi bouddhiste. Cette pratique est un exemple de « l'activisme forestier » qui s'est répandu au Cambodge après que des moines thaïlandais dans les années 1990 ont commencé à ordonner des arbres comme ils le feraient pour un nouveau moine. Les arbres ainsi ordonnés, deviennent sacrés et protégés de l'exploitation forestière illégale, car nuire à un moine ordonné est tabou chez les bouddhistes.
A l’autre extrémité de ce groupe religieux, le plus actif est sans aucun doute le Pape François qui adhère sans restriction aucune et sans tabou, à la doctrine de Davos. Un pape plus inféodé aux puissances terrestres qu’à Dieu, relayant tous les mots d’ordre de la machine mondialiste dont il fait visiblement partie : réchauffement climatique, consignes sanitaires dégradantes, discrimination sociale institutionnelle, immigration sans contrainte, contrôle numérique des individus (pour leur sécurité, bien sûr) qui se répand d’un pays développé à l’autre… Un pape qui préconise à ses fidèles, une infinie soumission devant les « gens qui savent » et de ne pas croire qu’il convient d’interroger sa conscience et son instinct à tout propos… En résumé, de s’en remettre à ceux qui savent même s’ils se trompent…
De fait, c’est tout à fait contraire à la ligne directrice dans laquelle s'inscrit la religion chrétienne, c’est-à-dire une invitation au mystère, à la transcendance, au miracle permanent : une philosophie qui consiste à déceler la présence de Dieu partout dans la nature et dans le cœur des gens, mais aussi la présence du mal jusque dans le cœur de ceux qui font semblant d’honorer Dieu…
Choisir le parti des propagandistes qui profitent de la crédulité des gens, rejoindre les soldats du mensonge au cœur des officines qui inventent sans arrêt de nouveaux outils de manipulation des masses populaires, c’est partir pour une croisade d’où le Pape François et ses acolytes ne reviendront pas vainqueurs…
En ce 27 décembre 2023, nous voici déjà bien loin de l'esprit de Noël, de sa joie, de sa magie, de sa lumière...