Le coup de gueule de Didier Chabaillé

(Le contenu de cet article n'engage que son auteur).                                                   

Suite à la COP21 les PLU sont orientés vers moins de constructions sur les zones vertes et plus dans les centres urbanisés.

Le but est de favoriser l’absorption du CO2.

Pour ce faire, les propriétaires, dont les terrains ont perdu leur caractère constructible, subissent de facto une perte de la valeur vénale de leur bien, sans compensation. Il en est de même pour les propriétaires de terrains en zone rurale qui avaient imaginé qu’une partie de leurs terres seraient un jour constructibles.

Les municipalités ont perdu la main sur les PLU qui sont soumis aux lois votées par nos parlementaires et mis en œuvre par les communautés de communes.

La crise sanitaire récente et l'épreuve du confinement ont fait évoluer la demande de logement des Français. Ces derniers sont de plus en plus nombreux à vouloir vivre dans des maisons avec jardins. Mais les terrains sont de moins en moins disponibles, et la densification urbaine, selon les critères de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain), fait que les surfaces des terrains à bâtir sont de plus en plus réduites.

L’inanité du système réside aussi dans l’interdiction d’octroyer des permis de construire  sur des terrains jugés peu favorables à l’absorption  du CO2, terrains  rocheux ou sableux.

Après la réduction du nombre de centrales nucléaires,  la stupidité de nos parlementaires et de nos hauts fonctionnaires est une fois de plus mise en évidence.

Les diktats écologistes font florès et ses militants nombrilistes pensent que la France, centre du Monde, a un devoir moral d’indiquer la voie aux autres nations même si c’est stupide et au détriment des Français : l’idéologie a remplacé le bon sens.  Les surfaces françaises disponibles pour l’absorption du C02 représentent un pourcentage ridiculement bas au regard des surfaces disponibles de notre planète. Cette politique PLU ne changera rien, ne résoudra rien…

Avec la crise sanitaire due au COVID,  la donne a changé, la population ne veut plus vivre dans des immeubles, en milieu urbain,  mais dans des maisons avec jardins au plus près de la nature. 

Il est important que les municipalités reprennent la main sur les PLU.