• Thomas – Razzia – Meurtres – Déni – Couardise –- Censure – Prisonniers politiques…

       Evoquer la mort de Thomas, cet adolescent de 16 ans poignardé lors d’un bal de village, à Crépol, nécessitait de prendre un peu de recul afin d’avoir des Thomas – Razzia – Meurtres – Déni – Couardise –- Censure – Prisonniers politiques…réponses aux questions restées en suspens sur le contexte de cette tragédie. Ce drame a créé une forte émotion en France qui s'accompagne de tensions de plus en plus vives au sein de la population.

     

    Car, ce qui s'est passé à Crépol, dépasse l'entendement. Une fête dans un petit village de la Drome des Collines (500 habitants), entre des copains de rugby et leurs amis, organisée sur inscription préalable, où, ce 19 novembre à 2 heures du matin, se sont invités des individus venus de Romans sur Isère, avec l’idée bien arrêtée de « planter du blanc » selon plusieurs témoignages concordants des personnes présentes.

     

    Le procureur a pris grand soin de dire qu'ils ne venaient pas tous du même quartier mais il n’avait pas prévu que les amis des agresseurs revendiqueraient leur provenance du quartier de la Monnaie à Romans sur Isère.  Ceux-là même qu'on a entendu dans certains médias s'exprimer à propos de cette « razzia » pour revendiquer une forme de conquête dans une logique territoriale voire ethnique. 

     

    Ce sera l’un des sujets que l'enquête établira dans le détail, l’autre étant une explosion de violence : un mort, deux blessés graves en urgence absolue, plusieurs blessés avec des armes de guerre parce que les couteaux avec des lames de 25 cm, ce sont des armes de guerre… Un incident avec un des agents de sécurité qui se fait malmener par une de ces racailles, bagarre : le vigile aura les doigts de la main coupés.

     

    Dans un premier temps, le procureur a qualifié cette attaque en règle de rixe, ce qui ramenait l’évènement, fort opportunément, au rang d’une simple bagarre et, surtout, permettait d’en partager la responsabilité à égalité entre les protagonistes… On n’entre pas dans une soirée pour s’y amuser avec des couteaux aux lames aussi longues sans qu’il y ait eu préméditation des agressions. Il faudra un démenti du porte-parole de la Gendarmerie pour requalifier les faits. Précisons quand même, que la Gendarmerie, a pris toute la mesure de la dangerosité des assaillants, puisque c’est le GIGN qui a procédé à leurs arrestations, le 21 novembre, alors qu’ils s’apprêtaient à fuir vers l’Espagne d’abord, puis le Maghreb ensuite… 

     

    Il faut qualifier ce qu’il s'est passé : c'est quelque chose que l'on ne connaissait pas, que l'on ne voyait pas, seuls les criminologues connaissaient ce phénomène. Reprenons les mots du procureur, celui-là même qui a caché, lâchement, les noms de ces racailles : « Il s'agit d'une expédition programmée depuis une cité de Romans sur Isère jusqu'au village de Crépol » …  Pour quel mobile ? Selon les témoins sur place, il s’agissait de « planter du blanc ». Si ce mobile n'était pas le vrai il y a longtemps qu'il aurait été démenti en d'autres termes.  Le grand-père de Thomas les a qualifiés de « sauvages », à juste titre.

    * On a affaire à deux nouveaux phénomènes :

    * des barbares ensauvagés qui quittent la ville pour venir à la campagne.  Le gangstérisme se déplace de la ville où on a l'habitude de le trouver, là où les pompiers, les policiers, les médecins y sont confrontés, pour gangréner la campagne, un refuge de tranquillité jusqu'à présent.  

    * On est confronté à une sauvagerie, habituelle dans les affaires de drogue et là, on passe à quelque chose de gratuit et de beaucoup plus grave :  la haine de la France qui éclate au grand jour. Un phénomène nouveau qui peut faire peur.

    Il est à noter qu’à ce stade de l’enquête, le procureur de la République n'a pas retenu le mobile raciste pour l'attaque de Crépol, pourtant les familles des victimes, dont celles de Thomas, en semblent convaincues.

     Deux exigences qui ont été exprimées par les familles et par les rescapés :

    *  Ils attendent une justice forte par rapport à cet assassinat et aux autres victimes. 

    *  Ils ne comprennent pas pourquoi le caractère raciste des faits n’a pas été retenu, malgré les témoignages qui viennent corroborer cette thèse. Un point confirmé par Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans qui a rappelé que « Ce quartier accueille 4500 personnes, on en a une centaine qui pose des difficultés ; il y a des irréductibles avec lesquels il y a une imperméabilité complète malgré les actions pour essayer de les remettre dans le droit chemin ». Un lieu où selon le maire, une poignée d'individus a décidé de polluer la vie des habitants. Un constat partagé par le secrétaire national du syndicat SGP Police.

    Dix jours après les faits, Marie-Hélène Thoraval s'est également exprimée sur les « agresseurs présumés ». Elle déplore que leurs identités soient restées secrètes, les prénoms ont circulé sur les réseaux avant d'être confirmés par les autorités.  « Pourquoi n'a-t-on pas cette notion de transparence dès le départ ? » dit-elle, « ne pas communiquer les noms plus tôt était particulièrement indécent ».  

    Il s’agit, effectivement, d’un noyau de la voyoucratie locale qui essaie de mettre la main sur un territoire en faisant régner, la violence, la peur. Le maire de Romans réclame une réponse pénale forte contre les « agresseurs présumés » de Crépol et, la fin de la culture de l'excuse… Depuis lors, Marie-Hélène Thoraval a reçu des menaces de mort…

    * Comment en est-on arrivé là ?

    C’est parce que, depuis 40 ans, l'Etat s'est retiré de sa fonction d'autorité dans un pays où il a créé la nation.

    Alors que tous les autres pays du monde, ce sont des nations qui ont créé leur Etat ; en France, c’est l'Etat qui a créé sa nation.  A ce titre, il a donc une mission centrale et essentielle qui est le maintien d'un ordre :  c'est-à-dire d'une égalité de traitement, d'une capacité à garantir la liberté d'expression, la liberté d’aller et de venir, la liberté pour les femmes de choisir, la laïcité, des éléments qui sont constitutifs d'un certain nombre de valeurs de la République.  Tout le monde parle des valeurs éthiques de la République, personne ne les définit.  Ce que les Français attendent aujourd’hui, c’est que l’Etat redevienne ce qu’il était. La promesse républicaine, c’est la garantie d’un Etat acteur et non d’un Etat spectateur, qui compte les coups et fait des commentaires. Et cela passe par des actions.

    Encore faut-il bien considérer les actions en question comme celle, par exemple, décidée par le préfet de police consistant à interdire un rassemblement dit « d'extrême droite » prévu devant la Sorbonne, mais pas celui destiné à soutenir les Palestiniens, organisé par « l’extrême-gauche » …  Car, pour être crédible, il faut qu'il y ait une cohérence entre l'interdiction, la réalité de l'interdiction, le fait qu'il n'y ait donc pas de manifestation, et le fait que le système judiciaire soit convaincu par les arguments du préfet de police eu égard à un autre élément qui est notre propre liberté de manifester quand on n'est pas content, notamment contre le gouvernement…

    De fait, plutôt que d'interdire des manifestations qui sont des conséquences, peut-être faudrait-il mieux s'occuper des causes qui sont multiples. 

    On le constate tous les jours, il y a une accélération notable des évènements, depuis les émeutes du mois de juin dernier : l'augmentation de la violence comme un élément régulateur de la vie en lieu et place de l'ordre.

     Parce qu'on ne fait plus confiance aux institutions, on agresse les élus locaux, on agresse les instituteurs quand on ne les tue pas, on agresse tous les représentants de quelque autorité que ce soit, de quelques uniformes que ce soit, de quelques tenues que ce soit ; la situation dans les services hospitaliers d’urgences nécessite aujourd'hui quasiment d'avoir un car de CRS devant leur porte parce que la violence est devenue l'élément normal de régulation de la vie, parce que nous avons modifié nos règles en ne les appliquant plus.

    Et quand on n’applique plus les règles/lois, nous ne sanctionnons plus. 

     

    La non-application des règles relève d’un problème global de la manière dont nous voulons que notre société soit régulée.  

    « Aux États-Unis et dans le monde anglo-saxon on négocie les peines mais on applique la loi.  En France on négocie la loi et on n'applique pas les peines ». (A. Bauer)

    Sortons de Crépol et prenons de la hauteur : qu'est-ce que cette tragédie  nous montre de notre société ?

    Des fractures territoriales, ethniques, culturelles ça, c'est certain, mais, surtout, ça nous montre que ces délinquants n'ont plus aucune crainte ni de la justice ni de la police ni de tout ce qui représente l'autorité dans un pays démocratique.

    * Le constat :  Une faillite de l’autorité et une faillite collective.

    Comme d’habitude, l’exécutif se défausse et dénonce une récupération politique lorsque, le lendemain de ce drame, on a entendu parler de razzia, d’un massacre commis par des barbares, de francocide…

    Qu’est-ce que la récupération politique ? Est-ce quand le président de la République, quelques heures après la mort de Nahel à Nanterre, alors que le policier auteur du tir est en garde à vue et que l'enquête débute sur les circonstances de ce tir, quand le président de la République explique que c'est : « inexcusable », c’est-à-dire lorsqu’il utilise un terme juridique alors qu'il y a une garde à vue en en cours ?  Dans ce cas précis, on est bien au-delà de la récupération, on est dans l'ingérence.  La récupération politique est à géométrie variable.

     

    Des faits de cette nature (Crépol, Nanterre, Arras…) sont des faits politique ce sont des faits graves qui impliquent la société et la façon dans laquelle nous y vivions. On ne peut plus parler de « faits divers ». 

    Il faut regarder les tendances : nous avons une augmentation constante de la violence et de son intensité avec, une baisse de son seuil de déclenchement : ce sont des faits politiques.

    Cette violence a pris racine il y a 40 ans de cela. Elle a prospéré sur l’idéologie, le déni, la lâcheté, la couardise, la trahison des hommes politiques.

    La conséquence pour notre société, c’est une fracturation profonde.  Des fractures culturelles, ethniques, territoriales. 

    La fracture la plus grave existe déjà entre la classe politique et le peuple.

    Ceux qui nous gouvernent ont peur, au point d’interdire, à Lyon, une manifestation à la mémoire de Thomas, pour risque de trouble à l’ordre public et d'appel à la haine.

    Ça laisse perplexe de voir qu'un rassemblement dans une ville française à la mémoire d'un jeune rugbyman tué dans une fête de village alors qu'il était tranquillement avec ses copains, ne peut pas donner lieu à un rassemblement de solidarité parce qu'on considère que vont y être tenus des appels à la haine…

    A ce jour, qui a le monopole de la haine ?

    Ce sont ceux qui vont massacrer des jeunes, Lola, Enzo, Thomas, massacrer des enseignants, Samuel Paty, Dominique Bernard ou un médecin, Alban Gervaise devant une école à Marseille…   Qui sont les individus, en face, qui risquent d’être indisposés par une marche de solidarité ?  Toujours les mêmes.

    Les préfets étaient bien moins regardants avec les manifestations pro-palestiniennes…

    En réaction à cette situation, Il est frappant de voir l’exaspération d’une partie de la jeunesse française qui monte à une vitesse extrêmement rapide, une jeunesse qui bosse, qui va à l'école, à la fac, qui cherche un emploi, qui en trouve, qui paye des impôts, qui n’est pas perfusée par l’aide sociale… On sent pointer une exaspération légitime et il est essentiel de traiter politiquement cette exaspération : s'il n'y a pas de réponse judiciaire à la hauteur, si le fait n'est pas intégré politiquement et traité politiquement y compris dans l' acceptation d'une exigence d'un « choc d'autorité » (selon la formule de Thibaut de Montbrial) « avec une reprise en main par la police et par la justice, alors, il y aura des bandes organisées qui vont se mettre en place pour protéger les fêtes avec des gens qui vont descendre avec leur fusil,  qui vont protéger leurs familles, leurs biens, leurs quartiers »…

    Déjà, on pressent que les réponses du gouvernement ne seront pas à la hauteur des enjeux : quand on ne nomme pas les faits, quand on dénie leur réalité même, quand on interdit aux gens de s’exprimer, quand, à Lyon, on interpelle et qu’on met en garde-à-vue des jeunes (8 personnes - 6 hommes 2 femmes âgés de 18 à 34 ans)  en marge de la manifestation d'ultra droite,  il leur est reproché le collage de plusieurs affiches intitulées : « Thomas 16 ans tué par des barbares » ; « Thomas tué car blanc » ; « Justice pour Thomas ».  Ces affiches leur ont valu d'être placés en garde à vue pour :

    « Provocation publique à la haine et à la violence, en raison de la race, et dégradation en réunion ». 

    La manifestation étant interdite, ces jeunes ont respecté l’interdiction mais, ils voulaient marquer publiquement leur révolte contre l’assassinat de Thomas, de manière pacifique. Ils ont collé des affiches pendant 2 heures, et quelques tags qui reprennent l’intitulé des affiches. Habituellement, les colleurs d’affiches ou les tagueurs ne font pas l’objet d’arrestation ni de garde-à-vue. Mais, dans ce cas précis, il y a eu des arrestations suivies et 24 heures de garde-à-vue et, perquisitions chez chacun d’eux. Bilan des perquisitions : un drapeau français, quelques affiches, et les 5000 euros d’économie d’une jeune femme. La loi précise que l’on peut avoir chez soi 10 000 € en espèces.  On leur dit, cependant, qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir une telle somme chez eux… Désormais, elle devra prendre un avocat pour récupérer son argent.

    Les personnes arrêtées ne savent toujours pas quel était le motif de leur garde-à-vue : le facteur déclenchant est l’affichage d’affiches et de tags intitulés : « Thomas, 16 ans, tué par des barbares » …  Un fait qui n’est pas démenti par l’enquête policière…

    Alors, où est le problème ? Apparemment, ça relève de la provocation à la haine raciale !

    Bêtement, nous pensions que la manifestation de la haine raciale, était celle du type qui a décidé de « planter » Thomas, et de le tuer parce qu’il est « blanc ».

    Eh bien !  Nous vous conseillons d’intégrer d’ores et déjà ce nouveau paradigme :

    *  Lorsque vous dénoncez la raison pour laquelle on vous poignarde c'est vous qui êtes coupable de racisme !

    Réclamer justice pour Thomas est indécent !

    Souvenez- vous, après le Bataclan, il ne fallait pas dire que les terroristes étaient islamistes car cela faisait le terreau de l’islamophobie…

    Aujourd’hui, ce sont toujours les mêmes qui perpètrent des actes terroristes mais, le ministre de l'Intérieur vient de changer d’antienne : ceux qui dénoncent de tels actes sont forcément de l’ultra-droite, tandis qu’on continue à « psychiatriser » les terroristes…

     La théorie de l’ultra-droite - Une nouvelle projection sociologique dans laquelle on fourre pêle-mêle, les partis de droite, d’extrême-droite, les groupuscules d’ultra-droite, ou de droite extrêmement radicalisée, en mélangeant d'ailleurs tout ce qui est la droite politique et la droite extrême politique.

    En résumé : si le principe de réalité nous oblige à considérer les risques, les exigences et les résultats possibles lorsque nous prenons des décisions, comme l’ont fait les jeunes colleurs d’affiches, il faut maintenant y ajouter le concept d’escroquerie intellectuelle (mensonges délibérés provenant d'adversaires se parant des vertus de l'objectivité), qui en détournant vos intentions réelles, permet de vous envoyer en prison.

    * Et maintenant, des prisonniers politiques.

    C’est ce qui vient d’arriver aux militants dits de « l’ultra-droite qui ont manifesté à Romans, le 25 novembre dernier. Six personnes ont été jugées en comparution immédiate au tribunal de Valence ; elles ont été condamnées à des peines de 6 à 10 mois de prison ferme ! La plupart d’entre elles ont un casier judiciaire vierge. Une victime dans leurs rangs : un manifestant de 20 ans a été sorti de force de sa voiture, tabassé, dénudé, filmé et laissé sur la chaussée, son véhicule brûlé.

    Des condamnations démesurées. A Valence, les juges se sont réveillés : ils viennent de rétablir un régime de détention qu’on avait oublié : prisonnier politique.

     

    * Et son corollaire, la libre assomption du deux poids deux mesures décomplexé :

    * Deux des agresseurs présumés de Thomas ont été libérés sous contrôle judiciaire.

    * Traîner un policier sur 25 mètres avec sa voiture (Nantes) ça coûte = 30 jours de travaux d’intérêt général.

    * Incendier une mairie (Villeneuve)= 6 mois de prison avec sursis

    De simples faits divers… 

    Notez bien que depuis le XVIIIe siècle, les gouvernements successifs ne sont pas parvenus à offrir une définition du délit politique, préférant énumérer des incriminations comme les crimes de lèse-majesté, les crimes contre la Nation, les crimes contre la sûreté de l’Etat, les crimes de terrorisme et se contentant de s’en référer à l’opinion pour qualifier les crimes et délits « réputés politiques », « dits politiques » …

    Quant aux faits divers, rappelez-vous la circulaire du ministère de l'Intérieur il y a quelques mois qui énonçait toute une série de prétextes pour justifier l'interdiction d'événements. Un amalgame assumé entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance, et il y avait aussi l’instrumentalisation de fait divers impliquant des personnes d'origine étrangère pour désigner les étrangers à la vindicte.   

    C’est bien la problématique du fait divers qui est posée ainsi que son interprétation. 

    Exemple avec Rima Abdul Malak, ministre de la Culture qui a reproché à la chaine d’info Cnews « un traitement inconsidéré et injustifié des faits divers, en leur donnant plus d’importance qu’ils ne le mériteraient » …

    * Un système de censure répressive est officiellement établi. 

     Le degré d’intervention de l’État dans la production intellectuelle est utilisé comme indicateur pour établir une distinction entre les régimes dits libéraux et les régimes autoritaires. A ce stade, vous avez peut-être compris qu’on nous a volé la démocratie.

    Désormais, vous n'aurez pas le droit de voir autre chose qu'un fait divers dans un évènement du type de celui de Crépol. si vous y voyez autre chose soit vous faites le jeu de l'extrême droite soit vous êtes vous-même d'extrême droite donc soit vous êtes stupide…  Vous avez désormais, la grille de lecture imposée et utilisée pour comprendre un événement comme celui de Crépol. 

    Mais si vous n’utilisez pas la bonne grille de lecture il y aura quelques mesures de rétorsion : on peut vous interdire d’organiser ou de participer à un événement ; on peut décider d'assimiler à la haine raciale le simple fait de nommer le fait divers car, porteur d'une charge de racisme antiblancs…  

    Et là, on en arrive à la véritable censure des derniers jours :

    *  Est-il possible de nommer le racisme anti-blancs en France ?

    * Est-il possible ou non de dire que les Français par racines, sont la cible d'une haine particulière qui n'engage certainement pas tous les immigrés cela va de soi, mais qui est un racisme anti-blancs spécifique dont nous faisons l’expérience au travers des évènements dramatiques des dernières années ?  

    « Le racisme anti-blancs n’existe pas pour les sciences sociales » selon un éminent sociologue, car il n’existe aucune enquête sociologique sur le sujet.

    Pour mémoire l’enquête sociologique nécessite classiquement quatre temps : le choix de l’objet d’études, les techniques d’enquête (observation participante, entretiens, questionnaires…), l’analyse (traitement des données collectées), et la restitution des résultats, elle-même soumise au débat. Rien de tout cela n’existe aujourd’hui, ça n’étonnera personne.

    Ajouter à tout cela, la tentation, visible depuis quelques mois, d'interdire juridiquement certains courants de l'opposition : d’abord la disqualification morale et symbolique avec ce qu'on a appelé l'extrême droite depuis 40 ans. C’est autour de l’immigration que s’est noué le débat sur l’extrême-droite. Rappelez-vous Alain Juppé au début des années 90, alors maire de Bordeaux, déclarant que « l'islam était compatible avec la France »…

    Je ne parle pas de la gauche et de l’extrême-gauche pour qui la question ne se pose pas.

    La question essentielle des derniers jours c'est la mise à jour du récit que tout le monde doit répéter : la France est menacée par l'ultra droite et l'extrême droite. Et malheur à ceux qui ne le répèteront pas : ils seront, de facto, complices de cette mutinerie raciste. On peut constater tous les jours comment le système médiatique, est parfaitement capable d'imposer ce récit à tout le monde.

    Le régime politique aujourd’hui a renoncé à convaincre les Françaises et les Français qui ne sont plus dupes de ses mensonges ; il va donc les contraindre.  Il y aura aussi des procès pour évincer les candidats potentiellement « dangereux » en les rendant inéligibles.

    Par ailleurs, l’organisation des J.O. sera l’occasion rêvée de mettre en place, une traçabilité des citoyens et d’expérimenter, in situ, toutes les nouvelles technologies de surveillance, dans ce contexte administratif et juridique exceptionnel.

    * Faut-il être pessimiste ? Oui.

    La loi « immigration » est un artifice théâtral destiné à calmer les esprits puisque tous les politiques savent bien que nous avons perdu notre souveraineté sur la gestion de l’immigration qui, depuis 1999, dépend complètement de la Commission européenne.  Cette loi n’aura aucune incidence sur l’immigration actuelle et son traitement… Réveillez-vous !

    Si on ne sort pas de l’Europe, on ne pourra résoudre aucun problème ; la modification des traités impliquant un vote à la majorité absolue…

    Thomas – Razzia – Meurtres – Déni – Couardise –- Censure – Prisonniers politiques…

     

    * Peut-on espérer un sursaut du Parlement voire de le l’opposition parlementaire ? Non.

    L’opposition parlementaire est stérile et la « domestication » du Parlement, totale.

    Du reste, comme le notait Guy Carcassonne, « ce qui manque le plus à l’Assemblée nationale, ce ne sont pas des pouvoirs nouveaux, ce sont des députés pour les exercer ».

     

    De ce point de vue, vous l’avez compris, les solutions à nos problèmes ne seront pas politiques...

     

    Avec le drame de Crépol, le point de bascule a été atteint : il va falloir prendre les choses en main…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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