• France - Guerre civile en gestation

     

     

    Cinq jours d’émeutes et d’hystérie collective… L'affaire Sosok Nahel Marzouk a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres...

    Un jeune délinquant de 17 ans qui, sans permis de conduire, se trouvait au volant d’une grosse cylindrée immatriculée en Allemagne, a cherché à éviter un contrôle de police en prenant tous les risques inhérents à un refus d'obtempérer. Il a fini par être bloqué par une file de voiture arrêtée à un feu rouge. Les policiers se sont approchés de la voiture en prenant toutes les précautions d’usage au regard de la dangerosité de la conduite de l’individu. Il s’est ensuite passé des choses qui ont abouti à 55 secondes de vidéo provoquant une émotion nationale et six jours de violence.

    Le Gouvernement a parlé d’une « légère décrue » lors du week-end qui a suivi ces évènements.

    Il faut saluer au passage le sang-froid, le professionnalisme, la retenue des forces de l’ordre et, les 722 policiers et gendarmes blessés par des tirs de mortiers d’artifice.

    Six jours de violence : nous avons là, la facture de quarante années de renoncement et de lâcheté sur la politique migratoire des gouvernements successifs, de gauche et de droite. Personne n’a voulu s’intéresser, par manque de courage, aux multiples questions sous-jacentes relatives au développement, pour la première fois dans l’Histoire de France, d’une immigration culturellement différente.

    Certaines personnalités politiques, directement concernées par ces manquements, disent que la France a toujours été une terre d’immigration. C’est absolument faux.

    Le début de l’immigration, en France, se situe au milieu du 19e siècle. Pendant un siècle, entre les années 1850 et les quelques années qui ont suivi la 2e guerre mondiale, l’immigration a été essentiellement européenne. Toutes les immigrations sont compliquées car la population est souvent méfiante à la venue d’étrangers qui ne fonctionnent pas tout à fait comme eux.

    Mais, comme le disait Raymond Kopa qui s’appelait : Kopaszewski, né de parents polonais, devenu le premier grand footballeur français : « On se faisait traiter de sale Polack à la récré, mais on se retrouvait le dimanche à l’église ».  Cette immigration-là, qu’elle soit italienne, espagnole, portugaise, était fondamentalement une immigration chrétienne.

    Cette immigration était mue par une vraie volonté de s’intégrer. Les prénoms des enfants étaient français. Souvent, les noms de famille étaient francisés parce qu’il y avait une adhésion totale aux valeurs du pays d’accueil. Une génération suffisait pour l’assimilation de ces nouveaux venus.

    Bien sûr, il restait quelques particularismes : personne ne demande à quelqu’un qui vient de s’installer dans un nouveau pays, d’oublier d’où il vient et de renoncer à ses traditions qui, dans le cas précis des migrations européennes, n’ont jamais impacté la culture d’accueil.

    L’immigration est devenue problématique dans les années 60, et massivement, dans les années 70 pour combler les problèmes de main-d’œuvre dans un premier temps, maghrébine, ensuite massivement en provenance d’Afrique Subsaharienne. Des populations qui avaient une culture complètement différente.

    L’erreur monumentale, commise par les responsables politiques de l’époque, a été de ne pas (pré)voir, de ne pas mesurer les conséquences sociales, culturelles, religieuses et sécuritaires qui allaient totalement nous échapper. Ce qui a fini par éclater au grand jour lors des émeutes de Vaulx-en-Velin en octobre 1990. Il y a 33 ans… Déjà, à l’époque, on se posait la question de l’intégration de la 2e génération.

    Cependant, si on regarde de près les chiffres de population et les ratios de population sur cette période, il était encore facile d’agir. On avait encore les leviers car la population arabo-musulmane était ultra minoritaire. La première génération était totalement volontaire pour s’intégrer.

    C’est aussi à cette époque que tout a dérapé alors, qu’avec la lucidité qu’implique le courage politique, il était tout à fait possible d’agir pour favoriser cette intégration.

    Nous étions à la fin du règne mitterrandien. L’objectif principal de la gauche était surtout d’empêcher la droite de gagner les élections et donc, de surjouer sur le côté gauche tout en instrumentalisant le Front National. La logique politicienne d’un parti socialiste sans vision d’avenir pour le pays, sans volonté d’appréhender la maîtrise et l’accompagnement de son immigration, mais avec une idée fixe instrumentalisée, à des fins de politique intérieure, pour diaboliser une partie de la droite et l’empêcher de revenir en force sur des lignes fortes. Il ne faut pas oublier que le programme politique du RPR de 1993 serait aujourd’hui considéré à l’extrême-droite de tous les programmes de droite.

    Aujourd’hui nous commençons à payer l’addition du laxisme et de la lâcheté et, plus nous attendrons, plus elle sera lourde.

    En résumé, nous subissons le développement d’une immigration sans contrôle, doublé de notre incapacité à renvoyer dans leurs pays toutes les personnes sous OQTF, qui n’ont rien à faire en France ; l’Europe nous l’interdit mais personne ne le dit franchement. 

    Rappelons que pour les deux dernières années, on a moins de 12% des OQTF qui sont exécutées. Un rapport de la Cour des Comptes en 2015, sur le sujet, est apocalyptique… https://www.ccomptes.fr/fr/publications/lentree-le-sejour-et-le-premier-accueil-des-personnes-etrangeres

    Depuis janvier 2023, en immigration légale, on a 450 000 personnes qui sont entrées en France (primo-entrant). On ignore, bien sûr, le nombre de personnes entrées clandestinement…

    Puis, il y a la sédimentation des différentes couches de population qui s’ajoutent : celles des personnes qui ne sont plus en situation régulière, ou qui ne l’ont jamais été, et qui restent sur notre territoire. Cet accroissement non chiffré de population étrangère a des effets pervers dont personne ne parle :

    * C’est un poids, volontairement non chiffré, en usagers complémentaires non contributifs du service public…

    Il y a 30 ans, le service public français était un exemple dans le monde entier. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Entre autres facteurs, il y a la charge augmentée qui pèse de plus en plus lourd, sans contreparties, de tous ces gens qui entrent en France année après année.

    Les préoccupations d’aujourd’hui sont liées à la (dés)intégration des 3e et 4e générations.

    Ce n’est pas le fruit du hasard. Les théoriciens islamistes, les Frères musulmans dont le principal objectif est l'instauration de républiques islamiques, expliquent comment, pour des raisons de conquête islamique, il faut désintégrer (au sens d’empêcher l’intégration) les jeunes musulmans nés en Occident, et comment il faut les (ré)identifier pour mieux les renvoyer à leur identité originelle par un cycle, théorisé, celui de la provocation-réaction-victimisation.

    L’affaire des « hidjabeuses footballeuses », il y a une dizaine de jours, illustre cette stratégie. Ces incidents sont mis en avant par les islamistes, pour susciter une réaction des médias et des politiques d’abord, des Français ensuite, pour mieux dire aux jeunes des cités : « La France est un pays islamophobe ». Un terme inventé pour nous empêcher de critiquer le fait politique islamiste en faisant comme s’il s’agissait d’une discrimination religieuse, alors qu’il s’agit avant tout d’un fait politique.

    Des situations qui trouvent un écho favorable auprès de quelques associations et de personnalités politiques. L’évolution de l’extrême-gauche, LFI et son candidat qui, aux deux dernières élections présidentielles, tangente le deuxième tour et entre à l’Assemblée Nationale avec un groupe d’énergumènes totalement désinhibés qui, pour certains n’ont pas plus de 50 mots de vocabulaire en français et passent leur temps à faire de la provocation. D'autres font même l’objet de procédures pour blanchiment et fraudes fiscales, ou mieux encore, pour trafic de stupéfiants… Le tout dans une logique assumée de concourir au chaos.

    On l’a constaté, dès le début des émeutes, des députés LFI ont refusé d’appeler au calme, ou encore, Mélenchon qui n’est plus élu mais qui joue son va-tout, et dit des choses hallucinantes dans l’espoir insensé d’obtenir le pouvoir par le chaos. Derrière lui, ses lieutenants parmi lesquels va se jouer la guerre de succession… Ceux-là sont encore plus inquiétants qui mettent de l’huile sur le feu dans une logique d’incitation et d’entretien de la violence.

    Tout cela renvoie l’image d’un pays totalement fracturé.

    Alors que l’assassinat de Barbara Blanc, 30 ans, à Saint-Etienne, par un Algérien sous OQTF, n’a eu aucun écho dans les médias nationaux… l’affaire Nahel est un évènement, un autre fait divers,  dont la force de l’émotion a balayé toute rationalité

    Comme quoi, tous les morts ne se valent pas...

    Les « grands frères » trafiquants de drogue, les médiateurs, les associations locales, tous ces gens ont été balayés par la force de l’image et celle des rumeurs qui ont circulé sur les circonstances de l’interpellation : elles sont devenues des vérités reprises en cœur sur les plateaux T.V., les politiques et même le président de la République qui s’est approprié la rumeur au point d’en oublier un principe fondamental : dans un état de droit, l'exécutif ne se mêle pas des questions judiciaires selon le principe de la séparation des pouvoirs...  MAIS NON, il a pris parti au mépris de règles qu'il semble ne pas connaître (un comble) bafouant au passage la présomption d’innocence et l’enquête de police en cours… Des animateurs et des personnalités politiques qui ont tenu pour acquis des éléments dont la connaissance n’existe pas dans le dossier. De la pleutrerie institutionnalisée !

    Contrairement aux émeutes de 2005 circonscrites majoritairement dans le Val d’Oise, dès le premier soir, l’affaire Nahel a pris une ampleur nationale.

    Contrairement à 2005, les voyous sont sortis de leurs quartiers. La multiplicité des évènements a rendu difficile la mesure réelle de l’ampleur des exactions. Trois fois plus de policiers blessés en 6 jours qu’en 21 jours lors des évènements de 2005.

    Des commissariats, des casernes de gendarmerie, de pompiers ont été la cible des émeutiers. 

    Des CRS ont été attaqués à 5 heures du matin, en rentrant à leur casernement par des individus qui les attendaient, parfaitement renseignés…

    On a donc affaire à des individus beaucoup plus organisés, déterminés, dans une logique de grande violence, dans une tendance très inquiétante qui prend de l’ampleur.

    Photo (lynchage d'un policier à Marseille, hors service).

    * La chasPolicier, hors service, lynché à Marseillese au flics commence par des recherches d’adresse sur des listes d’inscription dans des salles de sport, avec des relevés de plaques d’immatriculation des véhicules sur les parkings de police… Il y a quelques cellules bien organisées qui constituent de véritables dossiers d’objectifs pour s’en prendre ensuite à des policiers en dehors de leurs heures de service.

    * On a aussi l’affaire dramatique de l’Haÿ les Roses. C’est un autre phénomène qui tend à se renouveler : on s’en prend aux élus, aux maires, à leurs familles… A l’heure où tout le monde dort, un véhicule fonce au milieu de la nuit. A l’intérieur, de l’essence, un accélérateur pour lancer la combustion. Les cris des habitants retentissent dans la nuit mais, ne font pas fuir les voyous qui tirent des mortiers d’artifice sur l’épouse et les enfants du maire. Ce dernier, absent, protégeait sa mairie depuis 3 nuits derrière des barbelés…

    Il est important de rappeler tous ces détails parce que ça démontre la détermination et l’intention homicide contre cette famille.

    On en est à un degré de haine incommensurable contre tout ce qui symbolise directement ou indirectement l’Etat. Une situation inédite et d’autant plus grave qu’elle est partagée sur l’ensemble du territoire national.

    L’autre différence par rapport à 2005, c’est la dimension identitaire. Dans les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on entend beaucoup de « Allah Akbar », « sales Français ». Le racisme blanc est un autre phénomène tabou dans les médias : il est interdit de l’évoquer.

    Enfin, un article paru dans Maghreb Intelligence, donne beaucoup de détails sur la réalité de l’ingérence algérienne depuis le début des émeutes pour «tenter de déstabiliser le pays ». Par ailleurs, une déclaration officielle du ministre des Affaires étrangères algérien, qui constitue en soi une ingérence,  établit un lien de fait entre les émeutes et l’immigration. 

    Les faits ainsi établis montrent de grandes différences entre les évènements de 2005 et ceux de 2023 : la population française a changé. La part de personnes culturellement différentes a beaucoup augmenté. Pour en avoir confirmation, il suffit d’aller sur le site de l’INSEE qui donne des chiffres établissant, sans ambiguïté, un basculement de population. On est passé d’une minorité étrangère résiduelle à une minorité forte.

    Il faut savoir qu’il n’y a pas de pays dans l’histoire contemporaine, où les minorités arabo-musulmanes ont atteint 30 % de la population, qui soient restés dans la paix civile

    On vient de voir à l’œuvre, les enfants des émeutiers de 2005, soit une nouvelle génération encore plus radicale et plus identitaire.

    * Nous n’avons plus le choix ni le temps de tergiverser : il faut agir vite et fort par des actions adaptées en réponse à ces exactions.

    * Il est temps de sortir de l’incantation qui dure depuis 40 ans où l’incurie de la gauche et de la droite réunies nous a conduits.

    * La question que nous nous posons tous : s’agissait-il d’une répétition générale avant une autre séquence d’ampleur nationale ?

    * Autre sujet d’inquiétude :

    Depuis février 2022 et l’aide massive militaire apportée à l’Ukraine par les pays de l’OTAN, les services de renseignements occidentaux sont très inquiets de l’armement individuel vendu par les trafiquants ukrainiens :

    * fusils d’assaut, armement individuel anti-char, armement individuel anti-aérien portables qui sont les plus courants et les MANPADS portables, missiles sol-air légers lancés, généralement à l’aide d’un lanceur porté sur l’épaule du tireur évoluant au sol…

    Après une formation appropriée, ces armements sont assez faciles d’emploi, assez faciles à véhiculer et à stocker. 

    L’inquiétude des services de renseignement vient des informations reçues fin juin 2023, faisant état de l’entrée récente en Europe d’équipes de Daech qui cherchent à avoir accès à ces matériels vendus sur des marchés parallèles. Si l’on admet la possibilité que ces terroristes mettent la mains sur ces matériels, on changerait immédiatement de dimension…

    * Autre question prégnante :

    * La peur de voir les émeutiers envahir les zones pavillonnaires et d’organiser des razzias dans les zones rurales (plus compliquées à surveiller), correspond à une réalité envisagée par les services de renseignements.

    Ainsi, la question de savoir, en cas d’escalade de la violence, quels sont les moyens dont disposent la police et la gendarmerie, qui n’ont pas encore été utilisés, se pose avec acuité.

    On connaît avec certitude les effectifs :

    * 150 000 policiers ;

    * 100 000 gendarmes ;

    *   37 000 policiers municipaux.

     

    *   45 000 policiers et gendarmes mobilisés ces derniers jours.

    Incertitudes : pas encore un problème mais une petite tension sur les munitions de force intermédiaire, comme cela a été constaté à Courbevoie.

    Il n’y a pas eu de rupture de stock. Il y a une différence entre stock et approvisionnement.

    Il peut y avoir des ruptures d’approvisionnement ponctuelles, sans rupture de stock.

    Mais, au cours de ces émeutes, à certains endroits, les policiers ont tiré leur dotation annuelle en … 4 jours. Par conséquent, même en reconstituant les réserves, il ne faut pas que la situation s’éternise.

     

    Du côté des forces de l’ordre, beaucoup ont été sidérés et effarés par l’intensité de la violence à laquelle ils ont été confrontés même sans utilisation d’armes à feu.

    La chose la plus éprouvante pour eux reste cette perception de la haine dont ils font l’objet. Cette perception de la volonté absolue de tuer du flic…

    Ils se sont engagés dans la police ou la gendarmerie pour être les garants de la paix publique, protéger leurs concitoyens et être au service de la Nation.

    L’idée d’avoir eu un engagement altruiste et citoyen et se retrouver, de fait, menacés de mort par les gens qu’on est sensé protéger, a un effet ravageur dans les esprits. Attention à l’usure et à la fatigue.

     

    Leur détermination reste très forte : les policiers savent que chaque évènement de ce type nous rapproche de l’heure de vérité…

     

    L’insuffisance de la réponse pénale est tout aussi choquante pour eux. On peut regretter que les noms des émeutiers interpellés ne soient pas rendus publics car, ce serait un retour immédiat au débat initial sur l’immigration que refuse le Gouvernement.

    * Sursis probatoires, mises à l’épreuve, travaux d’intérêt général, jours-amendes : les voyous se marrent ! Ils ont bien conscience de ce qu’ils perçoivent comme étant leur propre supériorité sur le système devenu (volontairement ?) impuissant. Rien de pire que d’être considéré comme faible sur des sujets régaliens.

    Le gros problème de la France est que la Justice n’est plus adaptée au degré de violence et d’ensauvagement de ce début de siècle.

    Ex. Lors de la comparution immédiate des mineurs (un progrès), le juge fait la morale au délinquant et lui propose, systématiquement, un sursis probatoire de quelques mois ( « on se revoit dans 6 ou 8 mois) pour juger de sa bonne volonté à de pas réitérer ses actes délictueux… Le délinquant qui n’a pas tout compris dans le discours du juge, sort du tribunal, heureux de n’avoir aucune sanction…  Pour le juge, c’est la bienveillance pensée. Pour le délinquant, c’est la faiblesse ressentie…

    Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, nos concitoyens s’interrogent :

    * Que se passerait-il si, à un moment donné, ces émeutiers arrivaient chez moi pour tout détruire ?

    Quand la police ne peut pas être partout, la question de la légitime défense est toujours compliquée.

    * Si le maire de l’Haÿ les Roses s'était trouvé chez lui, de quels moyens légitimes disposait-il pour se défendre ?

    * N’oublions pas que les services de renseignement sont extrêmement inquiets quant au déferlement possible d’une vague de violence qui submergerait les capacités des forces de sécurité intérieure à garantir la sécurité de chacun.

    En langage clair, il y aurait des quartiers et des zones livrés à eux-mêmes comme cela a été le cas les deux premières nuits dans certaines villes qui n’ont pas pu honorer les appels 17 parce que les forces de police avaient été fixées dans d’autres communes.

    * Que se passera-t-il si les émeutiers comprennent, à un moment donné, qu’il n’y a plus de forces de l’ordre disponibles localement ?

    La réponse des services de renseignement :

    * La violence va continuer… Après avoir brûlé les symboles de l’Etat, pillé les magasins, l’étape d’après sera une razzia sur les habitations. Le risque est aujourd’hui sérieusement envisagé.

    Le moment qui arrive est celui de la lucidité et du courage politique pour le président de la République et le Gouvernement.

    Il va falloir soutenir les policiers y compris s'ils  sont obligés d’adapter l’usage de la force légitime à la gravité de la situation, sans langue de bois. Il est vital pour le pays de rétablir l’ordre

    On a vu des citoyens qui commencent à s’organiser pour protéger leur voiture, leur quartier.

    En droit, pour les particuliers, la loi est très simple, en cas de légitime défense :

    * Vous pouvez vous défendre s’il y a une atteinte à votre vie avec une réponse qui sera proportionnelle, le jour et la nuit (art. 122-5 du Code pénal).

    * Il y a ce qu’on appelle des présomptions. On considère que vous avez raison sauf à démontrer que vous avez tort.

    * Le 1er cas, c’est lorsque vous avez utilisé la force pour repousser une intrusion dans un lieu habité, la nuit.

    * le 2e cas, c’est lorsque vous devez vous défendre contre un pillage organisé avec violence. Autrement dit, le droit français permet à tous les tenants de commerce qui se retrouveraient à être armés, à se défendre, au moment du pillage. Dans cette situation, la légitimité d’un acte de défense n’a rien à voir avec la légalité de l’outil avec lequel on le fait.

    L'article.122-6 du Code pénal précise : 

    Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte :

    1° Pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité;

    2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.

    En résumé : En situation de légitime défense, si vous vous défendez avec une arme que vous n’avez pas le droit d’avoir, vous avez le droit de vous défendre. On pourra considérer que vous vous êtes légitimement défendu.

    Le fait que vous n’ayez pas le droit d’avoir l’arme est un autre sujet. La légitimité de l’acte de défense est un sujet en soi qui ne peut être remis en question par la possession d’une arme.

    En revanche, vous n’avez pas le droit de vous balader avec une arme. En cas de contrôle vous seriez condamné.

    La légitime défense est un droit naturel de l’homme. Le fait de défendre sa famille est un droit absolu quand la police est empêchée, occupée…

    « Quand l'éolien part en fuméeCommuniqué du Syndicat National des Médecins Hospitaliers »
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