• G 20 et Grande Réinitialisation : que nous préparent-ils réellement ?

    G 20 et Grande Réinitialisation : que nous préparent-ils réellement ?

     « Écoutez-moi. Notre monde a changé,  maladies, catastrophes naturelles, inégalités, violences, pollution, extrémisme ? Nos défis sont devenus plus grands. Les points faibles sont exposés au grand jour et aujourd'hui nous les connaissons. Notre système a besoin d'être réinitialisé. Nous savons comment faire et nous avons les solutions pour un monde plus équitable, plus durable et plus prospère alors rejoignez-nous. » 

    Vous avez, peut-être, entendu parler de ce message, c’est celui que tente de faire passer un livre intitulé « Le Great Reset », en français, La Grande Réinitialisation paru en toute discrétion à l’été 2020 (en anglais); dont vous trouverez la traduction au format Pdf sur la page suivante. 

    Un message qui se veut porteur d’espoir en cette époque bouleversée puisqu’il annonce la possibilité de voir émerger un monde meilleur bâti sur les ruines de l’ancien et sur les leçons tirées du passé. Mais, depuis sa sortie, ce livre et le concept qu’il décrit font l’objet de toutes les controverses et déchaînent les imaginations.  Entre sérieux dystopique catastrophique digne des plus grandes œuvres de science-fiction ou réel plan de sauvetage de la planète et de l’humanité, le sujet alimente tous les débats car ce « grand reset » n’est pas qu’une rumeur.

     De quoi s’agit-il réellement ? Qu’en pensent ses partisans ? Et pourquoi ses opposants, à en croire les médias, seraient tous de fervents complotistes ?

     Il nous a paru nécessaire de vous présenter les faits en nous référant aux sources les plus sûres afin que chacun puisse se faire sa propre idée sur la question.  

     L’expression est apparue dès 2018 mais le « Great Reset » est le titre d’un livre publié en juillet 2020, en pleine flambée épidémique, qui fait écho à un évènement annuel mondialement célèbre : le Forum de Davos.

     L’auteur, Klaus Schwab, y commente ses directives pour mener le monde sur la seule voie qui le mènera au salut. Selon lui, l’humanité doit saisir l’occasion exceptionnelle qui lui est donnée, sous-entendu la crise économique actuelle qui fait suite à la pandémie, pour repenser toutes ses fondations.

     La première partie de l’ouvrage propose un constat plutôt amer. Un bilan de la situation en plein cœur de la pandémie, tout ce qui ne va pas au niveau économique, technologique, social, environnemental et géopolitique.

     La deuxième partie s’articule autour de projections et de simulations des effets de l’épidémie au niveau micro-économique sur les entreprises notamment.

     La troisième et dernière partie essaye d’extrapoler quelles vont être les conséquences de cette crise inédite sur les individus, en l’occurrence chaotique, sauf à ce que le monde entier ne se décide de reprendre depuis le début et à profiter de l’occasion pour créer un monde « plus inclusif, plus équitable et plus respectueux de mère Nature ».

    Un monde parfait dont nous rêvons tous.

     On y explique aux lecteurs comment l’économie, les relations internationales, les modes de société, la technologie mais aussi l’individu et les priorités doivent absolument changer pour éviter que le futur ne ressemble qu’à ce qu’il est actuellement, mais en pire.

     Un programme ambitieux qui laisse espérer des lendemains meilleurs. Pourtant le livre a été extrêmement mal reçu par les critiques partout dans le monde.

    Pour certains lecteurs, son discours, mâtiné de nombreuses références religieuses et historiques douteuses, ne serait au mieux qu’un outil de propagande bourré d’idées anciennes qui ont des relents des méthodes de John Rockefeller quand ce n’est pas du fordisme. 

    Pour d’autres, il s’agit tout simplement de la déclinaison d’un vaste plan international mené par une poignée d’ultras privilégiés pour prendre le pouvoir dans le cadre d’une gouvernance mondiale afin de modeler le monde selon leurs souhaits, asservir les populations, leur dire quoi penser, comment consommer, comment dépenser et comment vivre, voire aussi, comment mourir…

     

    Pour comprendre ce qui motive ce rejet massif des thèses véhiculées par ce livre, intéressons-nous à ce qui se cache derrière le best-seller de 300 pages.

    Avant de parler de Grand Reset, examinons d’abord qui est Klaus Schwab.

    C’est un ingénieur allemand, professeur d’économie connu principalement pour avoir fondé et présidé, encore de nos jours, le Forum Economique Mondial (World Economic Forum) plus connu sous le nom de Forum de Davos.

    Certaines des idées qui y sont développées sont déjà en place, et les autres ont été présentées avec un grand succès aux membres de ce forum en janvier 2020.

    Des idées approuvées et soutenues par l’actuel roi d’Angleterre qui a rappelé dans son discours d’ouverture l’importance de saisir la balle au bond et d’agir maintenant, sans attendre : « Nous ne pouvons tout simplement plus perdre de temps. La seule limite est notre volonté d’agir, et le moment d’agir est maintenant».

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en dehors des membres de ce qui est considéré comme le plus gros lobby du monde, Klaus et son célèbre forum ne font pas l’unanimité. 

    Certains s’étonneront peut-être de retrouver les découvertes faites par les Etats fascistes : leurs théories de gestion, leurs principes, dans le texte du « Great Reset » et dans les propos de ses promoteurs. Sans compter les relents de la filiation familiale de Schwab. En particulier la théorie et la pratique du sacrifice des individus au service de quelque chose de supérieur, race, chef, rang, économie, nation, ou idée…  

    Justement, l’idée dominante de ce livre est que tout dans ce monde est réduit à des défis économiques, à des impératifs économiques, et à des avantages économiques pour la classe capitaliste dominante.

    L’ubérisation du travail  et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes de « cloud humain » classent les travailleurs comme indépendants, elles sont, pour l’instant, exemptes de l’obligation de payer le salaire minimum, les taxes patronales et les prestations sociales ».

    La même insensibilité apparaît dans sont approche des personnes en fin de vie professionnelle et qui ont besoin d’une retraite bien méritée : « Le vieillissement est un défi économique car, à moins que l’âge de la retraite  ne soit considérablement augmenté pour que les membres les plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la population active (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques) la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente. »

     

    C’est en 1971 que Klaus Schwab a l’idée d’inviter 444 chefs d’entreprise pour assister à un congrès dans le but de familiariser les grands capitaines d’industrie avec les techniques commerciales pratiquées outre- Atlantique pour harmoniser les échanges et faire progresser les méthodes de management européennes. Klaus Schwab y présente essentiellement sa propre théorie de gestion d’entreprise baptisée « Estate management » ou « Approche de la gestion des parties prenantes ».

    C’est d’ailleurs ainsi que se nomment entre eux les participants de Davos, les « Stakeholders ».

    Cette première réunion se tient à Davos dans une station de ski des Alpes suisses (11 500 habitants) ; elle rencontre un tel succès qu’elle n’a depuis jamais cessé de se renouveler en attirant de plus en plus de monde. Jusqu’ici, pas de quoi fouetter un chat.

     

    Mais en 1987, le forum devient mondial et étend son influence jusqu’en Asie et aux Etats-Unis où il ouvre des bureaux. On croise alors fréquemment à Davos des politiciens qui déambulent parmi les hommes et les femmes les plus riches et les plus influents de la planète.

     Petit à petit, les conférenciers commencent à s’intéresser à des sujets autres que le management d’une société et les réunions annuelles abordent désormais les grands thèmes d’actualité : problèmes sociétaux et environnementaux ou nouveaux défis technologiques.

     Chaque année en janvier, les représentants des mille plus grosses entreprises du monde sont invités à assister au forum ainsi que quelques cinq cents médias pour couvrir l’évènement, et plusieurs personnalités du monde de la culture.

     

    Le Forum Economique Mondial est une organisation à but non lucratif, et pour pouvoir y participer, il faut en être membre.

    Le membre-type est une multinationale dont le chiffre d’affaires dépasse              5 milliards de dollars, qui est détentrice d’un savoir-faire particulier et qui est capable de payer le montant de la cotisation annuelle. Etablie en francs suisses, elle équivaut environ à 52 000 € par an et donnera droit à un ticket pour le forum pour 5 jours et 220 sessions d’échanges d’idées sur tous les sujets, entre les personnalités les plus puissantes du monde. En payant un peu plus cher, jusqu’à 200 000 dollars, le membre obtient le grade supérieur, une sorte de « gold pass » qui lui permet d’avoir plus de poids dans la tenue du forum.

     

    Pas mal d’ingrédients sont déjà réunis pour faire flamber l’imagination.

    Larry Fink, le PDG de BlackRock ; Daniel Zhang, celui d’Alibaba ; Marc Schneider, celui de Nestlé ou encore, André Hoffmann, vice-président des laboratoires Roche, font partie du conseil d’administration. A leurs côtés, l’ancien vice-président américain Al Gore, Christine Lagarde, présidente de la BCE, le directeur du FMI et beaucoup de chefs d’état invités.

     

    Avec le temps, Davos est devenu un terrain neutre où peuvent se rencontrer pacifiquement deux superpuissances qui se mènent une guerre commerciale sans fin, des opposants politiques ou des représentants de pays en guerre. On y récompense les avancées technologiques dans les domaines de la santé, de la communication ou d’internet. On y rassemble l’élite de la jeunesse mondiale. 750 hauts dirigeants de moins de 40 ans constituent les « young global leaders » qui ont compté parmi eux Larry Page le cofondateur de Google ou plus près de nous, Emmanuel Macron.

     

    Le forum publie également des résultats d’études et des rapports dont l’un est particulièrement attendu chaque année sur la compétitivité mondiale. Jouant la carte de la transparence, toutes les sessions du forum sont retransmises en direct sur YouTube et, la plupart des discussions plénières et des grands discours sont suivis et retranscrits par tous les médias. Cela dit, tous ces discours et décisions n’ont aucune valeur légale et ne relèvent que du volontariat. Mais cela n’empêche pas les plus folles rumeurs de courir au sujet de Davos et de cette élite mondiale qui projette en privé ce que sera le monde d’après quel qu’en soit le prix… 

     

    Voici quelques-uns des chefs d’accusation :

            1) Le forum économique mondial veut dominer le monde.

    -          La réponse est facile : l’accusé plaide déjà coupable. Oui, le forum économique mondial milite ardemment pour la mise en place d’un gouvernement global situé au-delà des pouvoirs des états qu’ils considèrent comme de très mauvais gestionnaires à tous les niveaux.

    -          Cette gouvernance mondiale sera menée par le forum en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et les gouvernements des pays du G7.  Du côté des partisans, on met en avant les lacunes des dirigeants politiques pendant les situations de crise qui ont rendu nécessaire de recourir à d’autres idées et, pourquoi pas, l’intervention d’une entité extérieure pour arbitrer des conflits. Le récent fiasco de la Cop 26 est là pour le prouver « pendant que la maison brûle, les gouvernements sont incapables de s’entendre ou de tenir leurs promesses ».

    -          Des solutions qui ne sont pas toutes à jeter à la poubelle, mais qui ont un effet secondaire particulièrement recherché par les membres du forum : favoriser leurs activités sans entraves… Ce qui nous amène à la 2e accusation :

    1)              2) Le forum économique mondial n’existe que pour promouvoir le libéralisme et le capitalisme.

    -          Là non plus, ils ne s’en cachent pas, ils sont là pour affaires. Davos est un immense salon où les puissants du monde se rencontrent, discutent, comparent, calculent et décident de ce qui est mieux pour le monde mais surtout pour eux. On appelle cela la ploutocratie : le pouvoir par la richesse et c’est un concept qui ne date pas d’hier.

    -          Parmi les critiques avancées par les opposants de Davos : le forum n’est pas élu démocratiquement et ne peut pas représenter les intérêts des peuples mais seulement ceux des grandes entreprises, des banques et des pays les plus riches.

    -          C’est en effet le plus gros lobby du monde. Son autre objectif qui n’a jamais été caché à personne est d’augmenter le pouvoir des grands capitaines du secteur privé mondial au détriment des états et de favoriser l’activité de leurs entreprises en participant aux décisions réglementaires ou à l’élaboration des lois en faveur du libéralisme… Et ça marche ! Chaque année, des représentants du forum sont invités à participer aux débats du parlement européen et en sont même devenus « observateurs officiels ».

    1)                    3) Le forum économique mondial est le repère d’hypocrites d’une organisation officiellement à but non lucratif.

    -          Ce sont les faits qui le confirment, car pour une organisation à but non lucratif, le forum gagne beaucoup d’argent : 349 millions de francs suisses en 2020 soit environ 331 millions d’euros. Et, Klaus Schwab se verse un salaire annuel de 1 million de francs suisses. Mais, ce qui agace par-dessus tous les activistes qui perturbent régulièrement les réunions annuelles, ce sont les dépenses ahurissantes multipliées par 10 en 8 ans, et l’impact environnemental désastreux qui accompagne chaque évènement.  Chaque année, près de 3000 VIP investissent la petite ville de Davos pendant 5 jours. Ils font certes marcher le commerce local mais ne se déplacent qu’en jet privé (1300 !) alors que Davos tente d’imposer sa dictature verte au reste du monde.

    -          Ainsi milite-t-il pour la neutralité carbone de ses membres avec, en chef de file, le géant de l’informatique Microsoft qui a annoncé un plan ambitieux, non pas de réduction des émissions mais des émissions négatives grâce à l’adoption de systèmes de captation de Co2 pour atteindre cette neutralité d’ici 2050…  Une réussite que Davos met déjà en avant et tente d’imposer auprès de tous les publics déjà sensibilisés aux risques environnementaux.

    -          Mais, dans le même temps, Larry Fink vote régulièrement contre les mesures en faveur du climat lors des assemblées générales des entreprises dont BlackRock est actionnaire. Siemens, partenaire et invité historique, a obtenu un accord pour l’exploitation d’une immense mine de charbon en Australie.

    -          Tous les grands pétroliers participent également au forum dont le leader français Total Energies présent aux côtés d’autres champions de la pollution comme l’américain Chevron

    -          Alors, pour éviter que la forme ne fasse oublier le fond, le forum s’assure d’une couverture médiatique choisie en invitant un parterre sélectionné de journalistes et en écartant ceux qui sont trop attachés à lui rappeler sa raison d’être et ses promesses. Ceux-là ne reviennent pas l’année suivante.

    1)                     4)  Le forum de Davos tente de manipuler les foules

    -          La frontière entre réalités et théories complotistes, diminue à partir de maintenant. Certes, il est assez facile d’extrapoler sur les ambitions réelles du forum et de son projet de « Grande Réinitialisation », mais il est vrai qu’une rapide analyse suffit à identifier un certain nombre des ficelles de communication pour faciliter l’adhésion du plus grand nombre aux idées du forum.

    -          Ainsi le livre, comme la stratégie globale employée par Klaus Schwab, commence par instiller la peur avant de fournir une solution alternative pour pallier l’inaction des états et destinée à rassurer le grand public considéré comme étant dépourvu de « capacités suffisantes d’analyse et de réflexion »…

    -          Klaus Schwab était l’invité de marque du dernier forum qui s’est tenu le 16 novembre 2022. Il a ainsi prêché devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde :  « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a-t-il expliqué, c’est une restructuration de notre monde, profonde, systémique et structurelle. »

    -           C’est aussi Philippe de Villiers qui en parle le mieux :

    -          « J’ai eu entre les mains un livre de monsieur Klaus Schwab, président du Forum de Davos, qui s’appelle Covid-19 la réinitialisation du monde. Le Great Reset veut dire mettre le monde sur pause et repartir sur autre chose. Il y a une phrase clé dans ce livre : "Il faut que la pandémie soit une fenêtre d’opportunité." Pour quoi faire ? Eh bien, pour changer de société et pour la numériser. » Pour Philippe de Villiers, ces apôtres de la mondialisation représentés par Schwab veulent un monde libéré de ses frontières mais intrusif dans la sphère individuelle. « Ils ont fait ce monde sans frontières, la fameuse mondialisation heureuse, parce que cela permettait aux géants du numérique de prospérer et à nos gouvernants d’exercer un contrôle total, une société disciplinaire. »

    -          Pour ceux, bien rares sur la scène politique, qui ont une vision d’ensemble de la situation européenne, tous les marqueurs sont là, sous nos yeux, comme les pièces d’un puzzle que personne n’a envie d’assembler de peur d’avoir des comptes à rendre sur les choix politiques des 30 dernières années… Les dirigeants européens actuels ont été sélectionnés pour mener à bien la désintégration des Etats-nations.

    -          Le 19 novembre 2009,  la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 Etats européens marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes de l’Union Européenne. Mais, cette nouvelle vocation se construit depuis lors en totale dépendance par rapport au reste du monde. De fait, les « élites » européistes soutenues par l’oligarchie financière, avancent en liaison et en accord avec toutes les autres formes d’unions régionales sur la planète.

    -          L’Union Européenne n’est maintenant qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux appelés à constituer une gouvernance mondiale.

    -          Souvenez-vous du redécoupage électoral des régions en 2004 élaboré par la Commission européenne « Les 13 programmes Interreg IIIB 2000-2006 » : à l’origine de la mise en place de ces nouvelles régions électorales, nous retrouvons Michel Barnier et son équipe. Comme le rappelle Le Figaro  (09/01/2003) : « C’est finalement le projet imaginé il y a 5 ans par Michel Barnier pour le gouvernement Juppé, puis repris par Pierre Moscovici pour le gouvernement Jospin, qui s’impose (…)

    -          Ces cartes indiquent surtout que le cadre national n’est plus la référence.

    -          Désormais, ce sont les régions qui vont donner  le ton dans un cadre mondialisé aux dépens d’un Etat français condamné à disparaître…

    -          Au passage, vous aurez noté que le programme européiste est mené aussi bien par la Droite que par la Gauche, sans distinction aucune… 

    Généralement, nul ne sait ce que l’avenir lui réserve…

    Et pourtant, après avoir lu les livres de Klaus Schwab, Le Great Reset et La 4e Révolution Industrielle (IA : intelligence artificielle), il serait aujourd’hui excessif d’affirmer que l’on ne sait rien du futur.

    La France a pris le tournant du mondialisme le 18 novembre 2004 lorsque Jacques Chirac lors d’un voyage au Royaume-Uni a prononcé un discours qui engageait définitivement notre pays sur la voie de l’Etat mondial. De fait, « l’homme de Cochin » était tout sauf un rebelle et n’a pas fait illusion très longtemps :

    « C’est dans ces valeurs communes qu’aujourd’hui comme hier, Américains et Européens trouvent le socle de leur unité pour faire face ensemble aux défis de ce nouveau siècle et contribuer à créer un Nouvel Ordre Mondial …/… Un multiculturalisme qui doit être relayé par un soutien aux processus d’intégration régionale en cours sur tous les continents…/… »

    Dans une 2e partie consacrée prochainement à ce sujet, nous évoquerons avec un spécialiste de l’économie politique et de la finance, l’architecture du piège qui se refermera sur nous, sans crier gare, à la faveur d’une crise financière aussi violente que prévisible, et l’instauration d’un nouvel ordre économique et monétaire. Nos économies sont aujourd’hui à un tournant historique et les « outils » du type « plans de résolution bancaire », entre autres,  risquent de vous laisser sans voix… 

    Selon Klaus Schwab, « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».

     

    « La Grande Réinitialisation - le livre traduitManifestation à Saint-Brévin-les-Pins du 11 décembre 2022 »
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  • Commentaires

    1
    Jean-Loup D.
    Dimanche 11 Décembre 2022 à 20:12

    Merci pour cet excellent travail d'analyse : on aimerait trouver la même démarche chez les journalistes qui ont renoncé à toute investigation. Cela rend votre démarche d'autant plus méritante.

    Et quelle excellente idée de mettre à disposition de chacun la traduction du livre de Schwab.

    Au plaisir de vous lire à nouveau.

    2
    Lundi 12 Décembre 2022 à 15:55

    Merci pour vos encouragements. Contente de savoir que vous trouvez ici matière à réflexion. 

    N'hésitez pas, vous aussi, à nous proposer vos textes sur vos sujets de prédilection. 

    La rubrique "Vous avez page blanche" est ouverte à tout le monde.

    Cordialement.

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