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Éric Zemmour avait raison : La France se "libanise"
Par Daniel ANDRE
* Libanisation : fragmentation économique, sociale, culturelle, politique...
La France et les Français sont victimes d'un piège qui se referme sur eux. Tous nos Présidents depuis Mitterrand, Chirac et, notamment les trois derniers Sarkozy, Hollande et Macron ont contribué à construire et à refermer ce piège qui nous étouffe. Il sera malheureusement très difficile d'en sortir.
Où en sommes-nous ? L'État est actuellement incapable de remplir ses fonctions régaliennes. Plus rien ne va : la santé, la sécurité, la justice, l'éducation nationale, l'agriculture, l'industrie, les finances et l'endettement……
Cette situation catastrophique s'explique aisément :
- Premièrement : il n'y a plus de pilote dans l'avion. La politique du en-même temps, c’est-à-dire de tout et son contraire, ne donne aucune perspective sur les actions indispensables à entreprendre. Macron n'a pas une vision historique de notre société. Il gère les problèmes à court terme et n'affronte pas courageusement nos difficultés. Il reste enfermé dans un européisme béat basé sur un couple franco-allemand idéalisé dont l'Allemagne ne veut pas ! Avec lui, la voie de la France ne s'entend plus. Elle est perdue dans un atlantisme aligné sur les ordres de l'OTAN au seul bénéfice des USA et de l'Allemagne.
- Deuxièmement : La France est asphyxiée par ses déficits et ses dettes. Macron a inventé le "quoi qu'il en coûte" pour financer la crise du COVID. Le problème n'était pas tant la contagiosité du COVID mais plutôt la surcharge de nos hôpitaux qui ne savaient pas traiter l'afflux des patients. Le non-contrôle de nos frontières, un confinement dur, et la fermeture des commerces non-essentiels nous a coûté très cher sans démontrer une grande efficacité. La Suède sans aucun confinement s'en est mieux tirée.
Macron, c'est les chèques ceci ou les chèques cela qui ne règlent rien.
C'est la gabegie dans les dépenses de l'état et les dépenses sociales. Le budget de l'état 2023 prévoit 314 milliards de recettes fiscales et un déficit 158 milliards.
Aucune entreprise ou particulier ne pourrait vivre en dépensant 50 % de plus que ce qu'il gagne.
L'état doit réduire drastiquement son train de vie et assurer ses missions régaliennes.
Il va falloir réformer très profondément nos administrations et sabrer dans les dépenses des missions non- prioritaires.
Nous sommes condamnés à faire des économies !
Résultat : Sous Macron premier l'endettement de la France a augmenté de 600 milliards. Sarkozy, durant son quinquennat a lui aussi atteint les 600 milliards. Hollande a pour sa part augmenté modestement l'endettement de la France de 341 milliards. Notre dette publique est, au premier trimestre 2022, de 2901 milliards soit 112,5 % du PIB. Selon les critères de Maastricht, nous n'aurions pas dû dépasser les 60 %.
Le remboursement de cette dette faramineuse va peser sur notre compétitivité et nos budgets futurs ainsi que sur les jeunes générations.
D'autant plus que notre dette contient une bombe à retardement : les emprunts indexés sur l'inflation. Sous Macron nous avons augmenté ce type d'emprunts de 60 milliards pour passer à 267 milliards. Le retour de l'inflation va nous coûter chaque année environ 10 milliards d'intérêts supplémentaires.
- Troisièmement : Nos Présidents ont abandonné leurs pouvoirs. Ils les ont cédés au profit de Bruxelles, des juges et des lobbies, notamment écologistes. Une écologie responsable est indispensable mais nous subissons une écologie radicale, absurde, qui a conduit la France et l'Europe (Haut-lieu du lobbying) à se fixer des objectifs inatteignables pour 2030 et 2050.
En ce qui concerne la France : Nos gouvernements sont incapables de faire des prévisions à six mois mais, pour soit disant sauver la planète et atteindre une neutralité carbone irréaliste, ils prennent des décisions qui n'ont pour seul effet que de tuer notre industrie, notre indépendance, notre paix sociale et affaiblir encore davantage la France.
En termes d'émission de CO2, la France est particulièrement exemplaire. Elle ne représente que 1 % des émissions mondiales de CO2. Si nous décidions de mourir tous brutalement afin de ne plus rien émettre, cela ne changerait pas le sort de la planète !
Je voudrais citer quelques exemples suicidaires emblématiques :
- L'abandon dès 2035 des motorisations thermiques :
Le Parlement européen, toujours très clairvoyant, a voté, mercredi 8 juin 2022, l'arrêt en 2035 des ventes des véhicules à moteur thermiques (essence, diésel et hybrides).
L'Allemagne et la France étaient leaders dans les moteurs thermiques. Nous avons cessé tous les développements et investissements en cours alors que les petites voitures diésel économiques consommant 2 l aux 100 km étaient à portée de mains. Nous avons commencé à fermer nos usines et nous allons mettre au chômage des dizaines de milliers de personnes.
Nous ouvrons en grand la porte aux voitures électriques chinoises. La Chine n'a pas à supporter la charge financière des fermetures d'usines anciennes. Il est beaucoup plus simple de développer une voiture électrique et la Chine avec la maitrise de la fabrication des batteries et du traitement des minerais nécessaires (Lithium, nickel, cobalt, terres rares, cuivre) va nous inonder de ses modèles.
Avec la crise de l'énergie, nous mesurons le coût et les inconvénients qu'entraine une dépendance de l'étranger. Nous nous jetons cependant allègrement dans la gueule de la Chine.
Notons qu'une voiture électrique coûte environ 50 % plus cher qu'un modèle thermique équivalent.
Nous allons passer d'une dépendance maitrisable aux énergies fossiles à une dépendance aux minerais qui nous échappe complètement. Notre balance commerciale déjà trop déficitaire va empirer.
Résultat : La France et les Français vont s'appauvrir dramatiquement. Seul un gouvernement patriote déterminé pourra nous sortir de ce guêpier. De profondes réformes seront nécessaires et il nous faudra dix ans (au mieux) pour effacer trente ans d'irresponsabilité.
- Le sabotage de notre industrie nucléaire :
Je ne reviendrai pas sur la gabegie de la fermeture par Macron des deux réacteurs de Fessenheim qui, après 600 millions d'investissement pour être mis aux standards post-Fukushima, venaient d'être déclarés aptes par l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) à fonctionner dix ans de plus.
Cette décision a été prise uniquement pour faire plaisir aux écologistes et pour s'assurer de leur soutien politique. C'était également pour obéir aux pressions des autorités allemandes qui, après le sabordage de leur industrie nucléaire, craignaient de voir la nôtre prospérer et donner à la France un avantage compétitif.
Je souhaite revenir sur le scandale et les mensonges des autorités allemandes et françaises qui nous ont trompés sur la ré-industrialisation du site de Fessenheim.
Une société mixte Franco-Allemande, NovaRhena, avait été créée avec un capital d’un million d'euros pour réindustrialiser le site et préserver l'emploi. Cette société n'a rien fait de concret et, après avoir dépensé un demi-million d'euros en 1 an, elle vient d'être mise en dissolution. On se moque vraiment du peuple !
Je souhaite aussi revenir sur l'attitude de notre Président, Macron, qui en 2018, au début de son mandat, nous donnait son calendrier de fermeture de 14 réacteurs d'ici 2035.
Au lieu d'assumer sa calamiteuse responsabilité, il essaie aujourd'hui de la transférer à l'ex-PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy qui vient d'être remplacé. Jean Bernard Lévy n'a fait qu'appliquer les ordres du gouvernement en s'organisant pour exécuter le programme des fermetures décidées par Macron. Bien entendu, aucun investissement n'a été fait pour entretenir et prolonger la durée de vie de notre parc actuel !
Plus grave encore, Macron, coutumier des volte-face, vient de décider qu'il fallait tout changer et construire de toute urgence des EPR2. Il s'étonne qu'après avoir construit notre dernier réacteur en 2002, nous ayons perdu, en 20 ans, les compétences d'engineering et de construction nécessaires à un tel programme. C'est toute une nouvelle génération d'ingénieurs et de techniciens à former !
Cerise sur le gâteau, le 30 août 2019 Macron décrète que nous abandonnons les recherches sur les réacteurs de 4éme génération, dits à neutrons rapides.
Encore une décision catastrophique de plus
Fort de l'expérience française avec les réacteurs Rhapsodie, Phénix et Superphénix, Jacques Chirac lance en 2006 deux projets de réacteurs de 4ème génération : un réacteur dans la lignée de Super Phenix : Astrid, réacteur refroidi au sodium, et ALLEGRO un nouveau prototype de réacteur à haute température.
L'objectif de Phénix était de démarrer en 2016 la construction d'un prototype de 600 MW pour une mise en service vers 2020 puis de commencer l'exploitation commerciale d'un modèle comparable vers 2040.
Fort beau programme ! Sauf que Chirac le premier puis tous ses successeurs ont réduit les crédits consacrés à ces recherches. Macron en 2019 les enterre définitivement malgré les 100 à 200 ingénieurs du CEA qui travaillaient encore sur ces projets.
L'EPR2 est l'aboutissement des réacteurs de 3ème génération.
Les réacteurs à neutrons rapides dits de 4ème génération sont d'une technologie complétement différente. Ils présentent des avantages incomparables : La France a suffisamment de stock d'uranium appauvri et de plutonium pour faire fonctionner une filière nucléaire indépendante pendant plus de 2000 ans. Autre avantage : ces réacteurs consommeront nos déchets nucléaires de forte radioactivité actuels pour produire de l'énergie. Cela réduira leur quantité de plus de 95% et leur durée de vie sera ramenée à 300 ans. Ce sera une économie considérable sur le coût et les difficultés de conservation par enfouissement.
- Création des zones à faibles émissions (ZFE) :
La loi climat et résilience adoptée en 2021 prévoit la création de 45 ZFE dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants, c’est-à-dire autour de la plupart des grandes villes françaises.
Dans ces ZFE on interdira progressivement la circulation des véhicules jugés les plus polluants pour finalement bannir dès 2025 les diesels d'avant 2011 et les essences d'avant 2006.
Certaines villes pourront prendre des dispositions particulières : Par exemple, la métropole de Lyon prévoit d'interdire dès 2026 les essences d'avant 2011 et tous les diésels.
Dans le Grand Paris, le calendrier est plus resserré encore puisque les Crit'air 3 seront bannis dès le 1er juillet 2022 et les Crit'air 2 au 1er janvier 2024 tandis que les Crit'air 1 le seront à leur tour à l'horizon 203013.
* 17 millions d'automobilistes ayant des vignettes Crit'air 3,4 et 5 devront changer leur voiture !
Selon leurs moyens les Français devront s'acheter une voiture ou une trottinette électrique et prier pour qu'on ait de l'électricité !!!
Des millions d'automobilistes vont être impactés dans leurs déplacements et leur pouvoir d'achat. Les plus touchés seront les plus modestes qui n'auront pas eu les moyens de s'acheter une coûteuse voiture électrique, ainsi que les ruraux qui seront priés d'aller rouler dans leurs campagnes !
- Lutte contre les passoires énergétiques :
Encore une fois, une fausse bonne idée !
Transposée dans la loi, elle s'avère très contreproductive et va encore mettre des centaines de milliers de français, propriétaires et locataires, en difficulté.
Malgré les 17,2 milliards d'Euros injectés en 2022 dans le logement social, la France manque cruellement de logements locatifs. Bien sûr les nombreux passe-droits accordés aux réfugiés pour l'attribution des logements sociaux impacte les ayants droits français. C'est une raison importante mais ce n'est pas la seule.
Les investisseurs sont découragés : l'inflation et les pénuries relancent le coût de la construction, les normes techniques et environnementales et les procédures excessives compliquent la vie des constructeurs, renchérissent les coûts et ralentissent les constructions.
Dans le neuf, comme dans l'ancien, les propriétaires redoutent plus que tout de tomber sur des locataires indélicats ou des squatters, la justice étant incapable de les protéger.
Dans un marché déjà tendu, avec une offre bien inférieure à la demande, le gouvernement et sa majorité viennent de voter en avril 2021 la loi climat et résilience.
Cette loi, complétée par une loi d'aout 2022 sur le pouvoir d'achat, prévoit l'interdiction progressive de la location des passoires thermiques.
Dès le premier janvier 2023, les logements dont la consommation excède 450 kWh/m²/an seront interdits à toute nouvelle location. Cela concerne une large partie des logements classés G par le DPE (Diagnostic de Performance Energétique). On évoque à environ 70.000 logements dans le parc privé.
Dès 2025 tous les logements de la classe G et dès 2028 ceux de la Classe F seront interdits à la location si des travaux d'amélioration ne sont pas faits.
Devant les investissements élevés nécessaires et leur faible rentabilité, seul un tiers des bailleurs envisage de faire ces travaux. Rien qu'à Paris 300.000 logements seraient concernés.
Beaucoup de petits propriétaires n'ont pas les moyens d'investir alors qu'ils ont besoin d'encaisser leur loyer pour vivre.
La France, qui connait déjà un important déficit de logement à louer, va se retrouver avec un parc colossal de logements interdits à la location et difficilement vendables.
Nos gouvernants et législateurs sont incapables d'anticiper. Leur horizon ne dépasse pas le bout de leur nez.
Comme l'a dit Éric Zemmour, Il aurait été plus sage d'arrêter de déverser des dizaines de milliards dans une politique de la ville qui ne fait qu'attirer davantage de migrants et créer des ghettos.
Il proposait d'investir ces milliards dans nos campagnes pour les dynamiser et loger leurs habitants.
Il est aussi indispensable de rétablir la confiance des investisseurs avec une justice qui remettra le droit de propriété à sa juste place et sanctionnera fermement les squatters et locataires indélicats, profiteurs des carences et faiblesses de notre justice.
Tout prouve qu'Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité nous conduisent à des situations catastrophiques dans tous les domaines. Pour s'en sortir, il faudra un changement radical de politique dont ils en sont incapables.
En résumé, voici la photographie de la situation de la France :
- Un endettement record. Nous nous étions fixés une limite à 60 % de notre PIB. Cette limite a été pulvérisée depuis longtemps puisque nous en sommes à 112 %
- Un déficit record du budget de l'état : 158 milliards sur 314 milliards ! Je n'y reviens pas (voir plus haut)
- Un déficit acceptable du budget de la Sécurité Sociale : 24 milliards sur un budget de 567 milliards, soit 4 %. Le gouvernement fait de la réforme des retraites une de ses priorités.
- Le déficit 2023 prévu n'est que de 6,5 milliards. C'est très peu dans la valse des milliards à laquelle nous a accoutumés Macron. En fait, le gouvernement y est contraint pour donner des gages à Bruxelles, l'Allemagne et à la BCE (Banque Centrale Européenne) sur la réduction de notre déficit budgétaire global et celle de notre endettement.
- La hausse des taux d'intérêt : Cette hausse va augmenter de plusieurs dizaines de milliards le coût du remboursement de notre dette. Ce poste va devenir le plus important du budget de l'état et va peser sur tous les autres budgets.
- Une inflation moyenne officiellement autour de 6 %. En fait nos concitoyens savent que la hausse de leur panier moyen tourne autour de 15 %
- Hausse insupportable des prix de l'énergie pour les particuliers, les copropriétés et les entreprises.
Au 1er janvier 2023, le blocage des prix du gaz s'arrête pour les gros consommateurs.
Les hausses annoncées pour le prix de l'électricité hors tarif réglementé vont d'une multiplication par 6 à 8.
Pour les consommateurs éligibles au bouclier tarifaire, la hausse du gaz et de l'électricité sera limitée à 15 % en 2023.
Peu d'entreprises, petites ou grosses, ainsi que les grosse copropriétés, pourront supporter une multiplication par 2, 3, 4….6 ou 8 du prix de leur énergie.
Les industries grosses consommatrices d'énergie arrêtent ou ralentissent leurs productions (engrais, ciment, papier, tuiles, béton, verrerie, acier, aluminium, agriculture, agro-alimentaire, chimie). IL est déjà prévu que notre production industrielle baisse de 10 % au 4ème Trimestre 2022.
Plus de 100.000 petites ou moyennes entreprises vont disparaitre. Le chômage et les pénuries vont exploser. Le pouvoir d'achat des salariés va baisser et les luttes sociales s'intensifier.
Les demandes actuelles de la CGT d'augmentation de 10 % des salaires seront bien loin. Tout ce que nous risquons, c'est de voir la plupart des investissements aller vers l'étranger et nos raffineries, toutes très peu bénéficiaires, partir vers les USA.
Merci à la CGT qui n'en est pas à son premier sabordage industriel.
- Baisse de l'Euro : L'Euro va continuer à s'affaiblir. Par rapport au Dollar, il a perdu 15 % depuis le Janvier 2002. Il n'a jamais été aussi bas depuis 20 ans. Selon les prévisions il devrait encore baisser d'environ 15 % en 2023.
Ces baisses faciliteront nos exportations mais elles renchériront le coût de nos importations. La France affichait en 2021 un déficit record de 85 milliards. On constate une forte accélération du déficit avec une augmentation à 71 milliards sur les six premiers mois de 2022. Les estimations sur le deuxième semestre 2022 et 2023 sont catastrophiques.
La France et les Français s'appauvrissent de plus en plus et à grande vitesse.
Comme l'a dit Éric Zemmour notamment pour des raisons civilisationnelles mais aussi pour des raisons économiques la France se libanise. Si rien n'est fait, nous tomberons sous la coupe de la Commission Européenne et c'est le sort de la Grèce qui nous guette.
Pour rappel, depuis la crise de 2008 la Grèce était trop endettée. En 2015 l'endettement était d'environ 177 % du PIB avec un déficit budgétaire de plus de 13 % du PIB.
La Grèce, sous la pression d'une Allemagne intransigeante, était mise sous la tutelle d'une "Troïka" composée d'experts représentant la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International.
Par référendum le peuple Grec choisi Alexi Tsipras du courant communiste révolutionnaire pour s'opposer au plan de redressement de la Troïka.
Celui-ci ne tarda pas à trahir ses engagements et à se plier au plan d'austérité des créanciers présenté par Bruxelles.
Il s'ensuivit une baisse de plus de 25 % du PIB, un taux de chômage de plus 30 %, une baisse drastique des salaires et des retraites qui ont plongé la population dans la pauvreté. La Grèce dû vendre ses actifs : ports, aéroports, entreprises, îles touristiques, etc… Les jeunes durent s'expatrier pour travailler et soutenir leurs familles.
La Grèce commence juste à se sortir de cette période d'austérité imposée.
Certes, la France n'est pas la Grèce mais je crois que nous pourrions voir l'Allemagne adopter la même attitude d'intransigeance à notre égard si une crise éclatait en France.
Comme vous le constatez, je ne suis guère optimiste et je crains d'avoir raison.
Je pense que nous ne pouvons pas compter sur notre Président, notre première Ministre, nos législateurs et la Commission Européenne pour nous sortir d'affaire. Leurs logiciels, qui nous ont conduits à la situation actuelle, sont aux antipodes de ce qu'il faudrait faire.
Nous avons besoin d'un Président déterminé qui veuille réinscrire la France dans son Histoire et qui pourra, par l'utilisation de référendums, avoir une légitimité incontestable et une volonté inébranlable pour engager de grandes réformes indispensables.
Éric Zemmour a pendant la Campagne Présidentielle dénoncé les maux qui nous accablent et proposé un programme pour restaurer et apaiser notre société.
Nous devons faire d'importantes économies sur le budget de la Sécurité Sociale qui est le plus élevé de la Nation. Éric Zemmour propose de réserver les prestations sociales non contributives aux seuls Français. Nous devons annuler les millions de Cartes Vitales excédentaires et généraliser la Carte Vitale Biométrique. Il faudra aussi vérifier et valider les versements de prestations indues versées à l'étranger. Si les centenaires algériens ne nous coûtaient pas si cher, ce serait risible.
Il va falloir réformer profondément nos administrations centrales et territoriales, simplifier nos normes pour pouvoir libérer les énergies de nos entrepreneurs et assurer correctement toutes les fonctions régaliennes de l'Etat.
L'utopie du couple Franco-Allemand moteur de l'Europe est maintenant clairement illusoire. Seul Macron y croyait. La France et l'Allemagne ont toujours eu des intérêts divergents et, grâce à la naïveté de nos présidents, tout s'est toujours décidé et fait au profit de l'Allemagne.
Ursula Von der Leyen, à la tête de la Commission Européenne, n'a aucune légitimité populaire.
Elle s'arroge de plus en plus de nouveaux pouvoirs et, grâce aux renoncements des Présidents européens, prend seule des décisions conformes aux intérêts de son pays qui engagent et concernent toute l'Europe.
Nous avons atteint un tel point de rupture que je pense que la question Frexit ou pas Frexit ne se pose plus.
Les technocrates européens, avec la complicité des Présidents, du Parlement européen et de tous les lobbies très actifs à Bruxelles notamment les lobbies islamo-gauchistes, écologistes radicaux et de la culture woke ont conduit l'Europe dans une impasse.
L'Europe des 27 voulue par le Traité de Lisbonne est ingérable et s'effondre sur elle-même.
Les signes sont nombreux mais cette Europe décadente va résister.
Les Nations, les unes après les autres veulent s'en affranchir. Nous pourrons alors construire l'Europe des nations libres voulue par Zemmour, celle d'une coopération entre les Peuples et les Nations.
La France doit reprendre la maitrise de son destin.
Éric Zemmour est le seul qui puisse rendre aux Français leur liberté et sa grandeur à la France.
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Commentaires
1Mauvoisin-DelavaudJeudi 20 Octobre 2022 à 10:01Article intéressant de Daniel AndréRépondre2Nadège DumarcherJeudi 20 Octobre 2022 à 23:46Un travail remarquable, qui pointe un état des lieux alarmant,de la France au sein de l'Europe et qui j'espère ouvrira les yeux, à un maximun de Français, au delà de Reconquête.3AthenaVendredi 21 Octobre 2022 à 00:14Oui, Daniel André a dressé un tableau sans complaisance de la maison France...
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