Le 15/12/2023.

Alors que la loi immigration est actuellement débattue à l'Assemblée Nationale, la Sardinerie Gendreau de St Gilles Croix de Vie prend les devants...

En Vendée, face à « la pénurie » de main-d’œuvre rencontrée par certains secteurs et particulièrement l'agro-alimentaire, l'article 3 du projet de loi crée une carte de séjour « travail dans des métiers en tension », d'une durée d'un an.

A la conserverie de sardines Gendreau de St Gilles Croix de Vie, on s'en frotte les mains, et on a largement devancé le processus en organisant des convois de migrants pour alimenter l’usine en main-d’œuvre « low-cost ».

Mais tout ceci relève d’un tour de passe-passe : en effet cette main-d’œuvre, corvéable à merci, coûte très cher aux contribuables, mais pas aux patrons indélicats qui en profitent allègrement avec nos deniers (subvention aux associations qui organisent les flux, AME, RSA, allocation logement, aide sociale... et les 50 000 euros par « jeune » migrant arrivée en Vendée).

Ces employeurs devraient mettre la même énergie à une politique salariale novatrice et reconnaissante et respectueuse des salariés vendéens ( salaires plus élevés, horaires et amplitudes de travail en accord avec la vie familiale etc.).

En attendant, cela provoque un appel d'air migratoire dans notre département ; en cause,  ce genre d'initiative que le Rassemblement Vendéen condamne avec la plus grande fermeté. Un sondage très récent indique, quand même, que 80 % des Français souhaitent un arrêt total de ce processus destructeur.

L'entreprise Gendreau commet une erreur commerciale majeure ; les Vendéens apprécieront.

Pour ma part je ne souhaite pas collaborer à ce projet immigrationniste funeste pour la Vendée.

Haut les Cœurs

Eric Mauvoisin-Delavaud