RASSEMBLEMENT VENDEEN
LES PROMESSES DE MAASTRICHT CONFRONTÉES À LA RÉALITÉ
Dans son ouvrage célèbre Le Bêtisier de Maastricht, Jean-Pierre Chevènement a récapitulé les promesses mirobolantes formulées dans tous les domaines par les défenseurs du traité pendant la campagne référendaire de 1992.
Il est intéressant d'en reprendre quelques-unes et de les confronter à la réalité trente ans après :
Commentaire : Depuis trente ans, le traité de Maastricht et les contraintes de l'euro ont imposé des politiques comparables à tous les gouvernements français successifs, de droite comme de gauche, et ont vidé de sens les élections. C'est cette évolution qui est responsable de la hausse continuelle de l'abstention, passée de 31,1% au premier tour des législatives de 1993 à 52,8% au même premier tour, en 2022.
· « Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaitrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré ». (Valéry Giscard d'Estaing, RTL, 30 juillet 1992).
Commentaire : Trente ans après, on constate l’inverse : la part de la zone euro dans le PIB mondial, en parité de pouvoir d’achat, est passée de plus de 20 % à 12 %, dans l’intervalle, quand celle des Etats-Unis, partie de 22 %, est descendue à 16 %.
La Chine, en revanche, est passée de moins de 5 % à 18,5 %..
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Commentaire : Si PIB par habitant a effectivement augmenté en France dans l’intervalle, la différence se creuse en pratique avec l’Allemagne. En 2002, quand circule les premiers euros, la richesse produite par un Français correspond peu ou prou à celle de son voisin Allemand : - 1,6 %. La France est désormais loin derrière l’Allemagne :
En 2012 : - 3,8 %.
En 2022 : -14,2 %.
Commentaire : Pour l’industrie, trente ans après, c’est l’inverse. 900 000 postes en moins depuis l’euro. En 2002, l’industrie employait 4 millions de salariés, contre 3,1 millions aujourd’hui. Une désindustrialisation due à des choix politiques hasardeux (1981 – Mitterrand), une monnaie unique surévaluée et à un libre-échange sans garde-fous.
Commentaire : On constate l’inverse trente ans après : les niveaux de pauvreté, qui s’étaient effondrés jusqu’au début des années 1990, ont depuis remonté vers les niveaux de pauvreté de la fin des années 1970…
Commentaire : Trente ans après, l’Union européenne est devenue un océan de corruption : on ne compte plus les scandales dans les hautes sphères (sans même revenir, une fois de plus sur la gestion du Covid), un rapport du Parlement européen estimait en 2016 que le coût de la corruption dans l’UE atteignait les 1000 Milliards d’euros.
En 2014, un audit par la Cour des Comptes européenne avait aussi révélé que l’UE a dépensé 6.97 Milliards d’euros « par erreur ».
Et dans l’audit pour 2021, c’était encore entre 2,2 et 3.8 % du budget qui relevaient de « l’erreur » donc entre 3,1 et 5.4 Milliards d’euros d’argent public qui n’est « pas dépensé comme le prévoyaient le Conseil et le Parlement européen lors de l’adoption de cette législation, ou qui n’est pas utilisé conformément aux règles nationales spécifiques »
LES « NARRATIFS » S’EFFONDRENT
Selon un proverbe égyptien, « l’atout de la verité c’est qu’elle dure ». Elle peut certes y mettre le temps, mais elle finit toujours par s’imposer, portée par la force de la réalité.
En trente ans les grands « narratifs » fondateurs de la « construction européenne » se sont effondrés à l’épreuve des faits :
Le traité de Maastricht et la mise en place de l’euro ont ouvert la voie à des déséquilibres macroéconomiques de plus en plus profonds à l’intérieur de l’Union européenne qui en condamnent l’existence même à plus ou moins brève échéance.
En voici trois exemples clés :
Pourquoi ces évolutions pourtant très graves ne font-elles pas la une des journaux ?
Les mécanismes de l'euro font que la France ne supporte pas, du moins pas dans l'immédiat, les conséquences négatives des déséquilibres macroéconomiques colossaux qu'elle engrange.
Ce système pervers conduit à déresponsabiliser totalement les dirigeants français et, à anesthésier la population qui croit, bien à tort, qu’elle peut vivre sans fin à crédit tout en perdant progressivement sa capacité à produire des richesses.
Les Français doivent se préparer à la fin du règne des mensonges et au retour du principe de réalité, et selon Olaf Scholz, le chancelier allemand, c’est pour bientôt…
Et, vous l'avez compris : l'Allemagne, majoritaire au sein des institutions de l'U.E., a choisi et installé Ursula Von Der Leyen à la tête de la Commission européenne où elle œuvre en fonction des instructions qu'elle reçoit du Chancelier Scholtz. Le IV Reich est en marche...