RASSEMBLEMENT VENDEEN
par Jean-Louis D. - Citoyen écœuré.
Bien malin serait celui qui pourrait donner le nom du gagnant de ces élections législatives. Qui a gagné ? Personne. Qui a perdu ? les Français. Et surtout la France. Selon un sondage du Figaro, 87 % des électeurs ne se retrouvent pas dans les résultats finaux...
Alors bien sûr, il y a eu des triangulaires qui ont été réduites à des alliances contre nature, des arrangements électoraux aussi dangereux que déshonorants. Cela s’est traduit par 60%, quand même, de triangulaires en moins par rapport aux dernières élections. Une accélération qui met à mort à démocratie en organisant un véritable hold-up électoral avec des désistements en série pour ne servir que les intérêts du pouvoir.
Finalement, il n'y a pas de « winners », c'est tout simplement l'alliance des « losers ». Et c'est tellement significatif de l'esprit français d'aujourd'hui.
Et cette question, pourquoi en fait cette dissolution ? Pour finalement revenir au point de départ ?
Il y a également toutes ces procurations. 3,5 millions avec une augmentation incroyable entre les deux tours, sans aucune explication valable.
Dans la revue Capital, on apprend qu’en Occitanie, entre autres, on a noté une » pression délirante » sur les personnes âgées, du jamais vu dans les EHPADs, ou même sur les personnes malades d'Alzheimer…
Avant on faisait voter les morts, maintenant on fait voter ceux qui perdent la tête tout simplement pour récupérer leur voix. Des procédés véritablement ignobles.
On peut évoquer également les systèmes électroniques de vote qui ont offert, pour les personnes handicapées d'un côté et les Français de l'étranger de l'autre, des résultats ultra favorables, comme par hasard, à la Macronie.
Question : qui reçoit ces votes ? Le ministère des Affaires étrangères qui les transmet ensuite au ministère de l'Intérieur. Ils font dire finalement tout et n'importe quoi, mais en réalité, ce qu'ils veulent aux chiffres. Bref, on fait déplacer les gens pour rien. Sinon, pour leur faire croire qu'ils existent. Alors, contester les résultats de ces magouilles relève de la gageure : il est quasi impossible d’aller les récupérer dans le ministère concerné… vous n'aurez donc aucune preuve.
En métropole aussi, vous avez de nombreuses communes qui ont adopté ce système de vote électronique, le mettent en pratique. En dépit d'un moratoire qui a été décrété suite, à des abus. Et puis, il y a enfin ce fameux matériel de vote électronique, qui concerne quand même plus d'un million de votants. Un million, ce n'est pas rien. Il ne s'agit pas de Dominion Voting Systems, car on certifie, contrairement à ce qui se dit sur les réseaux, que la France ne l'utilise pas. Mais il s'agit d'appareils de la société néerlandaise Nedap/Groenendaal, commercialisés par la société France Élections.
En fait, ce sont de véritables boîtes noires. On ne sait pas ce qu'elles cachent, bien sûr. Et il se trouve que le prestataire qui les livre, les gère, avec le Soluvote, qui est le logiciel ad hoc, il doit répondre aux attentes du commanditaire, qui n'est autre que l'État français.
Vous imaginez bien que le prestataire ne veut pas perdre ce juteux contrat. Donc il répond au doigt et à l'œil au commanditaire. Un souci qui, du reste, a été exprimé très sérieusement par une commission du Sénat dont j'ai pu me procurer le rapport : on met en garde, on dénonce, on condamne, mais bien sûr, in fine, on laisse faire.
Cela vous étonne ? Aucune supervision possible ? Alors, pour avoir des explications dans ce type de dossier, il faut aller à l’étranger, à la rencontre de spécialistes compétents qui se sont penchés sérieusement sur la question. En Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, le vote électronique a été proscrit en liaison avec une « insécurité chronique des systèmes ».
Aux Pays-Bas, le gouvernement néerlandais a décidé de ne plus recourir aux machines de vote électronique pour les élections. En effet, selon le ministre des Affaires internes, ce mode de vote apporterait une sécurité insuffisante par rapport au système classique du bulletin papier. Les services secrets néerlandais (AIVD) ont testé 1200 machines de vote électronique. Le bilan de cet audit a révélé un manque total de fiabilité, les signaux radios utilisés par l'ordinateur pour enregistrer les votes pouvant très facilement être interceptés.
« L'e-voting » qui, selon les dires de deux chercheurs hollandais, ne permet pas, avec ce système, d’assurer la sécurité totale des votes, permet, en revanche, d’obtenir un contrôle complet, et pratiquement indétectable des résultats, dès lors, disent-ils, que l'on se branche sur les périphériques.
La messe est dite. Il faut dire que Macron avait fait du vote électronique l'une de ses promesses de campagne. C’est bien la seule qu'il ait réussi à honorer. Et on comprend désormais beaucoup mieux pourquoi : ça peut servir à limiter la casse…