RASSEMBLEMENT VENDEEN
« Quelques 8 500 migrants (un nombre supérieur à celui des habitants de l’île), dont une majorité de jeunes hommes et quelques rares familles, sont arrivés entre le 11 et le 13 septembre sur l'île italienne de Lampedusa transportés sur 199 bateaux différents », a indiqué la Croix-Rouge italienne…
Une action concertée et programmée au départ mais pas du tout à l’arrivée en Italie où la surprise semblait totale (mais que faisait Frontex ?) ; la capacité d’accueil du centre de Lampedusa est de 400 places.
Île située au sud de la botte italienne et de la Sicile, Lampedusa est l'un des principaux points d'entrée et de tri pour les migrants qui souhaitent gagner le territoire européen.
Mauvaise nouvelle, l’Allemagne, vient de faire savoir qu’elle n’acceptera plus de migrants en provenance d’Italie, jusqu’à nouvel ordre… Et, l’Autriche non plus.
Pendant ce temps, Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères, assure sur X (ex Twitter) que le gouvernement de Rome « fera tout ce qui est nécessaire pour aider les habitants de Lampedusa et les migrants qui continuent d'arriver sur l'île (plus de 11 000 en dix jours) »… Il a également annoncé la mise en œuvre de l’état d’urgence, mais selon l’agence de presse italienne Ansa « Les effets concrets de l’état d’urgence n’étaient pas clairs dans l’immédiat »…
L'objectif est de "transférer" vers d'autres villes italiennes un maximum de personnes afin de réduire la surpopulation du centre d'accueil de Lampedusa. Ce qui a été fait dans la nuit qui a suivi par la marine italienne : plus de 1000 migrants ont été ainsi transférés dans différents ports siciliens. Et trois jours après, une centaine arrivait à Menton…
Un choc pour les habitants de l’île qui ont manifesté dans les rues pour dénoncer « une invasion migratoire »… Les chiffres sont impressionnants mais sans commune mesure avec ce qui avait été qualifié, le 26 août 2015, « d’afflux record » à la frontière hongroise franchie par plus de 3600 personnes, ou encore, les 5000 migrants dont 1000 mineurs qui, en mai 2021, avaient atteint l’enclave espagnole de Ceuta…
Sans occulter le fait que les questions migratoires sont d'abord des drames humains épouvantables, que les gens ne quittent jamais par plaisir le pays dans lequel ils sont nés, ils sont souvent placés dans des situations dramatiques, soit par exemple, dans les pays du Sahel où ils n'arrivent plus à nourrir leurs familles soit parce que, des événements dramatiques ont secoué le pays dans lequel ils vivent et qu’ils essaient de survivre en s’exilant… (Daech a accentué les attentats terroristes dans plusieurs pays africains, et Boko Haram n’est pas en reste, au Niger notamment).
Cela dit, ça mériterait que l'on se pose déjà la question primordiale que personne, en tout cas dans les médias ni dans les cercles gouvernementaux, ni dans la si complaisante « opposition » (un euphémisme), où personne ne veut prendre le problème par le commencement, c'est-à-dire :
- * D’où vient cet afflux soudain de migrants ?
- * Que se passe-t-il réellement, et pourquoi ça n'existait pas il y a encore 8 ans ?
Il y avait de l'immigration clandestine mais ça ne prenait pas cette tournure torrentielle que cela prend désormais.
Il faut quand même le rappeler : une partie de la réponse réside dans la déstabilisation de régimes comme la Libye de Kadhafi, la Syrie de Bacher El Assad.et l’Irak
Désormais, tout le monde sait que les USA, l’Arabie saoudite, le Qatar et les pays occidentaux jouent un jeu extrêmement trouble dans cette région du monde où Daech ambitionne de transformer l’Afrique en califat…
Il y a beaucoup d'interrogations sur ce phénomène de migrants :
- - Pourquoi d'un seul coup, un tel afflux de migrants ?
- - Qui sont les passeurs? Comment sont-ils financés?
- - Comment se fait-il qu'on ne connaisse pas à l'avance pas l’arrivée des bateaux ?
- - Qui paye, parait-il, les 2 000 € (minimum) que coûte la traversée ?
- - Qui est derrière tout cela ?
- - Que fait Frontex ?
On nous prend pour des imbéciles, et rien ne relève du hasard !
Il faut que les parlementaires demandent au gouvernement de s’expliquer sur son inaction…
Par ailleurs, vous avez sans doute observé, qu’il ne se passe plus rien en France excepté quand le chef de l’Etat invite les chefs de partis à un sympathique « dîner de c*ons », où personne n’a eu l’audace de poser les questions fâcheuses.
En résumé, un gouvernement qui est devenu le larbin de Washington ; une opposition muette ; des parlementaires autistes… Il devrait y avoir à l’Assemblée nationale une session spéciale sur ces questions migratoires qui préoccupent tellement les Français… Et à ce stade, les parlementaires de « l’opposition » devraient se mobiliser pour exiger un referendum sur cette question essentielle.
Personne ne s’en préoccupe, et cela devrait vous inciter à réfléchir sur les véritables dispositions des leaders d’opposition à faire changer les choses…
Souvenons-nous que l’espace Schengen gère en effet les flux de personnes à l'intérieur des pays de l’U.E., ce n'est là qu’un des aspects du problème…
Les Français sont tenus dans l'ignorance du fait que toutes les politiques migratoires désormais ont été communautarisées au niveau européen et que, dans ce domaine aussi, nous avons abandonné notre souveraineté à la Commission européenne… Pourquoi aucun des candidats aux élections européennes ne le dit-il pas clairement ?
Je vous invite à aller regarder le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et plus particulièrement, les articles 67, 77 et 78 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Vous pourrez constater que l'Union européenne a décidé d'avoir une politique migratoire commune et, pour ce faire, en son article 77 du TFUE, elle assure « l'absence de contrôles des personnes aux frontières intérieures ».
- https://www.doctrine.fr/l/traite-fonctionnement-union-europeenne/article-67/UE_TFUE_67
Et, par ailleurs, elle (l’U.E.) prétend avoir une même politique de refoulement (!).
Les sujets migratoires sont des sujets extrêmement importants. Ils déstabilisent à la fois les sociétés de départ et les sociétés d'arrivée. Les Français sont inquiets à juste titre… L’article 77 du TFUE prévoit notamment : « L'Union développe une politique visant à assurer l'absence de tout contrôle des personnes, quelle que soit leur nationalité, lorsqu'elles franchissent les frontières intérieures…/… ».
https://www.doctrine.fr/l/traite-fonctionnement-union-europeenne/article-77/UE_TFUE_77
L’article 78 du TFUE : « L'Union développe une politique commune en matière d'asile, de protection subsidiaire et de protection temporaire visant à offrir un statut approprié à tout ressortissant d'un pays tiers nécessitant une protection internationale et à assurer le respect du principe de non-refoulement. …/… « Au cas où un ou plusieurs États membres se trouvent dans une situation d'urgence caractérisée par un afflux soudain de ressortissants de pays tiers, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut adopter des mesures provisoires au profit du ou des États membres concernés. Il statue après consultation du Parlement européen ».
https://www.doctrine.fr/l/traite-fonctionnement-union-europeenne/article-78/UE_TFUE_78
De facto, tout candidat aux prochaines élections européennes qui vous dira ne pas vouloir sortir de l’UE, sera contraint d’appliquer les articles 67, 77 et 78 du TFUE.
Tout comme ceux qui vous diront vouloir renégocier les traités : c'est impossible, car il faut une unanimité des votes sur ces questions… (nous consacrerons prochainement un article spécial sur ce sujet : « Peut-on réformer les traités européens ? »)
Car l’U.E. est bien là pour organiser cette submersion migratoire avec la complicité des gouvernements eurolâtres et mondialistes qui ont été mis sciemment en place dans ce but.
L’exemple de Giorgia Meloni devraient vous en convaincre qui vient de trahir toutes ses promesses de campagnes et se trouve (à son corps défendant ?) au cœur de l’accélérateur de ce projet mondialiste. Il paraît qu’il fallait pour l’Union Européenne – je cite - « un électrochoc destiné à accélérer le pacte pour les migrations »… C’est réussi !
La complicité des ONG est indispensable à la conduite d'un tel plan comme l’a révélé le journal suisse Le Temps qui se réfère à une enquête des autorités italiennes faisant état de la complicité de trois ONG avec les passeurs. En effet, le juge Maurizio Agnello à Trapani, dans un rapport d’enquête de 651 pages, accuse 21 personnes – membres des équipages et responsables d’ONG confondus. Italiens pour moitié, les autres étant allemands, espagnols, français, belges et britanniques. Selon ce document dense, les organisations de sauvetage auraient développé des relations de proximité avec les trafiquants afin d’être averties des départs de bateaux transportant des migrants et d’être ainsi les premiers sur place. Les trois ONG auraient agi de concert et «contourné le système de secours mis en place par les autorités italiennes ». Ce rapport, fait état de centaines de messages et d’écoutes téléphoniques, qui ont forgé la conviction des autorités italiennes: « les ONG Save the Children, avec le bateau Vos Hestia, Médecins sans frontières avec le Vos Prudence et Jugend Rettet, avec le Iuventa, auraient étroitement collaboré avec les trafiquants d’êtres humains libyens et facilité ainsi l’immigration clandestine en Italie ».
On sait aussi qu’entre 2007 et 2016, l’Union européenne a financé ces ONG et leurs filiales à hauteur 225,74 millions d’euros.
Plus de deux ans après cette enquête, un constat s’impose : rien n’a changé parce que la Commission européenne a fait en sorte que rien ne change ne serait-ce que par l’application stricte des 3 articles précités du traité de fonctionnement de l’U.E.. Les ONG sont toujours financées par l’U.E. mais aussi par plus de 80 collectivités françaises… (Voir listes ci-dessus : cliquez sur les images pour les agrandir - Entre temps, ces documents ont disparu du site de l'ONG SOS Méditerranée...).
En résumé : 199 bateaux transportant plus de 11 000 personnes en 4 jours, ce n’est pas un hasard. Tout cela relève d’une opération organisée, concertée, et bien financée car, certains migrants ont déclaré à des journalistes n’avoir rien payé pour cette traversée…
Selon les vidéos tournées (et donc sourcées) par Erik Tegnér, directeur de la rédaction de « Livre Noir », qui contredisent le « narratif » des ONG présentes à Lampeduza, puisque 95 % des nouveaux arrivants sont des migrants économiques en provenance de pays qui ne sont pas en guerre (Ivoiriens, Guinéens, Maliens, Camerounais, quelques Burkinabés et une centaine de Tunisiens). Des gens majoritairement francophones qui veulent gagner la France « pour les aides sociales » car, comme le dit un jeune Burkinabé, « chez nous, on en parle à la télévision de ces aides sociales »…Donc cela n'a strictement rien à voir avec ce qu’a raconté un journaliste de BFM présent aussi sur place mais qui décrivait des « migrants fuyant des pays en guerre)… Pour avoir tous les détails, procurez-vous le magazine Livre Noir qui sortira le 27 septembre prochain.
Mais, revenons à la genèse de cette opération : le 13 septembre, discours d’Ursula von der Leyen devant le parlement de l’U.E. sur l’état de l’Union, dans lequel elle appelle les eurodéputés et les Etats-membres « à faire aboutir la réforme de la politique migratoire ». Selon elle, « le Parlement européen et le Conseil ont une occasion historique de faire aboutir cette réforme »… Elle a également précisé que « la Commission européenne organisera une conférence internationale contre la traite des êtres humains ».
Le tempo est parfait !
Le pacte pour la migration a été lancé par la Commission européenne le 23 septembre 2020.
En juin dernier, deux volets de ce pacte sur la migration et l’asile ont été validés qui consistent à opérer un partage plus équitable de l’accueil des demandeurs d’asile entre les Etats-membres de l’U.E. Les deux propositions adoptées en juin dernier refondent complètement le règlement Dublin de 2013. La Commission souhaite que ce pacte des migrations soit adopté définitivement par les Eurodéputés avant les prochaines élections européennes ; ça n'étonnera personne !
Ce pacte « instaure un mécanisme de solidarité afin de mieux répartir les demandes d’asiles entre les Etats-membres de l’U.E. Pour soutenir les Etats soumis à la pression migratoire, au moins 30 000 demandeurs d’asile seront relocalisés chaque année depuis les pays en première ligne vers les pays moins exposés aux arrivées. Les Etats-membres pourront refuser cette relocalisation mais devront verser une compensation financière (une amende !) de 20 000 euros par migrant dont l’accueil aura été refusé. »
Ce 17 septembre, à l’invitation de Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen débarque à Lampedusa où dans une déclaration à la presse, elle appelle les pays européens à accueillir une partie des « nouveaux arrivants ». Elle précise : « L’immigration irrégulière est un défi européen qui a besoin d’une réponse européenne ».
Outre le tempo, la mise en scène est extraordinaire !
Le 17 septembre, l’AFP titre : « Lampedusa, Elisabeth Borne appelle à la mobilisation de l’Union européenne et à la solidarité avec l’Italie. »
Le même jour, une réunion téléphonique entre les ministres européens de l’Intérieur, avec la participation de la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Eva Johansson, E. Macron parle "d’un devoir de solidarité européen".
Tous les acteurs sont en place quand Darmanin annonce qu’il va se rendre aussi à Lampedusa.
L’AFP titre à nouveau : « Cette arrivée de migrants relance le débat sur le partage des responsabilités au sein de l’Union européenne concernant les demandeurs d’asile ».
Selon certains parlementaires, et l’expression a été reprise sur France Info : il fallait « cet électrochoc pour casser les oppositions » notamment celles de la Pologne et de la Hongrie. Ces deux pays, dès le 15 juin ont appelé à rouvrir le débat sur un dossier qui a été adopté malgré eux, car à la majorité qualifiée (55 % des suffrages), et non à l’unanimité (c’est bien pratique, pour les questions aussi polémiques que ce pacte des migrations).
Alors la question est :
* Quel est le but réel de ce pacte migratoire ?
Plaque tournante du trafic d’armes en Europe, les Balkans occidentaux sont régulièrement pointés du doigt à chaque saisie d’armes illégales en Europe et en France, un phénomène qui a pris de l’ampleur depuis la guerre en Ukraine d’où une partie des armes livrées par les Occidentaux, se retrouvent sur le marché parallèle…Dans cette région, on évalue entre trois et six millions le nombre d’armes illégales toujours en circulation. Ces chiffres, qui ne sont que des estimations, et leur impact dans des pays de l’UE, sont corrélés avec la période des guerres d’indépendance en ex-Yougoslavie à la fin des années 1990 et, depuis deux ans, avec la guerre en Ukraine.
1 Autre inquiétude : depuis quelques temps, Daech cherche à s’approvisionner en armes sur ce marché parallèle : les Balkans sont les premiers fournisseurs du terrorisme international et du crime organisé…
1 Pour gagner plus d’argent, ce ne sont pas uniquement les adultes qui migrent d’un pays à un autre. En effet, des enfants balkaniques partent également travailler à l’étranger, confiés à des inconnus. Des enfants du Kosovo, d’Albanie, de Moldavie ou de Roumanie se retrouvent généralement sur le marché du sexe, dont le démantèlement est difficile malgré les engagements pris par ces Etats, et finissent ensuite sur le « marché du trafic d’organes »… En Europe, entre 200 000 et 500 000 personnes en seraient victimes, chaque année.
Le trafic de nourrissons prospère lui aussi. De très jeunes femmes vendent leur nouveau-né, contre quelques milliers d'euros, à des familles en mal d'enfants.
1) En Ukraine, en Roumanie, en Albanie notamment, des pères et des mères cèdent leur enfant contre la promesse d'envois réguliers d'argent ou exploitent eux-mêmes leur progéniture. Le Parlement de Strasbourg multiplie les rapports alarmistes sur cette forme de criminalité en constante évolution. Des experts italiens évoquent une augmentation de 400 %...
Mais l’U.E. n’est toujours pas opérationnelle pour lutter contre tous ces trafics.
1) Il ne se passe pas de mois sans qu'un nouveau scandale éclate. Exceptionnellement, il peut faire la une des journaux. Le plus souvent, il est étouffé par des autorités parfois complices, ou simplement peu désireuses d'exposer de sordides réalités.
Maintenant, imaginez la libre circulation de ces populations criminelles dans notre pays…
Car rester dans l’U.E. nous engage à subir, indéfiniment et toujours plus, les conséquences de décisions prises par une « élite » européiste non élue et totalement corrompue.
1) Une réflexion éclairante lâchée par un ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker : « Il n’y a pas de démocratie contre les traité ».
2) Ce qui revient à dire que rien ni personne ne peut s’opposer à la mise en œuvre des traités européens ; ils ne s’en sont jamais cachés.
La France doit - avant toute autre chose - quitter l’Union européenne et l'Espace Schengen, car il est impossible de remédier au désastre en cours si l'on s'empêche de corriger les raisons mêmes qui nous y ont conduits !
Les prochaines élections européennes nous donneront une occasion historique de changer de cap : nous n'aurons pas droit à l'erreur ; ce sera notre dernière chance d'éviter le chaos...