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En France, la violence est au coin de la rue
La chronique de Daniel ANDRE...
L'actualité ne cesse d'égrener journellement sa succession d’horribles faits dits « divers » : assassinats, viols, déchainement de violence gratuite, agressions des forces de l'ordre.
A chaque crime, nous nous demandons s'il est l'œuvre d'un terroriste ou d'un déséquilibré ; "les deux, mon capitaine" !
Les ministres, la NUPES et les médias bien-pensants ont de plus en plus de mal à dire que ce ne sont pas que des faits divers isolés. Ils répètent, sans fin, qu'il est scandaleux qu'une opposition "d'extrême droite" soit toujours prompte à s'emparer de l'émotion populaire pour stigmatiser, sans discernement, les populations immigrantes.
Ils refusent de voir et de dire que la multiplication de ces faits divers est en réalité un fait de la société française.
Cette litanie de crimes et délits ne passe plus inaperçue auprès des Français. Ils ne sont plus dupes, ils voient bien la réalité. Même le ministre Darmanin finit par reconnaitre qu'il existe une relation entre immigration, délinquance et population carcérale (Sera-t-il poursuivi et condamné comme le fût Éric Zemmour pour provocation à la haine raciale pour des propos similaires ???).
Notre société est de plus en plus violente. L'immigration a sa large part dans l'explication de la montée de la violence mais elle n'est pas la seule.
Tout tient, en fait, aux politiques menées depuis quarante ans par nos gouvernements successifs.
Les responsables sont les ministres qui se sont succédé dans différents ministères : l'intérieur, la justice, l'éducation nationale, la santé, les affaires étrangères, les finances et le budget, les parlementaires et je n'oublie pas les médias. Les Français sont aussi responsables !
Lorsque dans les actualités on nous annonce avec beaucoup de précautions oratoires qu'un enfant, une femme, ou un homme est victime d'une agression ou d'un crime, nous nous interrogeons immédiatement sur l'origine du ou des criminels, leur nom, leur situation. Sont-ce des français, des étrangers en situation irrégulière ou des déséquilibrés ?
Les journalistes des chaines publiques et des médias de gauche ont une mission : endormir le peuple. Un réflexe idéologique les conduit à ignorer les informations qui pourraient réveiller les Français. .
Les Présidents de la République sont les grands responsables. Dans la 5ème République, ils décident de tout.
Les choses ne pourront changer qu'avec un Président souverainiste qui tiendra ses promesses, luttera fermement contre l'immigration, les maux et fraudes qu'elle génère. Son seul objectif doit être l'intérêt de la France et des Français.
Les Parlementaires sont responsables aussi. Les majorités "godillots" se succèdent et votent sans discuter les propositions de loi du gouvernement. Nous devrons simplifier et réformer profondément nos lois qui s'entassent et nous paralysent pour être capables de mener enfin une politique nationale, indépendante au profit de tous nos concitoyens.
Les ministres du budget et des finances gaspillent indûment des dizaines de milliards des budgets de l'état et de la Sécurité Sociale .Par idéologie et clientélisme Ils ne font pas la chasse aux dizaines de milliards des fraudes sociales. Ils sont incapables de faire des économies sur le budget de l'Etat alors que toutes les fonctions régaliennes sont complètement abandonnées et défaillantes.
Les ministres de l'intérieur et de la justice fonctionnent main dans la main. Ils sont incapables avec des budgets insuffisants, avec des administrations empêtrées dans des lois, des codes et des jurisprudences venant de toutes parts, d'arrêter rapidement les criminels, délinquants et personnes en situation irrégulières pour les juger, les mettre en prison ou dans des CRA (Centres de Rétention Administrative) pour les empêcher de nuire et de les expulser finalement chez eux.
On sait que nos prisons surchargées sont incapables d'accueillir les trop nombreux délinquants récidivistes et ceux condamnés à des peines inférieures à 2 ans. Ces dizaines de milliers de délinquants laissés en liberté sont un danger permanent pour nos concitoyens.
La France est bien bonne : Le budget 2023 prévoit 2,01 milliards pour créer 5900 places d'hébergement dédiées aux réfugiés et demandeurs d'asile.
Gérald Darmanin vient d'annoncer triomphalement la création de « 300 places supplémentaires » en centres de rétention administrative (CRA) pour parvenir au total à « 2 200 places » d'ici 2025/2026 !
Il a fait valoir, sans rigoler, que la création de ces places supplémentaires constitue un "effort sans précédent" ! De qui se moque-t-il ?
La France délivre chaque année plus de 100.000 OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français.). Elles ne sont pas exécutées dans plus de 90 % des cas. Elles s'ajoutent aux anciennes déjà émises et non respectées qui selon différentes estimations concerneraient de 600.000 à plus d'un million de personnes en situation irrégulière!
Monsieur Darmanin n'est pas aveugle. Comment veut-il traiter un problème qui concerne des centaines de milliers de personnes en situation irrégulière avec 2 200 places en 2025/2026 dans les CRA (Promesse qui ne sera d'ailleurs surement pas tenue faute d'argent !).
La loi de décembre 1992, a supprimé le délit de séjour irrégulier. Merci Mr Hollande !
Les ministres de la santé participent activement, à leur manière, à la montée de la violence dans nos rues. Leur méthode est différente. Ils ont sabordé nos hôpitaux psychiatriques. Les malades et déséquilibrés abandonnés par l'état doivent souvent être pris en charge par leur famille. C'est une charge extrêmement lourde et hors de leurs compétences.
C'est une mission de l'Etat de soigner ces malades et d'assurer la sécurité des Français.
La psychiatrie est dans un état d'indigence absolue. Toujours cette incapacité à faire des choix budgétaires en définissant les bonnes priorités ! Nos ministres de la santé ont eu pour seule politique de faire des économies en fermant des lits.
Il est difficile de trouver des chiffres précis sur les lits disponibles en psychiatrie car il y a les lits publics de plein temps, ceux d'hospitalisations journalières et les lits privés.
Par exemple les lits publics de temps plein sont passés de 114.000 en 1984 à 42.000 en 2014 (En 1984, nous avions 114.000 lits publics ; il en restait 90.130 en 1988 puis 57.400 en 1997; 39.000 en 1997 ; 47.000 en 2003 ; 42.000 en 2014).
Cela représente une baisse de 64 % alors que la population française avait augmenté de 18%.
Dans le même temps notre société est devenue de plus en plus violente avec une immigration incontrôlée, de cultures différentes inadaptées à nos lois et une explosion des marchés de la drogue.
En 2019, jusqu’à 25 % des 70 000 détenus présentaient des maladies psychiatriques lourdes. Ils ne devraient pas être en prison, mais soignés et retenus en psychiatrie, d’autant que le système de soins pour les détenus présente de graves défaillances;
Autres chiffres sur la responsabilité de chacun de nos Présidents récents: Plus de 21.000 lits ont été supprimés sur la période fin 2016-fin 2021 correspondant en majeure partie au premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Soit deux fois plus que sous son prédécesseur François Hollande (-10.000) mais nettement moins que durant le mandat de Nicolas Sarkozy (-37.000).
Les ministres des affaires étrangères, nos hommes politiques, très fiers d'eux-mêmes, se veulent les chantres de la démocratie, du respect des libertés et de l'aide humanitaire. Ils sont prompts à donner des leçons de démocratie au monde entier. Ils ne voient pas qu'ils sont incapables de faire respecter ces valeurs en France. Une large partie de la population se moque de nos lois que les islamistes voudraient remplacer par la charia.
La France dans ces rapports internationaux et européens cède toujours tout sur tout. La politique étrangère n'est pas une affaire de "gentlemen" discutant dans les salons ouatés de nos ambassades. C'est une affaire de rapport de force !
Le grave problème des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français.) non exécutées ne sera pas réglé par de courtoises demandes. Nous devons, avec les mesures de représailles fortes, contraindre les pays réfractaires à reprendre leurs ressortissants.
Les ministres de l'éducation nationale : tout commence par l'éducation. Il n'y pas d'éducation sans autorité.
Depuis l'arrivée de la génération "post-soixante-huitarde", notre société a beaucoup changé. Les parents et les enseignants transmettaient autrefois aux jeunes générations nos valeurs et notre histoire. On enseignait encore la morale, l'éducation civique et la politesse, le respect dû à autrui, les devoirs et les droits du citoyen et la fierté d'être Français.
Bien que Pap Ndiaye, et son père sénégalais, soient de purs produits d'une élite formée dans nos grandes écoles, je crains que notre nouveau ministre soit incapable de restaurer l'excellence de l'École Française dont il a bénéficié.
Depuis, l'éducation nationale a renoncé et failli à ses missions. Ni la plupart des parents issus de l'immigration, ni les enseignants ne transmettent ces valeurs.
Dans les classements PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) la France ne cesse de reculer, pas qu'en Français et en lecture, mais aussi en mathématiques et en Sciences.
Nous sommes en train d'affronter une guerre économique et nous aurons besoin d'ingénieurs pour accélérer notre recherche et réindustrialiser notre Pays.
La jeunesse est maintenant formée, ou plutôt déformée, par des théories, écologistes, islamo-gauchistes et wokistes dévoyées et mal assimilées.
Il est urgent d'entreprendre un long travail de restauration de nos valeurs. Il faut remettre de l'autorité dans nos écoles, collèges et lycées et apporter un soutien sans failles à nos enseignants.
Les Français aussi : Nous avons malheureusement les élus que nous méritons !
Je crois que nous, Français, ne pouvons pas nous plaindre de notre Président, nos ministres, députés et sénateurs sans faire notre autocritique.
Ces gens, nous les avons élus. Certains ont voté pour eux par conviction. D'autres ont pensé faire un vote utile. D'autres, manipulés par les médias et effrayés par un vote soi-disant inacceptable d'extrême droite ou par conservatisme reconduisent les sortants.
D'autres encore, dégoutés ou découragés par nos hommes politique se réfugient dans l'abstention. Malheureusement ce choix n'est pas neutre : Il n'y a pas mieux pour maintenir les pouvoirs en place !
Résultat, nous sommes repartis pour cinq ans avec Emmanuel Macron.
Cependant, au bout de six mois, les Français, déçus, constatent une fois de plus qu'ils se sont fait avoir et que tout va de plus en plus mal.
L'avenir, dans lequel les intérêts nationaux devront s'affirmer, s'annonce très difficile.
« Les brèves de comptoir semaine du 24 au 30 octobreCALLAC 5 novembre 2022 - Le soutien des Partisans Vendéens »
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Commentaires
1Claude BLundi 7 Novembre 2022 à 18:57Il faut rajouter le rôle majeur que joue l'Europe avec toutes ses institutions :Cours de justice, Commission européenne, Conseil européen. Europe et Immigration sont liés.(et "Wokisme"suit!)Répondre2Daniel AndréMardi 8 Novembre 2022 à 21:10Bien entendu l'Europe à une grande responsabilité dans ce qui nous arrive. Mais l'Europe est forte parce que nos Présidents europeistes ont été faibles, et Macron mérite le pompon
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