RASSEMBLEMENT VENDEEN
Ce dimanche 14 avril 2024, Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement Vendéen, accueillait Patrick Jardin à la Vieille Herse - Le Perrier, un havre de paix au cœur du marais breton vendéen (le Marô, en patois maraîchin). Une double découverte pour ceux qui venaient de loin : un paysage époustouflant de beauté et de sérénité. Et de la sérénité, il en fallait pour entendre Patrick Jardin évoquer les attentats du13 novembre 2015 en France (revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), et en particulier, le massacre du Bataclan où Nathalie Jardin, sa fille, a perdu la vie.
La salle était bien trop petite pour accueillir toutes les personnes arrivées en nombre, pour assister à la conférence donnée par l’auteur venu présenter son livre aux Vendéens : Pas devant les caméras !
En introduction de séance, Éric Mauvoisin-Delavaud a diffusé l’enregistrement vidéo d’une interview réalisée en 2015, dans le cadre d’un documentaire, signé de son nom de réalisateur, Éric Dick : Et les cloches se sont tues .
Un reportage choc sur les migrants, l’islamisation et l’immigration en Vendée. Ce fut l’occasion de réentendre le témoignage prémonitoire d’Éric Brondy, élu municipal de St Jean de Monts à l’époque, relatif à la vague migratoire organisée dans sa commune, à ses conséquences locales et d’autres à venir. Un moment propice pour un hommage à cet homme, apprécié de tous, mort en septembre 2023 dans un accident de la route…
Puis vint le tour de Patrick Jardin qui suscita un grand élan d’émotion parmi l’auditoire en évoquant sa fille, sa personnalité attachante, son caractère bien trempé, ses passions, sa scolarité et sa formation (une école d’ingénieur éclairagiste de spectacle) et son premier engagement professionnel à la salle de spectacle du Bataclan… Une offre professionnellement attractive mais qui allait sceller définitivement son destin dans l’enfer des massacres du 13 novembre 2015… Ce livre est le cri de colère d'un père à qui on a arraché sa fille. Colère contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colère contre la lâcheté et l’impéritie des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer à l'islamisation de la France. Les bien-pensants s'indigneront peut-être. Mais comment juger un homme qui a subi une si lourde perte - par la faute d'autres hommes ?
Patrick Jardin n'a plus rien à perdre. Sa vie est un champ de ruines… La perte d’un enfant est une épreuve abominable. Cet événement tragique, contraire à l’ordre naturel des choses, bouleverse irrémédiablement l’existence ; l’esprit toujours hanté par les circonstances du massacre et les questions qui en découlent, à jamais sans réponses.
Il n’a plus qu’un seul objectif : empêcher de nouvelles tragédies où disparaîtraient d'innocentes victimes comme sa fille Nathalie et, pour ce faire, lutter sans relâche contre l’islamisme galopant…
En juin 2022, le procès « arrangé » selon lui, des terroristes du 13 novembre, lui a laissé un goût amer… Il a affirmé sur CNEWS « on est passé complètement à côté de ce moment tant attendu ». « D’énormes zones d’ombre continuent à peser sur ce procès », a-t-il poursuivi. « On ne sait pas, par exemple, qui a donné les ordres d’interdire aux forces de l’opération Sentinelle, présentes devant le Bataclan à ce moment-là, d’ouvrir le feu ».
Patrick Jardin a poursuivi : « on ne sait pas non plus qui a rappelé les gendarmes du 31/7 de Reims, qui avaient formé colonne, qui s’étaient introduits dans le Bataclan et qu’on a rappelé en catastrophe (pour sortir de la salle, ndlr) ».
« AU TRIBUNAL, ON NOUS A INTERDIT DE POSER DES QUESTIONS À FRANCOIS HOLLANDE »
« Toutes ces choses-là, personne n’en a parlé durant le procès », s’est-il désolé. « On a évité de faire intervenir Georges Fenech, qui était le président de la commission parlementaire (d’enquête sur les attentats, ndlr), on l’a soigneusement écarté. On a aussi soigneusement écarté messieurs Valls et Le Drian (respectivement Premier ministre et ministre de la Défense à l’époque, qui avaient, à mon avis, beaucoup de choses à nous dire ».
« Quant à monsieur Hollande (président de la République à l’époque, NDLR), lorsqu’il est passé au tribunal, on nous a interdit de lui poser des questions », a également précisé Patrick Jardin.
En novembre 2023, Patrick Jardin a porté plainte contre les responsables politiques en place au moment de l'attentat du Bataclan ! Mais, il se retrouve fiché S comme les assassins de sa fille…
Il va prochainement mener la bataille contre la venue de l’humoriste Yassine Belattar (complaisant avec toutes les composantes de l’islamisme), en juin 2024 au Bataclan, là où sa fille a été tuée par des islamistes.
Après l’intervention de Patrick Jardin, Pierre Cassen, le populaire fondateur du site Riposte Laïque, a évoqué la réalité de l’offensive de l’islam en France et animé le jeu des questions/réponses qui ont fusé, nombreuses, de la part d’un auditoire motivé.
Une ultime séquence émotion avec le témoignage de Nico (Nicolas Kamatovic) ancien officier de la Légion, qui a évoqué la mort de son épouse Christine, au Bataclan où elle fêtait avec deux collègues, sa promotion au grade d’infirmière chef à l’hôpital Tenon (Paris XXe)… Neuf ans après, la douleur est toujours présente, et aussi vive qu’au premier jour. Nico a quitté Paris et s’est installé en Vendée pays de naissance de son épouse qu’elle lui avait appris à aimer…
C’est dans une ambiance plus légère, autour d’un apéritif champêtre, de quelques grillades et de sublimes gaufres, spécialités de la Vieille Herse, qu’un point final a été donné à cette réunion riche en émotions, en souvenirs et… en promesses.
Haut les cœurs !