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J.O. 2024 – Faillite artistique de la cérémonie d’ouverture
Il m'était nécessaire de prendre un peu de recul avant d’écrire ces quelques lignes, et de visionner à nouveau certaines parties de la cérémonie d’ouverture des J.O. pour m’assurer d’avoir bien saisi toute l’indigence intellectuelle de la liturgie woke dans sa mise en scène hallucinée.
Car le doute n’est plus permis : loin d’être une ode à la France et à sa culture gréco-latino-chrétienne, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a fait l’apologie de la communauté LGBTQ + qui représente un peu moins de 3 % de la population française, et moins de 1 % de la population mondiale…
Retour sur un spectacle financé par vos impôts.
Les organisateurs responsables du CIO à Paris ont déclaré dans un communiqué qu’ils n'avaient pas l'intention de « manquer de respect à un groupe ou à une croyance religieuse » et ont exprimé leur soutien continu. Il a été dit que la cérémonie visait à refléter « la société dans son ensemble »
Cela dit, Il suffisait aussi de voir la tête décomposée d'Emmanuel Macron pour savoir que ce ne serait pas une réussite. La parodie de la Cène a fait polémique dans le monde entier. Et la presse nous a appris que Macron avait été averti, en temps réel, que cette partie du spectacle, entre autres, avait choqué à un point tel, que les réactions des chrétiens outragés arrivaient simultanément du monde entier, et au sein même du comité olympique.
Il savait dès lors que c'était un échec et qu'il allait devoir y faire face.
Et pourtant, c'était si simple, comme nous l’a rappelé Juliette Briens : » Paris, la Seine, le Louvre, la joie des athlètes, Marie-Jo et Teddy, la montgolfière, Céline Dion, la tour Eiffel et l'hymne à l'amour ». Ils avaient tous les ingrédients de la recette pour une cérémonie parfaite… Mais, les trois heures de propagande gauchiste que nous avons subies, ont rendu la séance pénible, supportable par moment grâce aux vues aériennes magnifiques de Paris.
En résumé, la cérémonie a bien respecté son cahier des charges :
* Disco à gogo avec Lady Gaga, là où la troupe du Moulin Rouge aurait fait un vrai tabac…
* Les enfants conduits sur une barque, par un passeur sinistre, sur les eaux de la Seine, devenue le Styx, puis dans les catacombes de Paris où ils disparaissent…
* Le sang sur la conciergerie, Marie-Antoinette décapitée, qui tient sa tête sur son ventre…
* Le plan sexuel à trois, non genré, pour célébrer l'amour selon Thomas Jolly : « Un Paris où le désir s’affirme et s’exprime ».
* Le tableau de la Cène joué par des drag-queens, dans le genre défilé de mode sous la houlette de la DJ française Barbara Butch, militante féministe et lesbienne, et plusieurs mannequins, dont la femme transgenre Raya Martigny, ont ensuite défilé dans des tenues parfois improbables ; dans la « haute-couture », la relève est loin d’être assurée…
* une île incandescente évoquant les enfers où Juliette Armanet a chanté Imagine, l’incontournable chanson de John Lennon,
* Le cheval noir de l’Apocalypse, symbole de restrictions et de famines.
* Céline Dion, heureux point d’orgue de cette cérémonie, avec l’Hymne à l’amour d’Edith Piaf.
Un mélange de symboles et de provocations pour célébrer la diversité. Une pincée de féminisme, de clichés culturels, sous le haut patronage de LVMH - Vuitton et Woke sont maintenant étroitement associés - et de Coca-Cola.
La soirée rêvée de Brigitte et Emmanuel vue par des milliards de personnes (combien d’enfants). Non seulement nous y avons retrouvé la culture woke dépravée, qui est aussi le projet politique – l’Agenda 2030 - d’Emmanuel Macron : provoquer, cliver et insulter. Tout cela avec le soutien du microcosme « gaucho-bobo » et journalistique parisien, d'un président pour qui la culture française n'existe pas.
Comme l’a si bien écrit Pierre Valentin : « L’idéologie woke n’est qu’une pure négation, et sa spécificité réside dans le fait que c’est justement là sa seule affirmation. Le wokisme ne sait pas construire, précisément car il ne sait que détruire. …/… Le plus ouvertement négatif de tous est sans doute le relativisme culturel qui a pour but d’éteindre toute étincelle de fierté nationale. Pour “l’éviction de l’individu et de l’universel’’ – tous deux perçus comme des fictions issues des Lumières, masques de la domination blanche –, la négation est également bien apparente ».
Maintenant, c'est le monde qui se retourne contre la "caution morale" de cette cérémonie : Emmanuel Macron. Vous le connaissez bien. Sa devise : Courage, fuyons ! Pour laisser le lampiste Thomas Jolly se débrouiller dans les médias. Oui, ce serait lui le responsable.
La parole à Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie :
« Vous ne trouvez jamais chez moi ou dans mon travail une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer qui que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie ».
Le summum de la lâcheté est de ne pas assumer ce projet qui a scandalisé une grande partie du monde, alors qu’il aurait pu faire preuve de bravoure et le revendiquer.
Face aux polémiques, Thomas Jolly affirme ne pas s'être inspiré de la Cène, alors que même France 2 affirmait le contraire avant de se rétracter à son tour. Couardise, toujours !
Restons lucide : Thomas Jolly n’est pas le vrai responsable, c’est un bouc émissaire.
Les responsables sont ceux qui ont confié la direction artistique au woke Thomas Jolly. Faut-il s’étonner qu’il ait fait du wokisme ?
Les responsables sont ceux qui ont supervisé le projet. Ils étaient au courant parce que tous les plans étaient dans le storyboard depuis des mois. Il a fallu voter des budgets. Et tous, de Patrick Boucheron l'historien, aux autorités du comité olympique, en passant par Macron, savaient exactement ce qu'ils allaient voir. C'était leur jeu. Ils étaient tous parfaitement au courant et avaient la caution de l’Elysée, via par le ministère de la Culture et le Comité olympique.
Les journalistes accrédités avaient tous les éléments de langage de cette cérémonie comme en témoigne le tweet de France 2 : « Une mise en Cène légendaire ». Les journalistes utilisent bien le terme « cène ». Thomas Jolly a donc menti. France 2 a rapidement supprimé son tweet mais voici la capture d’écran ci-dessus.
Ils doivent maintenant assumer cette faillite artistique.
Ce rétropédalage est digne des pires séquences récentes où dénier le réel n'est plus inconcevable mais reste un prérequis à toute situation de crise.
Thomas Jolly nous explique que « non, il ne citait pas Léonard de Vinci » se réfugiant alors derrière Philippe Catherine, le seul homme blanc de plus de 50 ans de la cérémonie, transformé pour l'occasion en schtroumpf, et qui aurait été Dionysos... Sans doute pour rendre sa cène plus festive… Et, la connotation est intéressante : Dieu de la fureur et de la subversion, le pouvoir Athénien peinait à contenir les troubles engendrés par le culte de Dionysos qui se manifestait par toujours plus de débauche sexuelle et de violence au point de mettre en péril le pouvoir lui-même.
La « cène » de Thomas Jolly prend ainsi tout prend sens.
Autrement dit, il n'aurait pas vérifié le « wording » prévu par France TV, c'est-à-dire le programme qu'on a donné aux journalistes, ni les éléments transmis à la presse. Malgré sa formation artistique, il ignorerait qu'une telle composition puisse faire penser à ce tableau !
De fait il nous explique qu'il ne serait que cruellement incompétent à son poste de directeur artistique. Rien dans sa prise de parole ne serait donc lié à la réaction de la chaîne NBC, et à celles d’autres chaînes étrangères ?
C'est parce que cette mise en scène a choqué aux quatre coins de la planète que Thomas Jolly est obligé de rétropédaler et de mentir si frontalement.
Examinons les critiques.
Cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. "L'épiscopat français déplore des scènes de dérision et de moquerie du christianisme". Cette condamnation des évêques de France est reprise dans le monde entier par tous les chrétiens, des États-Unis en passant par l'Amérique latine, l'Afrique et jusqu’en Asie.
Le blasphème a déplu également dans d'autres cultures : la République islamique d'Iran a convoqué l'ambassadeur de France pour représentation offensante du prophète Isa ibn Maryam (nom coranique de Jésus) lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
Par ailleurs, les Chinois ont été également très offensés que l'auteur de la reconstitution olympique de la Cène, ait placé Emilie, une fillette asiatique, à la place de Judas !
Philippe Herlin y a vu toute la perversité de la cérémonie d'ouverture. Le seul enfant de la Cène est habillé en jaune, la couleur du vêtement de Judas. Autrement dit, le pervers de l'assemblée, c'est l'enfant.
Cette cérémonie, pour toutes les raisons déjà évoquées, a été censurée un peu partout dans le monde. Certains sponsors se désolidarisent déjà des Jeux Olympiques.
Nous sommes donc bien en présence d'un scandale planétaire, à tel point que les autorités sont obligées de présenter leurs excuses.
« Jeux Olympiques Paris 2024 », l'organisation s'excuse auprès des personnes offensées par la cérémonie d'ouverture. Le comité d'organisation a tenu à clarifier ses intentions. Surtout, l'instance s'est excusée auprès des personnes susceptibles d'avoir été offensées.
Quant au CIO, il a retiré la vidéo de la cérémonie d'ouverture dans près de 210 pays et a refusé d'en donner les raisons lors d'une conférence de presse. Une suppression qui intervient alors que les précédentes cérémonies sont toujours en ligne. Selon nos constatations, les versions intégrales des cérémonies de Nagano 1998, Londres 2012, Rio 2016 ou même Pékin 2022 sont toutes disponibles.
Ce qui est maintenant extraordinaire, ce sont les tentatives pitoyables du gouvernement et de ses sbires de masquer cet échec retentissant, ce scandale mondial. Nous avons une bonne illustration de leur méthode totalitaire.
La première méthode, vous la connaissez, c'est la diabolisation : tout le monde a aimé la cérémonie, sauf l'extrême droite.
Ces journalistes aux ordres, utilisent des termes "diabolisants" pour empêcher que les Français décrivent ce qu'ils ont vu.
Mais voilà, le démenti surprise est venu de leur gauche.
Jeux Olympiques 2024, Mélenchon salue l'audace de la cérémonie d'ouverture, mais n'a pas aimé les tableaux sur la Cène, ni Marie-Antoinette. Il explique qu'on n'a pas à insulter les croyants dans une cérémonie officielle.
La deuxième excuse invoquée : « On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est de l'art, donc cela provoque, il faut de l'audace, et puis il y a l'esprit Charlie » nous affirme Sandrine Rousseau. « On ne peut pas être Charlie quand il s'agit du prophète et ne plus l'être quand il s'agit de la Cène ».
Le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, a tenté de distancier sa « cène » de tout parallèle avec la « Cène » après la cérémonie, déclarant lors d'une conférence de presse qu'elle était destinée à célébrer la « diversité » et « à inclure tout le monde ».
Pour exprimer pleinement leur procédé « d’inclusion dégénérative » il aurait fallu inclure toutes les religions… Mais, ils n’ont pas osé, tenus en respect par leur lâcheté.
Ce qu’un internaute anglais a commenté par : « France really missed an opportunity to celebrate their newly diverse culture with a painting of the prophet Mohammed in drag ». Traduction : « La France a vraiment raté une occasion de célébrer sa nouvelle diversité culturelle avec une peinture du prophète Mahomet en travesti ».
Il faut également ajouter Tony Estanguet qui assure que « l’objectif n'était pas que tout plaise à tout le monde ».
L’autre polémique au sujet de la cérémonie, « le cavalier noir de l'Apocalypse », symbole de restrictions et de famines[1], que les autorités n’assument plus du tout…
« La bête de l’évènement » dont parlait Macron dans une interview ? https://www.tiktok.com/@inrisplan/video/7224865370388040966
Cela n’enlève rien au défi technique de ce magnifique cheval mécanique fabriqué par une société nantaise. Le directeur artistique continue de rétropédaler en affirmant qu’il s’agit non pas du cavalier mais de Sequana, déesse du fleuve, symbole de résistance. Problème : la déesse Sequana, est toujours représentée dans une barque. .
Les conséquences de l’inconséquence :
L’un des plus gros sponsors des J.O. le géant américain C Spire, spécialisé dans la fourniture d’accès à Internet sans fils, a annoncé au lendemain de l’évènement, le retrait de son budget publicitaire pour les J.O. de Paris.
Tous semblent avoir oublié que ce sont les Jeux Olympiques, ce qui rend leurs pseudo-excuses caduques, et a été résumé en une phrase par le général Alcazar qui les invite à relire la charte des Jeux Olympiques, en particulièrement son article 50 :
« Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».
Voir photo jointe.
Et maintenant, qui va payer la facture ?
Si le coût des Jeux olympiques est estimé à 8,8 milliards d'euros, hors sécurité et prime des fonctionnaires, certains s'interrogent sur son financement extrêmement tabou depuis le début. Il faut y ajouter plusieurs milliards : les spécialistes estiment que la facture s'élèverait déjà à plus de 12 milliards…
Tout ça pour une cérémonie à mi-chemin entre l’Eurovision et la Gay-pride, sous la haute autorité de l’Etat français ?
L'universalisme français réduit à l'identité de genre ?
Pour le rayonnement de la France, il nous reste à présent à miser sur nos sportifs…
[1] L'Apocalypse est le dernier livre du Nouveau Testament. Il a été écrit en l'an 95 ou 98 par l'apôtre Jean à l'île de Patmos, où il avait été déporté.
« ECONOMIE - EVITER LA SAISIE IMMOBILIERE avec la vente à réméréLA FRANCE SOUS TUTELLE BUDGETAIRE ? C'EST PREVU ! »
Tags : J.O., 2024, cérémonie d'ouverture, critiques, apologie, LGBTQ, propagande religieuse, propagande politique
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